background preloader

Comment internet modifie notre cerveau

Comment internet modifie notre cerveau
"Mon vieux cerveau me manque." Nicholas Carr, 52 ans, essayiste américain, n'a rien d'un réac allergique au web. Les nouvelles technologies, au contraire, c'est sa spécialité. Entre son blog, son Twitter, son Facebook, Carr était même un accro. Pourtant, en 2007, "le serpent du doute s'est inséré dans [son] éden numérique". Carr avait l'impression désagréable que "quelqu'un ou quelque chose bricolait (...) son cerveau ". Au Ve siècle av. Google rend-il Alzheimer ? "Le cerveau humain est un ordinateur obsolète qui a besoin d'un processeur plus rapide et d'une mémoire plus tendue." Surfer nous rend-il hyperactifs ? Scène de famille ordinaire. Tous hyperactifs, hyperconnectés... et hyper-impatients ? "Je ne supporte plus d'écouter des messages vocaux sur mon téléphone, je n'utilise plus que les SMS. Mais où se réfugierait aujourd'hui un moine copiste irlandais ? "Notre mémoire de travail est souvent en surchauffe, dit Jean-Philippe Lachaux. Internet drogue-t-il notre cerveau ? Eh oui ! Related:  Impact numérique sur processus sociocognitifs

Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement de l’enfant est venue évoquer « la modification de notre cerveau-lecteur au 21e siècle » (voir et écouter la vidéo de son intervention)… Image : Maryanne Wolf face au public sur la scène du Centre Pompidou, photographiée par Victor Feuillat. Comment lisons-nous ? « Le cerveau humain n’était pas programmé pour être capable de lire. Il était fait pour sentir, parler, entendre, regarder… Mais nous n’étions pas programmés génétiquement pour apprendre à lire ». La présentation de Marianne Wolf via l’IRI. Pour autant, le circuit de la lecture n’est pas homogène. Pourquoi la lecture numérique est-elle différente ? Hubert Guillaud

Internet et ses effets sur notre cerveau Dans un petit film humoristique (mais quand même sérieux), Epipheo aborde le sujet des effets dramatique qu'a Internet sur notre attention et notre cerveau. Je me suis reconnu et je suis moi aussi victime de tous ces effets pervers qui cassent notre concentration et notre attention. En ce qui me concerne, je ne sais pas si c'est foutu ou si je peux encore rectifier le tir, mais je suis certain qu'en changeant quelques habitudes et façons de penser ou de se concentrer, il est possible de passer outre ces petits inconvénients. Je vais me pencher sérieusement sur la question... mais après, car là, je viens de recevoir un email ^^ Source Vous avez aimé cet article ?

Tor : un anonymat tout relatif ? Si Tor fonctionne parfaitement. Mais comme d'hab, il ne faut pas faire n'importe quoi... Le premier PC (proxy) de la chaine de proxy Tor pourrait être celui de sarko, qu'il ne pourrait décrypter complètement les paquets qu'il reçoit car ces derniers sont cryptés avec la clé publique de chaque proxy qu'il va traverser pour atteindre sa destination. Le client Tor réalise le chemin de la chaine des proxys en récupérant la liste des noeuds (proxys) au près d'un serveur d'annuaire Tor. Si vous ne croyez pas l'équipe Tor et les mécanismes qu'elle dit mettre en place, contrôlez vous même l'code (merci open-source) et recompilez. Toute fois il existe quelques désagréments, tous provenant du point de sortie (P5) si et seulement si la communication entre la source (PCsource) et la destination (SERVERdestination) n'est pas cryptée. - Le propriétaire du point de sortie peut snifer les paquets qui partent vers la destination. Pour conclure Tor marche très bien malgré ce qui peut en être dit.

Comment internet modifie notre cerveau "Mon vieux cerveau me manque." Nicholas Carr, 52 ans, essayiste américain, n'a rien d'un réac allergique au web. Les nouvelles technologies, au contraire, c'est sa spécialité. Entre son blog, son Twitter, son Facebook, Carr était même un accro. Pourtant, en 2007, "le serpent du doute s'est inséré dans [son] éden numérique". Carr avait l'impression désagréable que "quelqu'un ou quelque chose bricolait (...) son cerveau ". Au Ve siècle av. Google rend-il Alzheimer ? "Le cerveau humain est un ordinateur obsolète qui a besoin d'un processeur plus rapide et d'une mémoire plus tendue." Surfer nous rend-il hyperactifs ? Scène de famille ordinaire. Tous hyperactifs, hyperconnectés... et hyper-impatients ? "Je ne supporte plus d'écouter des messages vocaux sur mon téléphone, je n'utilise plus que les SMS. Mais où se réfugierait aujourd'hui un moine copiste irlandais ? "Notre mémoire de travail est souvent en surchauffe, dit Jean-Philippe Lachaux. Internet drogue-t-il notre cerveau ? Eh oui !

"Les jeux vidéo et les réseaux sociaux modifient le rapport à l'espace, au temps, à la construction de l'identité" LE MONDE pour Le Monde.fr | | Par Chat modéré par Emmanuelle Chevallereau Dans un chat sur LeMonde.fr, lundi 28 février 2011, Serge Tisseron, psychiatre et psychanaliste, spécialiste des nouvelles technologies, a estimé que les parents doivent réguler l'utilisation des écrans par leurs enfants au quotidien car "une fréquentation excessive peut nuire à d'autres activités". Nous publions l'intégralité de ce débat. A lire également sur ce sujet l'enquête de Pascale Krémer intitulée Ados accros, parents à cran, parue dans Le Monde Magazine daté 26 février. Ice Berg : Les "psy" constatent-ils une augmentation des consultations pour des problèmes relationnels ou de comportement liés à l'utilisation grandissante et précoce des écrans ? Oui, les psychologues et les psychiatres sont aujourd'hui énormément consultés pour l'usage jugé excessif des jeux vidéo ou des nouveaux réseaux sociaux. Pol : Comprenez-vous l'angoisse des parents sur ce sujet ou la trouvez-vous disproportionnée ?

Les renseignements généreux Les nouveaux ennemis d'Internet Et si Internet nous faisait du mal ? À contre-courant des utopistes, des chercheurs et écrivains attaquent Internet qui ferait de nous des individus surveillés, solitaires, idiots et délinquants. Pourquoi tant de haine ? Le Net nous accapare. Nous passons nos journées à y échanger, surfer, commenter, chercher des informations, et nous divertir. ◊ Internet favorise la surveillance des masses Internet est une arme. Pour E. ◊ Internet nous rend seuls (et narcissiques) Outre la vie politique, les réseaux sociaux ont profondément modifié notre vie sociale. L’exemple de Sal est éloquent. Parce qu’elles font de notre narcissisme leur fonds de commerce, les technologies augmentent notre solitude, estime S. ◊ Internet rend idiot Internet bouleverse nos liens sociaux, mais ce n’est rien comparé à ce qu’il fait à notre intelligence. Quand nous lisons un livre, nous lisons de manière linéaire, ligne après ligne, page après page. Sur Internet, dit-il, on trouve tout et c’est bien là le problème.

Trois idées reçues sur Internet - Antonio Casilli, article — Idée reçue n°1 : Les internautes forcenés n’ont pas de relations sociales Hacker sur le retour, Jay habite la ville de San José, en Californie. La quarantaine venue, il parle de son passé de programmeur avec les accents d’un ex-sportif de haut niveau : « Quand j’avais du code à écrire j’y allais à fond. Il est évident que tous les internautes sont loin de se définir ainsi. Mais pour peu que l’on mette à distance cette idée reçue, une image bien différente se dessine. Reste à connaître l’impact des technologies numériques sur la vie personnelle des usagers. Internet, comme l’affirme Manuel Castells, « ne remplace ni la sociabilité en face à face ni la participation sociale, mais il s’y ajoute (1) ». — Idée reçue n°2 : Internet, territoire de la jeunesse Après une carrière internationale bien remplie, l’acteur suédois Bo Brundin, 74 ans, décide de se retirer dans un cottage et de le décorer pour qu’il reproduise exactement l’appartement qu’il avait à Manhattan dans les années 1960.

Le numérique ne remplacera pas la mémoire C’est un préjugé bien ancré dans certaines mentalités : le numérique devrait nous délester des efforts de mémorisation des connaissances. Comme la Toile met à notre disposition toutes les informations indispensables, qu’elles soient de nature culturelle, historique, scientifique, ou simplement pratique, la tentation est grande dès lors de laisser l’ordinateur stocker le savoir à notre place, de sorte à faire de la place dans notre tête, et ménager ainsi cette dernière. La culture n’est un simple stockage Cette illusion pèche pour deux raisons. Premièrement, la mémoire ne représente pas un simple disque dur. Un exemple : à quoi peut bien servir de connaître la date de naissance d’Alexandre le Grand, ses conquêtes, si je ne mets pas en rapport toutes ces « infos » avec un ensemble plus grand : l’hellénisme, Aristote, mes études de grec, nos racines culturelles, etc. La planche de surf et le bateau C’est ici que se situe le rôle des tuteurs, ou des maîtres de l’ado en recherche.

Related: