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La question catholique et l’aide médicale à mourir

La question catholique et l’aide médicale à mourir

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L'euthanasie et les religions Catholicisme L’euthanasie est en opposition directe avec le 5ème commandement : « tu ne tueras point ». L’euthanasie est donc un crime qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer. Cependant, les soins palliatifs sont acceptés, il est notamment « licite de supprimer la douleur au moyen de narcotiques, même avec pour effet d’amoindrir la conscience et d’abréger la vie. » Le pape Benoit XVI a ainsi dit, fin janvier 2009, "Jésus a souffert et il est mort sur la croix par amour.

La sati indienne au travers de l’histoire. Du suicide héroïque aux martyres du système socio-politique 1 Le mythe de Sati apparaît, dans différents versions, dans différents textes indiens. Klostermeier ( (...) 1En Inde, le rite de sati revêt des connotations bien plus larges que nous le pensons, communément, en Occident. Conférence des évêques catholiques du Canada - Campagnes contre l’aide médicale au suicide 1. La campagne bilingue sur la Liberté de conscience comporte une proposition sur le respect de la liberté de conscience des médecins et des établissements de soins lorsqu'ils ont à traiter avec un patient qui demande l'aide au suicide. Le projet est une initiative de la Coalition pour les soins de santé et la conscience. La Coalition regroupe l'archidiocèse de Toronto, la Société médicale et dentaire chrétienne du Canada, l'Organisme catholique pour la vie et la famille, la Fédération canadienne des sociétés médicales catholiques, l'Institut canadien catholique de bioéthique et les Médecins canadiens pour la vie; elle représente 5 000 médecins et 110 établissements de santé avec 18 000 lits et 60 000 employés. Les Canadiennes et les Canadiens inquiets peuvent indiquer leur appui et écrire à leurs représentants dans chaque province ou territoire au sujet de leurs plans pour protéger la liberté de conscience des professionnels de la santé et des établissements de santé. 2.

Brittany Maynard : que disent les chrétiens du suicide assisté ? - Chrétiens en débat Une jeune Américaine de 29 ans, Brittany Maynard, atteinte d’un cancer au cerveau, a mis fin à ses jours le 1er novembre par un suicide assisté. Elle avait rendu publique la date de sa mort et médiatisé son choix avec l’aide de l'association Compassion and Dignity qui promeut l’euthanasie. Aux Etats-Unis, l’émotion est telle que le débat est relancé. Les chrétiens ont rappelé de façon quasi-générale leur ferme opposition au suicide assisté. « La Tradition juive et la médecine Fin de vie, euthanasie et suicide assisté », Rabbin Yann Boissière - Judaïsme libéral, ressources en Français Rabbin Yann Boissière « La Tradition juive et la médecine Fin de vie, euthanasie et suicide assisté »

Quelques réflexions sur l’aide médicale à mourir Jeudi soir dernier, l’émission OpenTélé consacrait son débat hebdomadaire au projet de loi 52 sur les soins de fin de vie. J’y participais à titre de débatteur sur les médias sociaux. Le sujet suscite des réactions viscérales, parfois difficiles à articuler. Contrairement à d’autres enjeux émotifs, toutefois, les oppositions suscitées par ce débat semblent généralement respectueuses. La mort, la souffrance, la dignité humaine et les limites de notre condition échappent aux divisions automatiques de nos tranchées partisanes. Peu importe que la majorité des opposants au projet de loi aient été libéraux, la réalité est que les appuis et les oppositions au suicide assisté n’ont rien à voir avec la question nationale ou identitaire, et peu à voir avec la gauche et la droite.

En Allemagne, la possibilité du suicide assisté indigne certains responsables religieux Les juges ouvrent la porte à une assistance au suicide dans certains cas extrêmes. La décision crée un tollé, notamment parmi les responsables religieux. Le tribunal administratif fédéral de Leipzig a jeté un pavé dans la mare. Jeudi 2 mars, les juges ont estimé que « dans des cas exceptionnels extrêmes, l’État ne peut empêcher l’accès d’un patient à des produits anesthésiques qui lui permettraient de se suicider de manière digne et sans douleur ». Cette décision concerne le cas d’une femme entièrement paralysée en 2002 à la suite d’un accident qui avait demandé en 2004 à l’Institut national pour les médicaments et produits pharmaceutiques (BfArM) l’autorisation de recevoir 15 grammes de Natrium Pentobarbital, un barbiturique mortel à cette dose.

Aide à mourir: peu de réactions des autorités religieuses au pays Bien que plusieurs autorités religieuses canadiennes aient clamé haut et fort leur opposition à l'aide médicale à mourir au cours des derniers mois, elles sont très peu à avoir réagi au dépôt du projet de loi sur cet enjeu à Ottawa hier. Présenté par le gouvernement libéral, le projet de loi C-14 va permettre l’accès à l’aide médicale à mourir «aux adultes en état avancé de déclin irréversible de leurs capacités» et dont «la mort est raisonnablement prévisible». Pour obtenir l'aide médicale à mourir, une personne doit être âgée d’au moins dix-huit ans, être «capable de prendre des décisions en ce qui concerne sa santé», être «affectée de problèmes de santé graves et irrémédiables» et avoir fait une demande «de manière volontaire, notamment sans pressions extérieures». Le projet de loi ne requiert toutefois pas que le demandeur soit en fin de vie, comme le mentionne la loi québécoise sur l'aide médicale à mourir. Réactions

L’euthanasie et l’aide au suicide au Canada 1 Définition du sujet En raison des progrès accomplis dans le domaine médical, il est désormais possible de prolonger la vie et de retarder la mort. Toutefois, la capacité de vivre plus longtemps s’accompagne souvent, chez ceux qui souffrent de maladies dégénératives ou incurables, d’une qualité de vie diminuée. Divers facteurs ont amené les gens à vouloir avoir leur mot à dire sur les décisions relatives à la vie et à la mort; mentionnons le désir de se voir épargner une longue agonie et une meilleure compréhension des moyens par lesquels la technologie médicale parvient à prolonger la vie et à influer sur sa fin. Ces facteurs ont également ravivé l’intérêt pour l’euthanasie et le suicide assisté. 2 Contexte et analyse

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