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Grèce : la Démocratie

Grèce : la Démocratie
C'est en 507 avant J.C. qu'est née la démocratie dans la cité. Les grands principes de ce régime politique (littéralement "gouvernement par et pour le peuple") n'ont aujourd'hui pas changés. À l'époque, environ 40.000 personnes sur les 250.000 qui peuplaient l'Attique étaient des citoyens, c'est à dire qu'il avaient plus de 20 ans, qu'ils étaient de sexe masculin, libres (non-esclaves) et nés de parents athéniens. Ceux-là, et ceux-là seulement, avaient le privilège de siéger à "l'Ecclésia" (l'assemblée du peuple). Comment étaient représentés tous les citoyens ? C'est simple : chaque village s'appellait une dème. Les débats Chaque tribu élisait 50 représentants à l'Ecclésia : ils étaient nommés pour un an. Liturgies et mishtoï Il y avait bien sûr de nombreuses différences de revenus entre les citoyens, car ceux-ci pouvaient aussi bien être médecins qu'agriculteurs. La justice Il y avait à Athènes un tribunal du peuple, appellé l'Héliée. Devoirs du citoyen athénien L'ostracisme Related:  DémocratieDEMOCRATIE PARTICIPATIVE

Qu'est-ce que la démocratie La démocratie est un régime politique dont le principe est celui du gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Il s’oppose à des régimes où le pouvoir est détenu par une seule personne, la monarchie absolue par exemple, ou par un petit groupe d’individus, ce que l’on appelle l’oligarchie. Plusieurs formes d’exercice du pouvoir par le peuple (l’ensemble des personnes ayant le statut de citoyen) sont possibles. On parle alors de démocratie directe ou de démocratie représentative, cette dernière étant la plus répandue. Dans le cadre d’une démocratie représentative, les citoyens élisent des représentants qui vont exercer le pouvoir en leur nom : ce sont des élus. En France, nous trouvons des représentants à plusieurs niveaux : local (une commune, un département, une région) ou national (Assemblée nationale, présidence de la République). Le droit de vote accordé aux citoyens ne suffit pas pour qualifier un régime politique de démocratique. Auteur : Agnès Maillard et Fatima Akkacha

La démocratie participative en France : repères historiques 1. Années 1960/70 : Les luttes urbaines Même si l’entre-deux guerres avait déjà connu des manifestations de participation directe des citoyens à la gestion directe des municipalités, c’est dans la France des Trente glorieuses qu’un véritable mouvement dans ce sens a pris forme. En effet, la reconstruction à cadence forcée d’après guerre s’est accompagnée d’une prolifération de banlieues et de grands ensembles sociaux excentrés et sous-équipés en écoles, transports collectifs, services publics ou administratifs, et espaces verts. Face aux frustrations et même aux sentiments grandissants de révolte que ce délaissement suscite dans un pays en plein re-développement, la première réaction organisée prend forme sur le terrain du cadre de vie au début des années 1960 à travers la création dans les villes de banlieue de dizaines de groupes d’action municipaux (GAM). Parallèlement, la démarche plus coopérative des GAM produit quelques effets sur le plan local. 2. 3. 3.1. 3.2. 4.

Cornelius Castoriadis et la création politique Cornelius Castoriadis et la création politique comme invention de nouvelles façons de vivre Aux amis des séminaires de Castoriadis, 1986-1995 [/one_half] Approche de l’œuvre de Castoriadis Je résumerai en quatre points les caractéristiques de l’approche de l’œuvre de Castoriadis dans cet exposé. Je présenterai les idées de Castoriadis en prenant en considération la globalité de son œuvre. Nous abordons la pensée d’un auteur qui a toujours soutenu que, même quand nous jugeons la société présente, nous sommes dans celle-ci, et qui reconnaît explicitement que, dans une société en « crise », « notre pensée ne peut être elle-même qu’en crise ». « C’est à nous d’en faire quelque chose », ajoute-t-il.[1] Ce « nous » nous inclut nous-mêmes, nous tous, aujourd’hui. La globalité de l’œuvre En préparant cette intervention, j’ai à nouveau survolé l’intégralité des écrits de Castoriadis ainsi que ce qui a été écrit sur lui. Un penseur politique original L’examen critique de ses positions I.

FRANCE CULTURE 17/12/18 Référendum d'initiative citoyenne : quels modèles étrangers inspirent les "gilets jaunes" ? C'est désormais l'une des principales revendications des _"gilets jaunes" : le référendum d'initiative citoyenne, le "RIC", a fait son apparition sur les pancartes et les banderoles des manifestants lors de l'acte V du mouvement, samedi 15 décembre. Sur les marches de l'Opéra Garnier à Paris, notamment, certains porte-paroles des manifestants l'ont réclamé au micro des médias. Le RIC, ce Graal qui rendrait le pouvoir au peuple en donnant le droit aux citoyens de proposer ou d'abroger une loi, voire de modifier la Constitution et de révoquer un élu. Mais dans les faits, l'idée n'est pas si simple à mettre en œuvre : elle existe déjà dans la Constitution mais ses conditions de mise en application sont tellement strictes que le "référendum d'initiative partagée" n'a jamais été utilisé. Que veulent les "gilets jaunes" exactement ? Le référendum abrogatoire : "je ne suis pas d'accord avec cette loi, je souhaite sa suppression !" Qu'est-ce qui existe en France pour l'instant ? Le modèle suisse

– 500 av. J.C. L’ATHÉNES de L’ANTIQUITÉ ou LE POUVOIR POLITIQUE AUX MAINS DES GENS ORDINAIRES De manière non étonnante, c’est une révolte des gens ordinaires (et notamment des petits fermiers) qui a conduit l’Athènes antique a abolir le système politique aristocratique (le pouvoir d’une élite) pour mettre en place, grâce à une nouvelle constitution, le pouvoir du peuple – la démocratie. La démocratie à l’époque ne peut être que directe : dans le cas contraire, on l’appellerait aristocratie ou oligarchie. C’est l’Assemblée du peuple (où généralement 6000 personnes se rassemblaient, tous les 10 jours en moyenne), ouverte à tous les citoyens et où chacun peut s’exprimer, qui décide de la politique de l’État (politique étrangère, décisions politiques importantes…), par vote à la majorité après débats et discussions. Cet article sur la démocratie athénienne antique est tirée du livre passionnant et très facile à lire du professeur danois Mogens H. Hansen, La démocratie athénienne à l’époque de Démosthène (2). Athènes, 507 av. (1) Mogens H. (2) Mogens H. (3) Ibid, p. 53 (4) Ibid, p. 58

« Démocratie », par Nicolas Grimaldi • Les idées, Démocratie, Grimaldi C'est le plus paradoxal des régimes politiques. Quoiqu'il soit unanimement célébré, le grand art des constitutions a toujours consisté à s'en garder. « Tout pour le peuple, mais rien par le peuple », avait prévenu Voltaire, avant qu'aucune expérience ne l'en eût vraiment instruit. La démocratie, il n'est aujourd'hui jusqu'aux monarchies qui ne s'en réclament. Et, en effet, connaît-on pays plus démocratiques que la Grande-Bretagne, l'Espagne, la Hollande ou la Suède ? Qui, par ailleurs, s'est jamais prétendu plus démocrate que l'autocrate auquel des élections ont confié pour cinq ou six ans un pouvoir sans limites et sans contrôle, tel qu'on l'observe en France et, mieux encore, en Russie ? On a même vu, lors du dernier demi-siècle, les régimes les plus despotiques se réclamer tellement de la démocratie qu'ils la revendiquaient deux fois. Car la première chose à savoir, comme nous le rappelle Rousseau, c'est que la démocratie n'existe pas.

Définir la démocratie 5 Étymologiquement la démocratie est issue du terme grec demos-kratos qui désigne le gouvernement de tous, c’est-à-dire la souveraineté collective, par opposition au gouvernement de quelques-uns (aristocratie) et au gouvernement d’un seul (monocratie). L’on peut sans doute prétendre qu’une définition étymologique n’est pas forcément vouée à l’éternité mais l’on doit tout de même convenir que l’usage constant et commun de l’étymologie d’un terme permet d’en déterminer assez rigoureusement le sens. L’usage politique et juridique du terme ne s’est effectivement jamais écarté de ce sens premier : la démocratie c’est le pouvoir du peuple, c’est-à-dire, concrètement, de l’ensemble des citoyens statuant majoritairement. 6 Les penseurs politiques sont restés fidèles à la définition des auteurs anciens. 15 L’époque contemporaine est indéniablement marquée par une explosion de l’utilisation du terme démocratie que l’on rencontre généralement abondamment adjectivée.

Petite histoire du tirage au sort en politique En France, il est courant de « tirer les rois » à l’épiphanie [1]. Les origines de cette coutume remontent au moins aux Saturnales, la principale fête romaine. De nature carnavalesque, elle avait lieu après le solstice d’hiver, dans les 12 jours intercalaires entre le cycle solaire et le cycle lunaire. Banquets et orgies se multipliaient alors. Anthropologues et historiens ont longuement débattu sur ce récit, qui relève sans doute plus du mythe que de la réalité historique [5]. À l’heure où le tirage au sort semble revenir après des siècles d’éclipse dans des centaines, voire des milliers d’expériences politiques [6], il est intéressant de s’interroger sur la façon dont cette procédure a été utilisée dans le passé. Des origines anciennes Si les passages faisant mention du tirage au sort sont fort rares dans le Nouveau Testament, elles sont en revanche assez nombreuses dans l’Ancien Testament, témoignant d’un usage assez fréquent de cette procédure dans les tribus juives. Les jurys

République et Démocratie Quelles sont les différences entre République et Démocratie ? Eléments de définition On mélange souvent ces deux termes, qui ont pourtant une signification et une histoire différentes. République contre monarchie Pendant des siècles, la France a vécu sous le régime de la monarchie, régime politique où le pouvoir est détenu par un seul homme. Démocratie contre tyrannie La Démocratie est née à Athènes au cours de l'Antiquité, en opposition à la tyrannie, régime politique où le pouvoir était détenu par un seul homme. La République est une démocratie en France On distingue donc République et Démocratie par l'origine de ces mots et par leur histoire. Une République n'est pas forcément une démocratie et inversement Si les deux termes sont proches, ils ne sont pas forcément identiques.

En Europe, la démocratie en crise : retrouvez notre série en six épisodes Longtemps, les populistes et l’extrême droite ont voulu en finir avec l’Union européenne. Cela n’a plus été le cas lors de la campagne pour les dernières élections européennes de mai 2019. Les déboires britanniques depuis le référendum sur le « Brexit » de 2016 y sont évidemment pour quelque chose. Même les partis eurosceptiques ou europhobes ne se risquent plus à proposer un référendum sur la sortie de l’UE ou de l’euro. Mais si l’Europe n’est plus dans le viseur des forces souverainistes radicales, c’est aussi et surtout parce que leur cible principale est désormais la démocratie. La démocratie libérale représentative est la « marque de fabrique » de l’Europe, sa valeur ajoutée, dans un monde de plus en plus gagné par l’autoritarisme. Remise en cause de la liberté d’expression Mais la démocratie en Europe ne se porte pas bien. Discrédit des élites Episode 1. Episode 2. Le Monde Application La Matinale du Monde Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer

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