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Comment internet modifie notre cerveau

Comment internet modifie notre cerveau
"Mon vieux cerveau me manque." Nicholas Carr, 52 ans, essayiste américain, n'a rien d'un réac allergique au web. Les nouvelles technologies, au contraire, c'est sa spécialité. Entre son blog, son Twitter, son Facebook, Carr était même un accro. Pourtant, en 2007, "le serpent du doute s'est inséré dans [son] éden numérique". Carr avait l'impression désagréable que "quelqu'un ou quelque chose bricolait (...) son cerveau ". Au Ve siècle av. Google rend-il Alzheimer ? "Le cerveau humain est un ordinateur obsolète qui a besoin d'un processeur plus rapide et d'une mémoire plus tendue." Surfer nous rend-il hyperactifs ? Scène de famille ordinaire. Tous hyperactifs, hyperconnectés... et hyper-impatients ? "Je ne supporte plus d'écouter des messages vocaux sur mon téléphone, je n'utilise plus que les SMS. Mais où se réfugierait aujourd'hui un moine copiste irlandais ? "Notre mémoire de travail est souvent en surchauffe, dit Jean-Philippe Lachaux. Internet drogue-t-il notre cerveau ? Eh oui ! Related:  Impact numérique sur processus sociocognitifs

Recherche documentaire Internet et Google vont-ils finir par nous abrutir ? Voici la traduction d’un article assez passionnant qui a connu un bel impact dans la sphère anglophone au moment de sa mise en ligne cet été. Son titre choc Is Google Making Us Stupid ? est un peu trompeur car il s’agit bien moins de charger l’emblématique Google que de s’interroger sur les transformations profondes induites par internet et les nouvelles technologies, transformations qui peuvent aller jusqu’à modifier nos perceptions, nos modes de pensée, voire même notre cerveau. Prenons le Framablog par exemple. Il possède, merci pour lui, d’assez bonnes statistiques d’audience globales, mais lorsque l’on se penche sur la moyenne du temps passé par page, c’est la grosse déprime car cela ne dépasse que trop rarement les deux minutes, intervalle qui ne vous permet généralement pas d’y parcourir les articles du début à la fin. Mais il y a peut-être aussi une autre explication. Allons plus loin avec l’objet livre (que nous défendons d’ailleurs avec force et modestie sur Framabook).

Comment internet modifie notre cerveau "Mon vieux cerveau me manque." Nicholas Carr, 52 ans, essayiste américain, n'a rien d'un réac allergique au web. Les nouvelles technologies, au contraire, c'est sa spécialité. Entre son blog, son Twitter, son Facebook, Carr était même un accro. Pourtant, en 2007, "le serpent du doute s'est inséré dans [son] éden numérique". Carr avait l'impression désagréable que "quelqu'un ou quelque chose bricolait (...) son cerveau ". Au Ve siècle av. Google rend-il Alzheimer ? "Le cerveau humain est un ordinateur obsolète qui a besoin d'un processeur plus rapide et d'une mémoire plus tendue." Surfer nous rend-il hyperactifs ? Scène de famille ordinaire. Tous hyperactifs, hyperconnectés... et hyper-impatients ? "Je ne supporte plus d'écouter des messages vocaux sur mon téléphone, je n'utilise plus que les SMS. Mais où se réfugierait aujourd'hui un moine copiste irlandais ? "Notre mémoire de travail est souvent en surchauffe, dit Jean-Philippe Lachaux. Internet drogue-t-il notre cerveau ? Eh oui !

Document de collecte Des professeurs documentalistes initient les élèves, dans le cadre d’une formation à la recherche documentaire, à l’utilisation du document de collecte qui s’appuie sur leur pratique du Copié/collé tout en gardant la trace des documents glanés sur le web. Cette méthode est fondée sur l’étude de Nicole Boubée « Le rôle des copiés-collés dans l’activité de recherche d’information des élèves du secondaire » Deux idées directrices : lorsque nous cherchons sur internet, notre questionnement se construit au fur et à mesure de nos lectures. La méthode s’appuie sur la pratique que les élèves ont du copié/collé pour la faire évoluer vers une appropriation méthodologique maîtrisée. Le concept "document de collecte" a été relayé et la méthode déjà mise en pratique à nouveau explicitée : La RD en utilisant la présentation du document de collecte Carte mentale sur Tic Tac Doc représentant la place du document de collecte dans le processus de recherche documentaire.

Pourquoi l'internet nous aspire irrésistiblement dans un trou noir Temps de lecture: 2 min «Regarder ma page Facebook ne prend qu'une minute». Qui n'a pas entendu prononcer ses mots chaque jour par des dizaines de personnes et ne les a pas prononcé soi même… pour au final passer des heures à regarder des vidéos de chats, à commenter la qualité d'un déjeuner, à chercher sur Google le dernier gossip et à lire sur Slate un article… intéréssant. Scientific American explique qu'il n'y a aucune raison de se sentir coupable et que cela nous arrive à tous parce que cela tient à la nature de l'internet et à la façon dont il est structuré et au comportement de notre cerveau. «L'internet n'est pas addictif de la même façon qu'une substance pharmacologique» explique Tom Stafford, un spécialiste des sciences cognitives de l'Université de Sheffield au Royaume-Uni. Enfin, l'internet est addictif du fait de sa nature, il n'y aucune frontière et barrière entre les différentes activités et différents sujets qu'il offre.

Le numérique ne remplacera pas la mémoire C’est un préjugé bien ancré dans certaines mentalités : le numérique devrait nous délester des efforts de mémorisation des connaissances. Comme la Toile met à notre disposition toutes les informations indispensables, qu’elles soient de nature culturelle, historique, scientifique, ou simplement pratique, la tentation est grande dès lors de laisser l’ordinateur stocker le savoir à notre place, de sorte à faire de la place dans notre tête, et ménager ainsi cette dernière. La culture n’est un simple stockage Cette illusion pèche pour deux raisons. Premièrement, la mémoire ne représente pas un simple disque dur. Un exemple : à quoi peut bien servir de connaître la date de naissance d’Alexandre le Grand, ses conquêtes, si je ne mets pas en rapport toutes ces « infos » avec un ensemble plus grand : l’hellénisme, Aristote, mes études de grec, nos racines culturelles, etc. La planche de surf et le bateau C’est ici que se situe le rôle des tuteurs, ou des maîtres de l’ado en recherche.

Le document de collecte : une alternative au copier-coller Nous sommes quelques professeurs-documentalistes à utiliser le document de collecte qui s'appuie sur la pratique du copier-coller des élèves lors de la recherche documentaire. Je ne vais pas ici redéfinir le concept, ni ses usages pédagogiques, d'autres l'ont déjà très bien fait. Je vous renvoie donc vers les blogs : TicTacdoc, Didacdoc et Mesdocsdedoc et également vers la présentation de Docs de Doc. J'ai créé un scoop.it qui reflète ma veille à ce sujet. J''insisterai ici sur la nécessité d'utiliser la méthode du document de collecte dans le cadre d'un TRAVAIL D'EQUIPE. Ainsi après avoir expérimenté ponctuellement la méthode pendant 2 ans, il m'a semblé important cette année d'impliquer l'ensemble de mes collègues dans le processus.

Comment la technologie et Internet développent nos esprits Temps de lecture: 10 min Si vous répondu «46,1519», «8.000» et «Quantas», deux possibilités. La première, vous êtes Rain Man. Certes, le Web ne fait pas réellement partie de votre cerveau. L'idée que nous pourrions inventer des outils capables de modifier nos capacités cognitives peut surprendre, mais en réalité, il s'agit d'une des définitions fondamentales de l'évolution humaine. Ce que l'Internet et les technologies mobiles ont changé Avec l'acquisition du langage, nos ancêtres ont non seulement remanié leur façon de communiquer, mais aussi leur façon de penser. Mais, à l'époque, dire que ces informations faisaient partie de l’esprit humain était encore tiré par les cheveux. L'Internet et les technologies mobiles ont commencé à changer la donne. Si je vous demande quelle est la capitale de l'Angola, il n'importe quasiment plus que vous le sachiez de mémoire, ou non. Le disque dur externe de nos cerveaux L'Internet serait-il devenu le disque dur externe de nos cerveaux? Will Oremus

Le numérique est-il une menace pour la mémoire individuelle et collective ? Jean-Pierre Rioux, historien (1) : «Dans un monde où tout fait mémoire, il n’y a plus de mémoire» « La révolution numérique attaque la mémoire sous toutes ses formes, qu’elle soit individuelle ou collective. Cela soulève immédiatement toutes sortes d’interrogations : qu’est-ce que l’archive ? Une première question fondamentale – signalée dans de multiples rapports – porte sur la longévité de l’information conservée sous forme numérique, notamment en raison de l’évolution des supports. La question de “ce qui fait mémoire” est plus grave, parce que les individus, les collectivités, les réseaux baignent dans un océan de signes qui sont eux-mêmes aussitôt de l’archive. Nous sommes désormais dans un perpétuel présent où tout est à la fois créé et conservé. Comme l’expliquait l’ancien PDG de l’Institut national de l’audiovisuel Emmanuel Hoog, dans son livre Mémoire, année zéro (Seuil, 2009), la duplication des données ne suffit pas. Cela pose deux problèmes principaux.

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