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Les médias sont-ils indépendants ? - Vidéo

Les médias sont-ils indépendants ? - Vidéo
En France, la liberté de la presse est garantie par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Mais qu’en est-il de son indépendance ? La réponse est plus… complexe. Une liste établie par le Monde Diplomatique, montre que la quasi-totalité des titres de la presse française est aux mains de grands industriels. Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, est propriétaire, par le biais du groupe LVMH, des Echos, de Radio Classique et du Parisien. Il y a évidemment quelques exceptions à cette règle. Cette ingérence des investisseurs dans le fonctionnement des médias, même si elle est extrêmement rare, pose problème. Alors, la presse est-elle condamnée à être dépendante des financeurs ? Related:  Education aux médiasPresseMédias et opinion publique

Menaces sur la liberté de la presse La liberté d'expression est un droit humain fondamental et la liberté de la presse le fondement de toute démocratie. C’est un contre-pouvoir essentiel ! Et pourtant... les attaques à l'encontre de la presse par les politiques se multiplient depuis quelques années. Les médias sont en effet de plus en plus vilipendés dans les grandes démocraties. L'exemple le plus symbolique est celui de Donald Trump aux États-Unis qui a basé une partie de sa campagne sur l'attaque des médias, et qui continue depuis qu'il a été élu Président. En France aussi la situation s’est dégradée. Concentration des médias Autre atteinte à la liberté de la presse : la concentration des médias. Ce phénomène de concentration des médias entre les mains de quelques grands groupes industriels et financiers soulèvent des questions liées au pluralisme et à la diversité de l’information, mais aussi à l’indépendance de ces médias vis à vis ceux qui les possèdent. Des journalistes assassinés

Le 13 novembre : un tournant dans la crédibilité des médias Comme beaucoup de Français, j’ai suivi vendredi soir en direct les événements qui se déroulaient dans Paris, absorbé par la télévision et un œil sur Twitter. Et, comme souvent dans des circonstances dramatiques, je me suis trouvé déchiré entre ma position de simple spectateur, bouleversé par le drame, et celle, par définition plus froide et plus distante, de l’analyste des médias. Le premier constat, c’est que, d’une certaine façon, on ne leur a pas laissé la possibilité de trop montrer. Je ne sais pas ce qu’ils auraient fait s’ils avaient pu approcher au plus près des scènes de crime, mais force est de constater que les premières à avoir retenu les leçons de janvier ont été les forces de l’ordre. Toutes les caméras se trouvaient à distance, dans l’incapacité de dévoiler le dispositif policier. Cela dit, des signes laissent à penser que les discussions qui ont suivi le 7 janvier ont aussi porté leurs fruits. Le premier dans la retransmission du match France-Allemagne sur TF1.

Journalisme, sport de combat Les attentats contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015 nous ont cruellement rappelé que le journalisme est plus que jamais un métier à risque. Les conditions d'exercice ne sont pas toujours aussi dangereuses mais produire une information de qualité est un sport de combat au quotidien. Un métier à risque dans le monde En 2015, le rapport annuel de Reporters sans Frontières relève que 110 journalistes ont été tués en raison de leur métier - ou décédés de morts suspectes - auxquels il faut ajouter 27 journalistes citoyens et 7collaborateurs de médias. en France, rappelle que c'est un enjeu global et mondial. Les journalistes professionnels sont aussi victimes de prises d'otage (54 en 2015, + 35% par rapport à 2014) ou d'incarcérations (153, - 14%), tout comme les journalistes citoyens d'ailleurs. Ces actes visant à empêcher l'information ne doivent pas non plus masquer les obstructions quotidiennes au travail d'enquête qui sont plus difficilement quantifiables. Sources et ressources

José Bové : « Les 56% d’abstentionnistes c’est surtout une façon de dire : ce jeu là on ne le supporte plus » « Mais ça montre surtout une vraie défiance, à partir de ce type de pratique, je dirais sur l’ensemble des élus et du système politique » insiste José Bové pour expliquer la situation politique qui ne donne plus confiance aux français. Pour l’ancien candidat à la présidentielle, le contexte récent a des incidences sur le vote des français et plus précisément sur l’abstention. Avec un taux de participation de 42,64%, le plus bas depuis 1958, l’abstention est record aux dernières législatives. « Le fait qu’on ait eu ces 56% d’abstentionnistes au second tour des législatives, c’est pas simplement des gens qui ne se reconnaissaient pas dans tel parti ou tel parti parce qu’il y avait quand même des choix assez larges. Selon lui, les citoyens ne veulent plus être le pion d’un système auquel ils n’adhèrent plus.

100 héros de l'information Les Observateurs - France 24 : filmer, témoigner, vérifier La liberté d'informer Dans certains pays, le journaliste est mal vu. Son métier étant d’observer et de rapporter ce qu’il voit, il peut déranger. Pour un article ou une photo, il peut être emprisonné, menacé et parfois tué. La Journée mondiale de la liberté de presse, qui se déroule le vendredi 3 mai 2013, rappelle combien il est encore difficile de nos jours d’informer. Liberté d’expression inséparable de la liberté de la presse Olivier Da Lage, journaliste français, qui travaille à Radio France internationale (RFI) répond : « La liberté de la presse, c’est la possibilité d’aller chercher l’information, la liberté de la publier et de la recevoir. Une profession pas toujours bien considérée Chaque année, Reporters sans frontières (RSF) fait le classement des pays le plus respectueux de la liberté de la presse. La protection des informations Myriam Rembaut Le savez-vous ?

Ce que les sondages font à l'opinion publique Varia d'une table ronde organisée par l'Association américaine de science politique de 1924 témoignent de l'ancienneté du malaise. À l'issue d'une session agitée, l'assemblée de savants devait se séparer sur la motion suivante : faute d'un accord sur la définition de l'opinion publique, faute surtout d'un instrument susceptible de l'étudier correctement les participants décidèrent d'un commun accord «d'éviter à l'avenir l'utilisation du terme opinion publique, dans la mesure du possible». Ce paradoxe et cette confusion apparaissent d'autant plus surprenants qu'il existe aujourd'hui un dispositif qui prétend mesurer cet indéfinissable et semble y parvenir avec un certain succès. À y regarder de plus près cependant un tel constat appelle de sérieuses nuances. 1. 2. 3.

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