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Mexique - Etats-Unis : frontière, immigration et inégalités sociales

Mexique - Etats-Unis : frontière, immigration et inégalités sociales
Rappels historiques sur l'évolution de la frontière L'histoire de cette partie du monde est particulièrement ancienne. Sans entrer dans les détails, car ce n'est pas ce qui nous occupe ici, il me faut rappeler qu'avant l’arrivée des espagnols, le nord du Mexique n’appartenait pas à l’ensemble mésoaméricain. Carte de l'évolution du tracé de la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Haut de page Immigration mexicaine et sud américaine A la suite des modifications du tracé de la frontière nord, de nombreuses habitudes de déplacement de part et d’autre de cette frontière ont été conservées par les mexicains dont une partie de la famille se trouvait parfois placée côté américain. Le Mur entre le Mexique et les Etats-Unis Avant que George W. Une frontière sous très haute surveillance... La surveillance des autorités officielles se construit autour de patrouilles le long de la frontière. Omniprésence des milices privées pour surveiller Un mur à la frontière... G. Photos de la frontière

Silicon Valley : au cœur de l’innovation et des inégalités La Silicon Valley est le siège des grands succès du numérique. La région a vu naître Google, Netscape, Facebook, YouTube ou encore Twitter, et compte aujourd’hui 33 des 500 plus importantes entreprises américaines. Mais la prospérité n’a pas profité à tout le monde. Tandis que cette région industrielle continue de s’étendre et à muer, elle est profondément divisée par des inégalités en termes d’accession à la propriété, de revenus, de sexe et de marché de l’emploi. En moyenne, Afro- et Latino-Américains réunis ne représentent que 12 % de la main-d’œuvre des grandes entreprises technologiques. Dans la Silicon Valley, l’afflux incessant d’une main-d’œuvre venue de l’extérieur de la Californie fait grimper les prix de l’immobilier.

Le rêve américain remis en question, les Gated Communities au cinéma et dans la littérature. | Ameriscape Ghettos de riches, Tour du monde des enclaves sécurisées, Thierry Paquot, 2009 Il existe au moins 12 romans, 7 séries, 6 films, 1 BD traitant des gated communities aux États Unis. Elles excitent les imaginaires, sont source d’inspiration pour beaucoup d’auteurs. La ville fermée est fantasmée, exacerbée, on crée une sorte de réalité augmentée. D’abord, il peut s’agir de communauté fermée : comme dans Le Village, Night Shyamalan, 2004 et The Truman Show, Peter Weir, 1998. The Truman Show, tourné dans la ville de Seaside en Floride Dans le roman Le samouraï Virtuel, écrit en 1992 par Neal Stephenson, les individus sont répartis sur le territoire en fonction de leur catégorie socio-professionnelle. Dans La parabole du semeur, d’Octavia Butler, une petite gated community est cernée par un Los Angeles apocalyptique dont les habitants sont retournés à un état de totale barbarie. Couverture du roman de Octavia Butler, Los Angeles au premier plan La communauté fermée de Squidville, Bob L’Éponge

Les paradoxes de la puissance californienne Aux États-Unis, la Californie n’est pas un État banal, tout au contraire, comme l’expriment Walker et Suresh (2013) : « La Californie est un monde à part, une région en soi, un État dans l’État, un territoire doté d’un caractère propre » [1] (p. 9) ; en outre, comme ces fins connaisseurs de la Californie le soulignent également, la Californie est, d’abord, un mythe. Aux États-Unis, la Californie est un État dont le poids va croissant. Différentes facettes de l’avènement de la Californie comme État « central » aux États-Unis peuvent être mises en avant, à partir de quelques éléments factuels.Du point de vue démographique, la Californie était, au début du XXe siècle, un État relativement marginal (elle représentait alors 2 % de la population du pays) ; pesant aujourd’hui 12,2 % du total national, la Californie est l’État le plus important des États-Unis. 2. 2.1. 2.2. La Californie est un centre mondial majeur en matière d’innovation. 3. 3.1. 3.2. 3.3. Conclusion Notes

Pourquoi Trump veut-il construire un mur entre les Etats-Unis et le Mexique ? - Vidéo Le Mexique et les Etats-Unis partagent une longue frontière de plus de 3 000 kilomètres, mais leurs niveaux de vie n’ont rien à voir. Les Etats-Unis sont le pays le plus riche du monde tandis qu’au Mexique, la moitié de la population est pauvre. Douze millions de mexicains ont ainsi choisi de vivre en Amérique et parmi eux, près de six millions y vivent de façon illégale. Ces migrants ont franchi la frontière souvent au péril de leur vie dans l’espoir d’une vie meilleure. Aussi la frontière américano-mexicaine est devenue l’un des plus grands passages de clandestins au monde. Or le président américain Donald Trump s’est fait élire en promettant de rendre sa grandeur aux Etats-Unis. Réalisateur : Jacques Azam Producteur : Milan Presse, France Télévisions Production : 2017

En Californie, une coalition de femmes milite pour une nouvelle loi anti-sweatshop - Equal Times Trois centimes de dollars pour la couture d’une étiquette, 5 centimes pour l’ajout d’une garniture sur un vêtement. Devant sa machine à coudre, Maria, 58 ans, a beau enchaîner les pièces avec rapidité, elle ne parvient jamais à gagner plus de 6 dollars de l’heure. Cette couturière sans papier travaille depuis 30 ans dans le quartier de la mode à Los Angeles, le plus grand centre de l’industrie textile des États-Unis, qui emploie plus de 40.000 personnes, en grande majorité immigrées. « Depuis que je fais ce métier, j’ai toujours été payée à la pièce plutôt qu’à l’heure et la rémunération n’a jamais augmenté », explique-t-elle. Pour pouvoir gagner quelque 250 dollars par semaine, Maria doit travailler jusqu’à 12 heures par jour, du lundi au vendredi, de 7h à 13h le samedi et parfois même le dimanche. « Au total, l’industrie du textile en Californie doit plus de 7 millions de dollars de salaires impayés », souligne la parlementaire qui connaît bien le problème. Menaces de délocalisation

Contrôle aux frontières : la mobilité au pied des murs Contrôle aux frontières : la mobilité au pied des murs L cnstrctn d mrs, d clôtrs l pls svnt, st n md d pls n pls rpnd d gstn d l’spc t ds flx. Dns ls vlls, ls qrtrs frms - gtd cmmnts - dts d mrs, d cmrs t d grdns s snt mltpls dps ls nns 70 ; x frntèrs, ds dspstfs smlrs s mltplnt. n pt pplr «tchpltqs» (1) cs pltqs d clsnnmnt fnds sr l cnstrctn d brrèrs l mrphlg vrbl (l mr sns strct tnt rltvmnt rr x frntèrs ds tts). Cs brrèrs n’nt ps pr fnctn d frmr ls trrtrs q’ls prtègnt, ms d rndr blgtr l cntrôl pr y pntrr. Ls tchpltqs mplqnt slctn, trstn d’ntrr rflmnt svnt ds mdlts vrbls n fnctn ds chlls. c ttr, lls pvnt êtr ssmls x bpltqs, l cntrnt sr ls crps, sln l frml d Mchl Fclt. L mr t sn crllr, l chck-pnt, snt ds tls d slctn rdmntrs ms jgs ncssrs dns n mnd q rps sr ls flx.

États-Unis : la Silicon Valley, terre d'inégalités Cet article date de plus de six ans. Publié le 24/10/2016 21:46 Durée de la vidéo : 4 min La Silicon Valley est pleine de contrastes. Alors que c'est là-bas que se fabrique le monde de demain, c'est aussi en Californie que les inégalités deviennent abyssales. Le soleil toute l'année, des résidences de luxe et des salaires mirobolants. Pourtant Lori est aide-soignante et gagne 1200 euros par mois. Partager : l'article sur les réseaux sociaux Politiques urbaines et implantation des gated communities en Amérique latine : le cas des barrios cerrados (Buenos Aires), condomínios fechados (São Paulo) et fraccionamientos (Puebla) 1Cet article vise à étudier la portée de la transformation des politiques urbaines sur l’implantation de gated communities en différents contextes. Dans le cadre d’une recherche plus large – qui aborde cinq pays du Sud : Argentine, Brésil, Mexique, Afrique du Sud et Inde – ce texte présente l’évolution historique de l’implantation de modèles résidentiels privés dans trois villes latino-américaines : Buenos Aires, São Paulo et Puebla. À partir de ces trois villes, l'analyse mène à une réflexion sur la signification de la démocratie, l’équité et les inégalités urbaines en Amérique latine ainsi qu’à la transformation du rôle de l’État local. 2Des nombreuses études portant sur le phénomène gated community montrent l’ampleur de la prolifération et les diverses formes de fermeture et de sécurisation des ensembles résidentiels privés (Blakely et Snyder, 1997 ; Caldeira, 1996 ; Glasze, 2005). 4La dénomination gated communities1 désigne un modèle résidentiel originaire des villes étasuniennes.

La Californie, « un concentré des inégalités américaines » Mountain View, en Californie. Cette petite ville de la Silicon Valley est surtout connue parce qu’on y trouve le siège social du groupe Alphabet, corporation propriétaire de Google. Il suffit d’ailleurs d’y passer quelques minutes pour apercevoir des employés se déplaçant sur des vélos aux couleurs de l’entreprise. Ces jours-ci, la petite ville de 75 000 habitants fait parler d’elle pour autre chose que les prouesses technologiques qui y sont nées. Des véhicules récréatifs dans les rues de Mountain View, en Californie. En marge des grands boulevards émergent des rues qui ont des airs de terrains de camping. Dans le comté de Santa Clara, qui abrite Mountain View, le nombre de ces véhicules qui servent de résidence principale est passé de 591 à 1747 en trois ans seulement. Faute de revenus suffisants, Janet Stevens vit dans un véhicule récréatif, stationné dans une rue de Mountain View, en Californie. À côté, on aperçoit un édifice résidentiel de quelques étages. Le quartier se réveille.

Les nouveaux habits de la ségrégation Entretien réalisé par Darian Razdar. Plus d’un demi-siècle après les grandes luttes pour les droits civiques, les villes et les régions urbaines des États-Unis demeurent divisées et en prise avec de puissantes inégalités. Livrant une analyse approfondie de la fragmentation politique et des politiques urbaines régionales en Californie du Nord, le nouveau livre d’Alex Schafran donne un sens nouveau au terme « ségrégation » dans le contexte des configurations urbaines régionales américaines du XXIe siècle. Cet ouvrage souligne en particulier le rôle de la crise financière, de la précarité économique et de la flambée des prix du logement dans la production de ce vaste processus. Cette nouvelle forme de ségrégation, caractérisée par une géographie régionale de la précarité et par des entraves à la mobilité, rejette hors des centres-villes les personnes pauvres et discriminées en raison de leur appartenance raciale, renforçant la précarité de leur situation. Du ghetto à la reségrégation

Carte des revenus dans le comté de Los Angeles Selon le recensement des États-Unis de 2010, Los Angeles avait un revenu médian des ménages de 49 497 $, 22,0 % de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté fédéral. Revenu et pauvreté Selon l’American Community Survey 2006-2008, la situation de revenu des résidents était la suivante : Revenu médian des ménages : 48 610 $Revenu moyen des ménages : 76 557 $Revenu familial médian : 53 008 $Revenu familial moyen : 83 965 $Revenu non familial médian : 38 227 $Revenu non familial moyen : 61 155 $ Selon la même enquête, le statut de pauvreté des résidents était le suivant : Toutes les familles : 15,6 %Familles de couples mariés : 10,2 %Familles avec une femme au foyer, sans mari présent : 30,1 %Toutes les personnes : 18,9 %Moins de 18 ans : 27,8 %18 ans et plus : 16,0 %18 à 64 ans : 16,5 %65 ans et plus : 12,9 % En janvier 2020, il y avait 41 290 sans-abri dans la ville de Los Angeles, soit environ 62 % de la population sans-abri du comté de LA.

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