Michel Eyquem de Montaigne
Écrivain français (château de Montaigne, aujourd'hui commune de Saint-Michel-de-Montaigne, Dordogne, 1533-id. 1592). Né dans un siècle politiquement troublé, Michel de Montaigne consacra la plus grande partie de sa vie à la rédaction de ses Essais, sans cesse remaniés, dans lesquels, tout en se peignant lui-même, il s'attacha à démontrer la faiblesse de la raison humaine et à fonder l”art de vivre sur une sagesse prudente, faite de bon sens et de tolérance. Ni stoïcien, ni épicurien, ni même sceptique pur, Montaigne ne se réfère aux grandes doctrines de l'Antiquité que pour jouer en définitive des unes contre les autres en une forme ouverte et dialogique, qui rend possible l'émergence d'une libre parole d'auteur. Sa touchante amitié avec Etienne de La Boétie est restée légendaire. Naissance 28 février 1533, au château de Montaigne, en Dordogne. Famille Formation Maturité Montaigne est conseiller à la cour des aides de Périgueux puis au parlement de Bordeaux (1554–1570). Mort 1. 1.1. 1.2. 1.3.
Érasme
Œuvres principales Érasme (Didier Érasme), également appelé Érasme de Rotterdam (Desiderius Erasmus Roterodamus), né dans la nuit du 27 au 28 octobre 1466[1], ou en 1467[n 1], ou 1469, à Rotterdam, mort le 12 juillet 1536 à Bâle, est un chanoine régulier de Saint-Augustin, philosophe, humaniste et théologien néerlandais, considéré comme l'une des figures majeures de la culture néerlandaise et occidentale. Il reste essentiellement connu aujourd'hui pour sa declamatio satirique Éloge de la folie (1511) mais aussi, dans une moindre mesure, pour ses Adages (1500), anthologie de plus de quatre mille citations grecques et latines, et pour ses Colloques (1522), recueil d'essais didactiques aux thèmes variés, bien que son œuvre, autrement vaste et complexe, comprenne des essais et des traités sur un très grand nombre de sujets, sur les problèmes de son temps comme sur l'art, l'éducation, la religion, la guerre ou la philosophie, éclectisme propre aux préoccupations d'un auteur humaniste. Enfance
François Rabelais
Portrait anonyme de Rabelais exposé au château de Versailles. Cette représentation est inspirée de celle de Léonard Gaultier (Chronologie collée, 1601) et de la gravure présente dans l'édition de ses œuvres de François Juste en 1542[N 1]. Ce dernier fixe un « canon » avec une barrette (bonnet carré à armature), un vêtement laïc à bordure de fourrure, un œil un peu globuleux et une petite barbe. Il est probable qu'aucune image ne soit authentique et réalisée du vivant de Rabelais. Signature Ecclésiastique et anticlérical, chrétien considéré par certains comme libre-penseur, médecin et ayant l'image d'un bon vivant, les multiples facettes de sa personnalité semblent parfois contradictoires. Son réquisitoire à l'encontre des théologiens de la Sorbonne et ses expressions crues, parfois obscènes, lui attirent les foudres de la censure des autorités religieuses, surtout à partir de la publication du Tiers Livre. En 1547, le roi Henri II succède à François Ier. — Gargantua, XIX[129]
XVIe siècle
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le XVIe siècle (ou 16e siècle) commence le 1er janvier 1501 (du calendrier julien) et finit le 31 décembre 1600 (du calendrier grégorien).→ Il s'étend entre les jours juliens 2 269 298,5 et 2 305 813,5[1],[2]. Historiquement, on considère souvent qu'il commence le 12 octobre 1492 avec la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb. Pour la France, on considère qu'il commence avec l'avènement du roi François Ier en 1515 et qu'il se termine avec l'assassinat du roi Henri IV en 1610. Certains historiens comme Bernard Quilliet, reprenant Emmanuel Le Roy Ladurie, nomment la période s'étendant de 1490 à 1560 « le beau XVIe siècle »[3]. Europe[modifier | modifier le code] Allemagne[modifier | modifier le code] Émergence du protestantisme ou culte réformé : les 95 thèses de Martin Luther (1517).1525 : échec de la Guerre des paysans en Allemagne. Angleterre[modifier | modifier le code] Espagne[modifier | modifier le code] Voir aussi Voir aussi :
12 octobre 1492 - Christophe Colomb atteint le Nouveau Monde - Herodote.net
Le vendredi 12 octobre 1492, après deux longs mois de mer, Christophe Colomb pose le pied sur une île des Bahamas. Le navigateur génois croit de bonne foi avoir atteint l'Asie des épices et pour cette raison appelle « Indiens » (habitants de l'Inde) les premiers indigènes de rencontre. La Fête de l'Hispanité Tous les ans, le 12 octobre, les habitants de l'Espagne et les communautés de langue espagnole, en Amérique du Nord et du Sud, commémorent cet événement. Six mois plus tôt, Christophe Colomb (en espagnol, Cristobal Colón) a convaincu les souverains espagnols de le soutenir dans son projet fou d'atteindre l'Asie des épices en navigant vers l'Ouest, à travers l'Océan Atlantique. Fort de leur soutien et grâce à l'aide matérielle de deux armateurs, les frères Pinzón, il a pu armer une caraque, la Santa Maria, et deux caravelles, la Niña et la Pinta. Après une escale dans l'archipel des Canaries, possession espagnole, la flotille fonce vers le sud-ouest en suivant les alizés.