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Données personnelles : pourquoi Facebook et les autres annoncent-ils des mises à jour ?

Données personnelles : pourquoi Facebook et les autres annoncent-ils des mises à jour ?
«Nous mettons à jour nos conditions d’utilisation», ou «nos conditions de service», ou «notre politique de confidentialité» : ces dernières semaines, les messages de ce type se sont accumulés dans nos boîtes mail. Une bonne occasion, au passage, de faire le compte du nombre (parfois affolant) de services en ligne auxquels nous avons souscrit au fil de nos vies numériques. Pourquoi cette déferlante ? Tous ne le mentionnent pas, mais l’explication, c’est l’entrée en application, le 25 mai, d’un texte européen : le règlement général sur la protection des données (RGPD). D’ici là, les acteurs qui collectent et utilisent des données personnelles doivent s’être mis en conformité avec ce texte, qui leur impose de nouvelles obligations et renforce les droits des utilisateurs. D’où vient ce règlement ? A lire aussiL’Europe s’accorde sur la protection des données personnelles Qui est concerné ? Qu’est-ce que ça change pour les internautes ? Information et consentement «Portabilité» et droit à l’oubli

Quelle(s) orientation(s) pour la souveraineté numérique française? – C'est Données ! En janvier de cette année sortait le livre réalisé sous la direction de Pauline Türk et Christian Vallar intitulé La souveraineté numérique. Le concept, les enjeux. Issu des travaux réalisés sous l’égide de l’Association Française de droit constitutionnel, l’ouvrage interroge dans un premier temps la définition de ce concept émergent et parfois controversé puis s’attache à en étudier les enjeux, les objectifs et les méthodes. Définir précisément la « souveraineté numérique » apparaît ardu, comme l’explique Pauline Türk à Hugo Bonnaffé : Le concept reçoit, il est vrai, plusieurs acceptions, selon que la souveraineté numérique est revendiquée par les États, les multinationales ou les utilisateurs. Aussi, il a semblé pertinent de circonscrire notre observation au territoire Français et d’étudier son acception au prisme des publications officielles. La souveraineté nationale : une histoire ancienne, une redéfinition récente 50 nuances de souveraineté numérique WordPress: J'aime chargement…

La Place de l'auteur dans l'univers académique Le 28 juin 2016, la 8e Journée du livre électronique organisée par la cellule E-Book de Couperin a réuni plus de 180 professionnels du livre et des bibliothèques sur le sujet « L'innovation et l’expérimentation autour du livre électronique : les auteurs et les éditeurs dans l’univers académique ». En introduisant la journée, Jean-Yves Mollier (Professeur à l'université de Versailles Saint Quentin) rappelle que l’auteur est maintenant défini par un environnement technique nouveau : de nouveaux intervenants (Amazon, Google Books) prennent la place traditionnelle des éditeurs ou des critiques et des journalistes (blogs et réseaux sociaux). La chaîne du livre électronique académique diffère du livre académique papier sur trois points : la place de l’éditeur dans la chaîne de publication, des stratégies éditoriales innovantes, et enfin le prêt numérique et la lecture partagée. L’autoédition est-elle une solution ? Pourtant, les livres autoédités ne sont pas encore proposés en bibliothèque.

Valorisation de la production académique La mission « thèses » à l’Abes Le ministère chargé de l’Enseignement supérieur mène depuis plusieurs décennies une politique volontariste en matière de thèses, qu’il s’agisse de leur signalement, de leur conservation ou de leur diffusion, de valoriser la recherche ou de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes docteurs. À la faveur de la révision générale des politiques publiques (RGPP), le MESR 1 s’est recentré sur sa mission de pilotage stratégique. Appelé à devenir « une administration de mission, stratège, innovante, transparente 2 », activités opérationnelles ont été transférées à d’autres opérateurs, dont l’Abes, agence nationale. Abes • Agence bibliographique de l’enseignement supérieur ANRT • Atelier national de reproduction des thèses CCSD • Centre pour la communication scientifique directe Cines • Centre informatique national de l’enseignement supérieur

Archives ouvertes, archives institutionnelles et protocole français « Les archives ouvertes, lit-on dans la plaquette de présentation diffusée en 2006 et disponible sur le site Archives ouvertes 1, reposent sur la mise en place de serveurs où sont déposés et sauvegardés les documents issus de la recherche (projets d’articles, textes soumis pour publication, articles publiés…). La possibilité d’enregistrer les versions successives d’un texte enrichit la notion de document scientifique et peut donner naissance à de nouvelles pratiques d’écriture de chercheurs. Les archives ouvertes permettent d’accélérer la communication scientifique et de l’ouvrir gratuitement à tous les chercheurs qui ont accès à l’Internet. Cet accès libre et immédiat accroît la visibilité et souvent l’impact des résultats de la recherche. » Un protocole français a été mis en place « pour une approche coordonnée, au niveau national, pour l’archivage ouvert de la production scientifique 2 ». Le contexte européen L’architecture de DARE sert de modèle au projet Driver. La communication

Open Access et nouvelles formes de publication scientifique A l’occasion de l’inauguration du portail Hal (Hyper Articles en Ligne) de l’Université Paris Nanterre, s’est tenue une journée d’étude dédiée à l’Open Access et aux nouvelles formes de publications scientifiques. Alors que l’Open Access connaît un essor international, cette journée d’étude a été l’occasion d’analyser le paysage de l’édition numérique tout en échangeant sur différentes expériences. Comment s’organise actuellement l’édition en Open Access, quelles initiatives sont prises et quelles sont ses perspectives ? Toutes ces interrogations permettent de nourrir le débat sur l’avenir de l’édition scientifique. La journée d’étude a été introduite par la présentation du portail Hal par Isabelle Rivoal (vice-présidente en charge des politiques documentaires, diffusion et valorisation scientifiques à l’Université Paris Nanterre). Lionel Maurel a présenté la loi pour une République numérique, adoptée le 7 octobre 2016.

Rédiger pour être publié ! Conseils pratiques pour les scientifiques « Publish or perish », qu’on peut avantageusement traduire en français par « Publier ou périr » pourrait être la devise de l’équipe du Bulletin des bibliothèques de France. C’est, à tout le moins, une antienne désormais bien connue pour qualifier la production documentaire issue de la recherche scientifique, où le chercheur se voit essentiellement jugé (c’est le bruit qui court), non sur la qualité de ses recherches, ni même sur la qualité des publications qui en sont issues, mais sur leur nombre et sur leur influence – en terme de citations dans d’autres revues notamment. Petit mais costaud Le petit, par la taille, mais costaud par le contenu, ouvrage d’Eric Lichtfouse, Rédiger pour être publié ! Le ci-devant est docteur en géochimie organique, chercheur à l’Inra (Institut national de recherche agronomique) et surtout éditeur en chef des sans doute estimables (j’avoue que…) revues Agronomy for sustainable development et Environmental chemistry letters. Aller droit au but 10 commandements

La Diffusion des thèses électroniques Le groupe Recherche de l’Association des professionnels de l’information et de la documentation (ADBS), créé en janvier 2005 autour des problématiques de l’IST (information scientifique et technique), a organisé le 7 juillet dernier, à l’amphithéâtre Poincaré du ministère délégué à la Recherche, une journée d’étude sur la diffusion des thèses électroniques. Diane Le Hénaff (Institut national de la recherche agronomique, Inra) introduisit les débats en soulignant que cette diffusion, choix politique du ressort de chaque établissement, répond à l’objectif de rendre visible et accessible à toute la communauté scientifique un document scientifique validé mais non publié. État des lieux et perspectives La France compte 312 écoles doctorales et 10 000 thèses sont soutenues chaque année. La Direction de l’enseignement supérieur est responsable de l’application des textes réglementaires relatifs au dépôt, au signalement et à la diffusion des thèses.

7émes journées Science Ouverte Couperin. 100 % open access : initiatives pour une transition réussie Si l'édition 2018 des Journées Science Ouverte (JSO) 1 était bien le septième événement organisé par Couperin, c’était aussi le premier à porter ce titre. Dans son mot d'accueil, Jean-Pierre Finance, président de Couperin, a retracé l'évolution du concept, depuis la première journée d'étude en 2005, consacrée aux archives ouvertes (AO), journée qui prendra de l'ampleur pour se transformer en 2013 en Journées Open Access (JOA), et dont l'avant-dernière édition, en 2015, avait pour titre – prémonitoire, selon Jean-Pierre Finance – « la science ouverte en marche ». La science ouverte doit devenir la stratégie par défaut Il revenait à Vanessa Proudman, directrice de SPARC Europe, de prononcer la conférence introductive. Jean-Pierre Finance a ensuite présenté les actions de promotion de la science ouverte au niveau européen. Pour un accès ouvert équilibré : un combat de tous les acteurs scientifiques Initiatives des communautés disciplinaires Un accouchement difficile

1 - Les limites du concept conventionnel d’auteur ou Authorship / Reconnaître tous les contributeurs / Etre auteur.e / Avant de publier / Aide à la publication Le concept conventionnel d’auteur (Authorship, paternité d’une publication) est de plus en plus difficile à appliquer à une publication scientifique : les produits de la recherche se diversifient (données, bases de données, modèles, logiciels), les collaborations se diversifient, le nombre de collaborateurs augmente, la responsabilité des résultats est répartie entre collaborateurs chacun très spécialisé dans son domaine, les sujets de recherche sont complexes et de plus en plus interdisciplinaires. Les quatre critères reconnus pour la paternité d’une publication ne permettent pas à tous les collaborateurs de s’y retrouver. De même, la mention des contributeurs dans la rubrique Remerciements (Acknowledgements) ne résout pas la question de leur paternité ni celle de leur reconnaissance académique. Pour mémoire, voici les quatre critères pour être auteur (voir fiche CoopIST : Définir les auteurs d’un projet de publication) :

ODbL et CC-by-SA… cousines, mais pas jumelles ! – Christian Quest Et la CC-BY-SA 4.0 ? A première vue, depuis sa version 4.0, on pourrait la considérer équivalente à l’ODbL, mais ce serait une erreur. Ces deux licences comportent en effet une clause de partage à l’identique, mais il faut un petit peu plus creuser le sujet pour voir qu’il y a au moins une grosse différence. L’ODbL ne couvre que les bases de données. Son partage à l’identique se propage uniquement à des bases de données, mais pas du tout aux œuvres produite à partir de ces bases de données (ce sont les “produced work” dans la licence). Le cas typique est bien connu avec les données géographiques OpenStreetMap. D’autres fonds sont disponibles en CC-BY, CC0, voire sous licences commerciales (cas des cartes Michelin). Quant à elle, la CC-BY-SA 4.0 peut s’appliquer à différents types d’œuvres, y compris aux bases de données. Incompatibilité sur les bases de données Une autre bonne raison de ne pas la voir figurer dans la liste fixée par décret. CC-BY-SA, oui mais… Que choisir alors ?

Vers une libération des usages pédagogiques en ligne Le droit d’auteur est une matière souvent désespérante tant parait encore important le fossé entre les possibilités offertes par le numérique en matière d’accès à la connaissance et les restrictions juridiques qui entravent toujours ce potentiel. La frustration est particulièrement importante en ce qui concerne les usages pédagogiques pour lesquels Internet pourrait offrir de formidables opportunités. Mais ils sont organisés en France sur la base d’une exception au droit d’auteur qui, si elle s’est un peu élargie au fil du temps depuis son introduction dans la loi en 2006, reste encore largement inadaptée dès qu’il s’agit de réutilisation et de diffusion de contenus sur Internet. Mais… On est décidément jamais à l’abri d’une bonne surprise et c’est au niveau de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) qu’une avancée décisive est peut-être en train de se dessiner. Communication à un nouveau public ? L’importance du contexte pédagogique et non-lucratif WordPress: J'aime chargement…

Projet de loi Valter : un (tout) petit pas pour l’opendata Les partisans de l’open data n’auront pas eu le cadeau escompté au pied du sapin : voté définitivement au Sénat ce jeudi 17 décembre, le projet de loi Valter transposant la directive public sector information (PSI) de 2013 n’est pas à la hauteur de leurs espérances. Pour reprendre les termes de Paul Molac, député écologiste : Si la loi prévoit la gratuité des données, l’essentiel du texte consiste à en lister les nombreuses exceptions. Présenté en catimini le 31 juillet, examiné en procédure accélérée, ce texte a des allures de vilain petit canard mal-aimé de l’open data, ne serait-ce que par son existence même : initialement, la directive PSI devait être transposée dans le cadre du projet de loi Lemaire, examiné le 19 janvier prochain au Parlement. L’argument avancé pour le dissocier ? La Commission européenne avait envoyé une notification à la France car la date limite de transposition tombait mi-juillet. Le choix d’une transposition a minima a été justifié par deux arguments.

RGPD : les 9 principales mesures qui encadreront votre vie numérique Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) comporte des avancées sur la collecte et le traitement des données personnelles. Pour l’internaute, cela se traduit par de nouveaux droits ou des droits renforcés. Voici les principales mesures qu’il faut retenir. Cela fait maintenant un an que le Règlement général sur la protection des données (RGPD) a été appliqué. Certaines mesures s’adressent aux professionnels et aux juristes, comme les certifications de conformité au RGPD (article 42), la définition du consentement (4.11), l’obligation de faire des études d’impact en cas de risque (35), l’obligation de faire du « privacy by design » par défaut (25) et la mise en place du délégué à la protection des données (37 et suivants). Il y a toutefois au fil des 99 articles du texte des dispositions qui revêtent une importance particulière du point de vue de l’internaute. Le consentement de l’internaute CC Catkin La mesure est inscrite à l’article 7 du RGPD. Inscription d’un enfant

AI for Open data. L’intelligence artificielle au service des données ouvertes Alors nous avons décidé de prendre les choses à bras le corps. Nous avons constitué, depuis le début de l’année, une cellule recherche et développement (R&D) au sein de Datactivist. Son objectif est de contribuer à lever tous les freins à l’ouverture et à la réutilisation des données, quelle que soit leur nature (juridique, sociale, culturelle, technologique…). Bien sûr, nos moyens sont modestes ; nous n’allons pas tout de suite explorer toutes les directions. Dans un premier temps, l’essentiel de nos efforts se portera sur le domaine STS (science and technology studies), en nous intéressant notamment aux usages de la loi CADA (accès aux documents administratifs) et au fonctionnement de cette commission (chantier piloté par Samuel Goëta), et sur le machine learning et la data science.

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