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Pourquoi les "indignés" ont raison

Pourquoi les "indignés" ont raison
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Larrouturou, membre du conseil politique d'Europe-Ecologie (Le grand débat) En quelques semaines, le climat a changé. Début 2010, quand nous expliquions que la crise n'était pas finie et qu'une réplique plus grave encore était en préparation, nous étions à contre-courant du discours dominant : tout était sous contrôle ! Il y a cinq mois encore, nous étions "trop pessimistes" : le G8 de Deauville, fin mai, n'a pas consacré une minute à la crise financière ! Mais aujourd'hui, nul ne conteste la gravité de la situation : le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) affirme que nous risquons "un effondrement de l'ensemble du système économique mondial". Quant à Nicolas Sarkozy, il expliquait récemment devant quelques députés qu'un tsunami menace nos économies : "Non pas une récession, comme en 2008-2009 mais un vrai tsunami." Il faudrait être aveugle pour ne pas voir les dangers : la dette totale des Etats-Unis atteint 250 % du PIB.

ALLEMAGNE • Il faut sauver l’euro et la démocratie Ce ne sont pas les parlements qui ont retardé le sauvetage de l’euro, mais bien les banquiers. 26 octobre 2011 | Partager : Contexte Par une décision du 7 septembre, la Cour de Karlsruhe a jugé conformes à la Constitution les mécanismes de sauvetage de la Grèce et de la zone euro. Ce qu’il faut, c’est réduire la dette, et non réduire la démocratie. La chancelière aurait sûrement de quoi en être reconnaissante. Il faut dire ici clairement que ce ne sont pas les Parlements qui ont retardé le sauvetage de l’euro – reporter un sommet de trois jours parce que le Bundestag doit encore se prononcer ne saurait être sérieusement qualifié de désastreux. Bien entendu, le Bundestag n’est pas encore tout à fait à l’aise dans ses nouvelles missions européennes – la commission du Budget, par exemple, compte des parlementaires à qui la chose européenne n’est pas encore familière.

Pierre Larrouturou: "Oublions la croissance" La crise reste une menace au-dessus de nos vies : la crise sociale surtout, et dans le monde entier. Aux Etats-Unis, les 600 milliards de dollars récemment injectés ne suffisent pas à relancer l’économie ; en Chine, la bulle immobilière enfle toujours plus. Dans un essai percutant, Pour éviter le krach ultime, Pierre Larrouturou, conseiller régional Europe-Ecologie-Les Verts d’Ile-de-France et pilote des états généraux pour l’emploi organisés par le mouvement écologique, met à plat le système économique pour en dénoncer les vices. Il lance ici des pistes de réflexion pour éviter l’effondrement ultime et affirme que la seule issue possible est de remettre la justice sociale au coeur de l’économie. La crise économico-financière est-elle en train de se terminer, comme certains l’affirment ? Pierre Larrouturou - Pas du tout ! Quels sont les principaux indices qui montrent que le système global peut s’effondrer ? Les Etats-Unis et la Chine sont censés être les moteurs de l’économie mondiale.

Naomi Klein occupe Wall street Invitée à s'exprimer sur Occupy Wall Street par les manifestants new-yorkais mobilisés depuis 5 semaines, la journaliste altermondialiste Naomi Klein entrevoit dans ce mouvement une lutte légitime à même de durer, pacifiquement, et de questionner le système. J’ai été honorée d’être invitée à parler [le 29 septembre] devant les manifestants d’Occupons Wall Street. La sonorisation ayant été (honteusement) interdite, tout ce que je disais devait être répété par des centaines de personnes, pour que tous entendent (un système de « microphone humain »). Je vous aime. Et je ne dis pas cela pour que des centaines d’entre vous me répondent en criant « je vous aime ». Hier, un des orateurs du rassemblement syndical a déclaré : « Nous nous sommes trouvés. » Ce sentiment saisit bien la beauté de ce qui se crée ici. S’il y a une chose que je sais, c’est que les 1 % [les plus riches] aiment les crises. Et une seule chose peut bloquer cette stratégie. Naissance d’un slogan et choix d’une cible

Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Michel Rocard, ancien premier ministre, et Pierre Larrouturou, économiste Ce sont des chiffres incroyables. On savait déjà que, fin 2008, George Bush et Henry Paulson avaient mis sur la table 700 milliards de dollars (540 milliards d'euros) pour sauver les banques américaines. Une somme colossale. Mais un juge américain a récemment donné raison aux journalistes de Bloomberg qui demandaient à leur banque centrale d'être transparente sur l'aide qu'elle avait apportée elle-même au système bancaire. Après avoir épluché 20 000 pages de documents divers, Bloomberg montre que la Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %. Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples souffrent des plans d'austérité imposés par des gouvernements auxquels les marchés financiers n'acceptent plus de prêter quelques milliards à des taux d'intérêt inférieurs à 6, 7 ou 9 % !

Comprendre les mots de la finance Subprimes, dark pools, titrisation, sous-jacent... La crise économique charrie chaque jour son lot de termes plus ou moins obscurs. Ce lexique a pour but d'éclairer les concepts les plus abscons du monde de la finance. Subprimes, dark pools, titrisation, sous-jacent... IPO (initial public offering) : introduction en Bourse d'une entreprise.OPA (offre publique d'achat) : l'OPA est déclenchée lorsqu'une entreprise (ou une personne physique) annonce officiellement qu'elle se porte acheteuse d'actions d'une entreprise cotée en Bourse, dans le but de monter au capital et d'en prendre le contrôle.Marché primaire : lieu d'émission des nouveaux titres.Marché secondaire : lieu où un acheteur peut revendre ses titres, à un cours défini par la confrontation de l'offre et de la demande. >> Lire "Dark pools, les dérives d'une finance de l'ombre" >> Lire "Finance de l'ombre : 'les autorités ont fermé les yeux'" >> Lire "L'essor vertigineux du trading algorithmique"

Eva Joly, candidate d’Europe Écologie Les Verts à l’élection présidentielle en direct sur Radio France Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font Jeudi 25 août 2011 4 25 /08 /Août /2011 22:35 Je vous rassure tout de suite, le blog ne se lance pas dans la théologie, simplement force est de constater que nos dirigeants correspondent parfaitement à la phrase supposée du prophète des chrétiens. La multiplication des plans de contrition montre que les dirigeants n'ont encore rien compris à la nature de la crise. Ils ne cessent de l'amplifier par comportement mimétique et leur casuistique libérale est incapable d'expliquer la nature de la crise que sa propre raison a engendré. Il est vrai que ces trente dernières années les accalmies relatives ont pu faire croire à certains que la crise des années 70 était finie. "La conjoncture économique plombe la lutte contre le chômage " Si vous ne voyez pas ce qui est drôle, alors je ne peux rien faire pour vous. Faire la bise aux riches, pour taper les pauvres

Justification par la BCE du refus de la création monétaire Le 22 juin 2011 - 19:38 | 1 commentaire Au début des années 1990, le Dogme était donc installé pour de bon et, dix ans plus tard, a fini par devenir l’ADN de la Banque centrale européenne (BCE). Que nous enseigne t il ? On imagine aisément qu’un tel postulat s’appuie sur une batterie de preuves irréfutables. Dans le mot d’introduction, le président Jean-Claude Trichet écrit que « l’objectif de cet ouvrage est de présenter de façon exhaustive mais accessible les raisons pour laquelle la stabilité des prix est importante ainsi que […] l’orientation de la politique monétaire de la BCE ». Donc que dit ce document sur la création monétaire et l’inflation ? L’affaire est donc pliée ? A supposer que cette preuve soit pertinente sur la période d’observation, il est pour le moins étrange que 20 ans après les données sur la période ne soient pas fournies. Si un lobby industriel « pollueur » adoptait cette politique sur son site internet, la réaction des ONG serait immédiate et impitoyable.

EELV propose aussi le Revenu Universel pour 2012 ! Dans une interview sur France Inter ce matin de Domique de Villepin, un auditeur membre d’Europe-Ecologie les Verts pose des questions sur le « Revenu Universel » proposé par République Solidaire sous le nom de « Revenu Citoyen ». Le scoop véritable vient de l’auditeur ! En effet il confirme ce qu’on avait déjà compris, à savoir que cette mesure fondamentale qui change le paradigme économique au plus profond de son code en mettant l’homme au centre de sa refondation, est bien une des propositions phares d’EELV pour 2012 qui rejoint donc sur ce point le Revenu Citoyen de République Solidaire. Nous pouvons désormais affirmer qu’il y a un véritable choix de société à faire pour 2012 ! Une vraie raison de retrouver le chemin des urnes ! www.creationmonetaire.info – Creative Common 3.0

Banques éthiques, monnaies libres… et toi, tu fais quoi après la crise ? Pas besoin d'un plan de sauvetage à 140 milliards pour moraliser le capitalisme : monnaies libres, banques éthiques et autres outils existent pour donner un peu de sens à la finance. Doté de seulement deux banques éthiques, la France paie le prix d’une stratégie de concentration en géants mondiaux, pas très raccord avec les aspirations de moralisation du capitalisme. 5 millions d’euros de fonds propres, plus de 26 000 sociétaires / actionnaires… « D’un point de vue purement réglementaire, nous avons le droit d’être une banque de plein exercice », annonce Marc Favier, responsable du projet de développement et d’innovation de la banque éthique La Nef. Seulement voilà : la Banque de France ne veut pas. Partie de la loi de 1984, la concentration du secteur bancaire orchestré par la Banque de France a certes livré des mastodontes internationaux au secteur bancaire français, mais la prive aujourd’hui de tout réseau de banque éthique indépendant. La crise des grands condamne les petits

Banque centrale européenne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le taux de refinancement de la BCE, son principal taux directeur, est fixé à 0,050 % à compter du 10 septembre 2014 en baisse de 0,10 point ; ses deux autres taux directeurs, le taux de rémunération des dépôts est négatif, à - 0,20 % et le taux du prêt marginal est fixé à 0,3 %. La BCE avait annoncé le 18 décembre 2008, à compter du 21 janvier 2009, un rétablissement de son corridor constitué par les taux des facilités permanentes à 200 points de base (2 %) autour du taux d'intérêt des opérations principales de refinancement, contre 100 points de base auparavant. Depuis octobre 2008 et à l'instar de la plupart des banques centrales de la planète, la BCE est entrée dans un cycle de relâchement monétaire, qui se traduit principalement par une baisse de ses taux directeurs, et ce pour faire face à la récession[3]. Depuis le 4 novembre 2014, la BCE assume un rôle central dans la supervision et le contrôle des principales banques européennes.

Vers un revenu minimum européen? Par Karima Delli Bien que l'Europe soit l'une des régions les plus développées au monde, 85 millions de citoyens vivent sous le seuil de pauvreté. L'Europe n'est donc pas du tout à l'abri de la pauvreté et de l’exclusion sociale, même si celles-ci sont peuvent-être moins prononcées que dans de nombreux pays du Sud. Premier constat, celui de la disparité: les habitants des 27 Etats membres de l'Union européenne ne sont pas du tout logés à la même enseigne. Deuxième constat, celui de la dégradation des conditions de travail: en effet, 8 % des Européens (chiffres de l'UE) font partie de ceux que l'on désigne sous le vocable "working poor", les "travailleurs pauvres". Un Européen sur si est donc menacé de pauvreté, et la crise fragilise les personnes les plus exposées, les femmes, les jeunes (en Espagne, on atteint un taux record de 44% de chômage chez les moins de 25 ans), les chômeurs ou les travailleurs les moins qualifiés. Alors face à ce sombre tableau, comment y remédier? Très bien!

On va droit au “génocide financier” Thessalonique, le 16 septembre. Un homme tente de s'immoler par le feu pour protester contre le gouvernement, les banques et les partis politiques. Ainsi les Grecs “refusent d’économiser” ? Un juriste de Vienne, qui a un pied-à-terre à Athènes, les a observés au quotidien. Sa conclusion : ils économisent à en crever. On ne peut rester sans réagir aux diverses déclarations des plus hauts responsables de toute l’Europe, certaines frisant l’imbécillité, au sujet de ces "fainéants" de Grecs qui "refusent d’économiser". - Réductions des salaires et des retraites jusqu’à 30%. - Baisse du salaire minimum à 600 euros. - Hausse des prix dramatique (fioul domestique + 100% ; essence + 100, électricité, chauffage, gaz, transports publics + 50 %) au cours des 15 derniers mois. Le renflouement de l'UE repart à 97% vers l'Union - Un tiers des 165 000 entreprises commerciales ont fermé leurs portes, un tiers n’est plus en mesure de payer les salaires. - On invente de nouvelles charges.

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