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Rions un peu avec l’Hadopi - BUG BROTHER - Blog LeMonde.fr

Rions un peu avec l’Hadopi - BUG BROTHER - Blog LeMonde.fr
Faut-il surveiller, filtrer et censurer le Net comme le fait la Chine, et comme le prônait récemment le chanteur Bono ? Les droits d'auteur sont-ils plus importants que les droits de l'homme ? Comment se fait-il que ceux qui luttent contre le piratage soient les premiers à vouloir pirater nos ordinateurs ? Comment interpréter le fait que l'UMP, Frédéric Lefebvre, et l'Hadopi elle-même ont, tous, été pris la main dans le pot de confiture en train de "pirater" des contenus protégés dont il ne détenaient pas les droits... pendant, ou depuis l'adoption de la loi ? Associations de consommateurs, de défense des droits de l'homme, de professionnels de l'Internet, de promotion des logiciels libres, parlementaires européens… les opposants à l'Hadopi n'ont eu de cesse de répéter que cette loi serait techniquement inapplicable, et politiquement liberticide. Au commencement était la DADVSI, loi sur les Droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information. L'hiver maudit de l'Hadopi

HADOPI, mon amie, qui es-tu ? Alors, cette fameuse loi «HADOPI», qu'est-ce qu'elle raconte au juste ? Chipotons un brin Pour le moment, rien, car ce n'est qu'un projet de loi, adopté par le Sénat mais pas encore examiné par l'Assemblée. L'exposé que je vais vous faire concerne donc le projet tel qu'adopté par le Sénat. Il va très probablement être modifié par les députés, mais c'est le seul document de travail dont je dispose, par la force des choses. Et de fait, je ne m'attarderai qu'au seul article 2, qui contient l'essentiel du projet de loi, le reste des dispositions de la loi étant à ce jour essentiellement de la rénumérotation de textes et des transferts de compétence pour tenir compte de la création de la fameuse HADŒPI. Soulevons le capot Comme je l'avais dit lors de la promulgation de la loi DADVSI : Que serait une nouveauté législative sans une nouvelle autorité administrative indépendante qui lui est consacrée, et qui permet ainsi au ministre concerné de se défausser de ses responsabilités ? Voilà, c'est tout.

La moitié des ordinateurs infestés … L’éclairage de Fabrice Epelboin sur les aspects pervers de la Loppsi laisse clairement entendre que plus les Etats tenteront de filtrer les contenus d’Internet, plus cette politique profitera financièrement aux grands cyberdélinquants du Net. Et de citer le cas de figure des « professionnels » de la pédopornographie, schéma que l’on pourrait étendre à pratiquement toutes les activité illégales utilisant la chaine « spam+vpn+fast-flux-dns ». Du trafic de crédences bancaires aux faux antivirus, en passant par les pharmacies douteuses et le recrutement de mules, toutes ces activités se jouent de la méthode « détection-réaction » que tentent d’appliquer en vain les politiques actuels. Une récente étude de l’APWG commentée par Dancho Danchev laisserait entendre que le taux d’infection réel serait plus proche de 48,35 %, sur un échantillonnage que l’on peut difficilement considérer comme insignifiant : 22,7 millions de machines sondées.

Hadopi : Identifier les IP coûtera entre 32 500 et 425 000 euros C'est donc Trident Media Guard qui va gérer le repérage des internautes pour le compte des ayants droit. Les adresses IP seront ensuite envoyées à la HADOPI où la commission des droits demandera leur identification dans les mains des FAI. Problème : combien va coûter l’identification des internautes dans ce rapport triangulaire ayants droit – HADOPI – FAI ? Sur ce terrain, les acteurs du web sont démunis faute de barème sur les réquisitions judiciaires en matière d'Internet. Seul guide : le code de procédure pénale qui comprend déjà un barème aux articles réglementaires R213-1 et R213-2, utilisés faute de mieux. Faute de mieux car ces textes concernent la téléphonie mobile et fixe, un secteur très proche où est justement fait mention de l'ADSL. Les majors de la musique et du cinéma tablant sur un maximum de 50 000 identifications quotidiennes, on en arrive mécaniquement à 425 000 euros par jour. Ce tarif est le pire des scénarios.

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« Tout le monde a intérêt à transformer Internet en Minitel »- E Héberger ses vidéos sur YouTube ou utiliser un compte Hotmail, est-ce encore Internet ? A l'origine, le net a la particularité d'être un réseau où rien n'est centralisé, où les données ne sont pas stockées dans un seul et même endroit. Or pour Benjamin Bayart, président de FDN (French Data Network) , le plus vieux fournisseur d'accès Internet français, cette structure est en danger. Selon lui, un ensemble de décisions politiques, économiques et techniques tendent à transformer, depuis quelques années, Internet en réseau finalement proche du Minitel. Parallèlement il dénonce les atteintes à la neutralité du net . Lors des rencontres mondiales du logiciel libre d'Amiens, en juillet 2007, Benjamin Bayart exposait son propos lors d'une conférence, intitulée Internet libre ou Minitel 2.0 , dont la vidéo a depuis été très consultée. Qui a intérêt à transformer Internet en Minitel ? _ Tout le monde. La faiblesse du Minitel était qu’il était un réseau centré. _ Oui. Lesquelles ? _ Oui.

HADOPI : TMG surveillant pour les majors, 50 000 messages/jour - Marc Guez, président de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), vient donc de nous l’apprendre : c’est bien Trident Media Guard (TMG) qui a été choisi par l’ensemble de l’industrie de la musique et du cinéma (notre actualité sur cette société). L'entreprise sera chargée de surveiller les réseaux, face à son concurrent Advestigo. Des tests réalisés à l’étranger, à cause de la CNIL « Ce sont deux très bons prestataires, mais il y avait une très légère différence technique en faveur de TMG. Deux contrats à valider par la CNIL Toutefois, ce n’est pas tout de suite que le repérage des internautes va s’activer : « le contrat passé avec TMG est sous réserve d’accord avec la CNIL. Pourquoi ? L’autorisation dont il est question ici est celle qui fit l’objet d’une bataille rangée entre la CNIL et le Conseil d’Etat : 1. Jusqu'à 50 000 messages chaque jour Combien ? Quand ? Thierry Lhermitte, double acteur On attend maintenant les détails économiques et techniques sur ce marché.

Un particulier dépose la marque Hadopi... avant l'État Logo HADOPI remixé : les propositions des lecteurs de PC INpact La Rue de Valois a donc diffusé vendredi son logo Hadopi : "le logo de la HADOPI a été conçu et réalisé par la société Plan Créatif. La mission de protection des oeuvres de la Haute Autorité est suggérée par la mise en forme des lettres « d » (diffusion) et « p » (protection) qui entourent la lettre « o » (oeuvres)." Un petit concours de remix de logo a été lancé sur Twitter par Fabrice Epelboin de ReadWriteWeb (avec à la clef trois abonnements pour un VPN crypté). Voilà les contributions des lecteurs. On notera, comme dans les précédents concours, une certaine prépondérance de l’école goatsienne, qui fait son trou dans plusieurs images. (Certains sont hards.. jeunes et âmes sensibles, déconnectez-vous) Un dernier pour la route : Nous reparlons sous peu de ce dernier cas, puisque le logo Hadopi utilise une police copyrightée.

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