Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles Sur un sujet qui me tient particulièrement à coeur, les inégalités, je vous propose aujourd’hui la traduction de cet article de Stewart Lansley du 19 mars 2012, traduit pour www.les-crises.fr par Valérie Courteau, que je remercie.Stewart Lansley est chercheur à l’Université de Bristol et auteur de «The Cost of Inequality : Why Economic Equality is Essential for Recovery », Gibson Square, 2012. Au cours des trente dernières années, une part croissante du gâteau économique mondial a été « colonisée » par les pays riches. C’est cette concentration de revenus qui est la véritable cause de la crise actuelle. Elle a créé les conditions du krach de 2008 et maintenant nous conduit dans une ère de crise quasi-permanente. L’orthodoxie économique des 30 dernières années tient qu’une dose sévère d’inégalité amène les économies à la pleine croissance de façon plus efficace et plus rapide. Depuis les trente dernières années, nous avons exploité un modèle économique défectueux. Stewart Lansley
La pauvreté progresse en France 6 septembre 2016 - La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2014, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million au seuil à 50 % du revenu médian comme au seuil de 60 %, principalement sous l’effet de la progression du chômage. La France compte 5 millions de pauvres au seuil à 50 % du revenu médian [1] et 8,8 millions à celui de 60 %, selon les données 2014 de l’Insee (dernière année disponible). Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,1 %, dans le second de 14,1 %. Au cours des dix dernières années (2004-2014), le nombre de pauvres a augmenté de 950 000 au seuil à 50 % et de 1,2 million au seuil à 60 %, ce qui représente une progression de 1,2 point dans les deux cas. La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. Ce phénomène n’est pas dû à une inversion de tendance. Graphe plein écran Photo / © defun - Fotolia.com
30 Artistic and Creative Résumés In these tough economic times, many designers find themselves applying for jobs and freelance gigs on a regular basis. So, how can we stand out from the rest and grab the attention of a design agency when they’re usually bombarded with hundreds of applications? The best way to do this is in the design of your resume. Assuming that you have the skills that they’re looking for, a striking and visually appealing resume will go a long way at getting you the creative job that you want. In the worst case scenario, it will at least buy you a few seconds by catching the eye of a recruiter and may become the difference between getting hired or not. In this article, we’ll take a look at 30 creative resumes that can inspire you to think outside the box when designing your own resume. This post is sponsored by Sensational Jobs, the job board for designers. Which ones were your favorites?
A 75 % les riches partiront ? Mais qu’ils partent donc, ils ne nous manqueront pas. Ils sont très remplaçables, leur fortune est inutile à l’économie, et elle est un trouble à l’ordre public. Ah oui : en partant, qu’ils n’oublient pas de déposer leur passeport à la porte. Avant de la prendre. Les faux-semblants de la gauche serpillière Il y a suffisamment de raisons d’être affligé de la campagne du candidat « socialiste » — qui ne trouve mot à redire au traité MES [1] institutionnalisant les principes de l’« ajustement structurel », promet de renégocier le TSCG [2] avec la franchise d’un trafiquant de voitures d’occasion, fait des moulinets contre la finance avant de se rendre à Londres jurer l’innocuité de ses intentions réelles — il y a, donc, suffisamment de raisons d’affliction pour ne pas noter le moindre tressaillement du gauchomètre, dont tous les tracés étaient restés jusqu’ici absolument plats. Les « impossibilités » du mauvais vouloir À négligeable, négligeable et demi...
Qui est riche et qui est pauvre en France ? 26 janvier 2016 - Quels sont les seuils de pauvreté, de richesse et le niveau de vie en France ? L’Observatoire des inégalités publie les toutes dernières données. A quel niveau de revenu cesse-t-on d’être pauvre ou devient-on riche ? Délimiter des frontières de niveaux de vie est essentiel pour qui veut comprendre la société. Qui est considéré comme pauvre ? Si l’on retient le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian , une personne seule est considérée comme pauvre si elle vit avec moins de 760 euros par mois (données 2013). Qui appartient aux catégories populaires ? Si l’on définit les catégories populaires comme les 30 % du bas de l’échelle des revenus, elles perçoivent par mois au plus 1 239 euros pour une personne seule, 2 371 euros pour un couple sans enfant et 3 189 euros pour un couple avec deux enfants. Qui fait partie des classes moyennes ? Qui est aisé ? On qualifie d’« aisés » ceux qui se situent parmi les 20 % les plus riches. Et les riches ? En conclusion
Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles Dans cette très intéressante interview, traduite pour nous par Valérie Courteau, l’économiste senior au FMI Michael Kumhof revient sur le lien entre la crise et les inégalités. En annexe, j’ai repris 2 de ses articles. “Sauf à réduire les disparités de revenus, l’effondrement financier à venir est inévitable, affirme l’économiste Michael Kumhof. Les packages de sauvetage du FMI sont généralement associés à des “ajustements structurels”, à la privatisation et à la libéralisation. Kumhof considère que la cause principale de la crise financière en 2008 et la crise de la dette en 2011 est l’accroissement des inégalités, en particulier aux États-Unis. Dans un article coécrit avec Romain Rancière en 2010, Kumhof fait valoir que l’augmentation des écarts de revenus a conduit à une augmentation des ratios d’endettement des ménages. Kumhof apparaît comme un économiste théoricien typique. Néanmoins, il est arrivé à une conclusion qui contraste avec tout ce à quoi le FMI a déjà été associé. et :
Économie - Les inégalités entre ménages dans les comptes nationaux - Des écarts plus marqués sur les revenus que sur la consommation Imprimer la page Des écarts plus marqués sur les revenus que sur la consommation Maryse Fesseau, département des Comptes nationaux, Insee Vanessa Bellamy et Émilie Raynaud, département des Prix à la consommation, des ressources et des conditions de vie des ménages, Insee Résumé En 2003, les 20 % de ménages les plus aisés disposent de 40 % du revenu disponible, la part du revenu reçue par les 20 % les plus modestes atteignant quant à elle 8 %. Sommaire Encadré Aller au-delà du ménage «moyen» Publication Plus de 80 % du revenu disponible dédié à la consommation En 2003, en France métropolitaine, un ménage dispose d’un revenu disponible annuel par unité de consommation de 24 910 euros en moyenne. L’analyse du compte des ménages selon le niveau de vie, la composition familiale, l’âge ou la catégorie socioprofessionnelle permet de relier description macroéconomique et réalité vécue au niveau individuel (encadré). Retour au sommaire Alimentation, loisirs et culture : une forme de « marqueurs sociaux »
LE MONDE-ÉCONOMIE, La machine à concentrer la richesse, lundi 6 – mardi 7 février 2012 La machine à concentrer la richesse Dans une allocution prononcée le 12 janvier, Alan B. Krueger, président du Conseil des conseillers économiques du président Obama, a examiné « La montée et les conséquences de l’inégalité aux États-Unis ». Alors que de 1947 à 1979, les revenus de l’ensemble de la population américaine croissent annuellement d’un peu plus de 2%, toutes catégories économiques confondues, sur la période qui s’étend ensuite de 1979 à 2010, les 20% les plus riches voient leurs revenus bruts augmenter de 1,2% par an, alors que, parallèlement, ceux des 20% les plus pauvres baissent eux de 0,4%. À quoi attribuer le creusement des écarts ? Les disparités dans la répartition des revenus et du patrimoine ne doivent pas être considérées comme de simples curiosités : la concentration excessive de la richesse grippe la machine économique jusqu’à provoquer son arrêt par deux effets combinés.
Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles Je le reposte, terminant la série dans les prochains jours… Après ce long détour outre-Atlantique, nous conclurons cette analyse des inégalités par la France, en reprenant la même trame d’analyse que pour les États-Unis, afin de faciliter les comparaisons. Il convient également de souligner la pauvreté des informations fournies par l’administration fiscale et l’INSEE sur les hauts revenus (et les revenus en général), et a contrario la richesse du travail mené par Thomas Piketty et Camille Landais dans l’analyse des inégalités. Analysons aujourd’hui l’indice de Gini, qui est un excellent indicateur des inégalités de revenus, et qui a été présenté dans ce billet : Les informations sur l’indice de Gini en France sont lapidaires. Ceci s’observe sur les graphes suivants présentant les niveaux de vie. Lecture : 10 % des français ont un niveau de vie de moins de 10 012 € par an, avec une moyenne de 7 698 €. Lecture : le premier décile gagne 4 % du total des revenus, soit 640 € par mois A suivre…