background preloader

Auxiliaires au jardin bio : de la coccinelle au ver de terre

Auxiliaires au jardin bio : de la coccinelle au ver de terre
Certains insectes et animaux sont des aides précieux pour le jardinage naturel. En apprenant à mieux les connaître et notamment à respecter leur habitat, vous développerez la régulation naturelle... Coccinelle A tout seigneur, tout honneur : la demoiselle à pois est certainement l'insecte dont le rôle au jardin est le plus connu. Pour accélérer le mouvement, vous pouvez essayer d'en trouver quelques-unes en pleine nature, près des zones humides qu'elles affectionnent particulièrement. Ver de terre A l'inverse de la coccinelle, le ver de terre (lombric) n'est pas un redoutable prédateur. Perce-oreilles C'est le nom que l'on donne aux forcicules, ces drôles de petites bêtes dotées d'une curieuse pince à l'extrémité de l'abdomen. Attirer les perce-oreilles au jardin Comme tout auxiliaire, il ne restera dans votre jardin que s'il y trouve de la nourriture et un habitat adapté. Grenouille et crapaud Hérisson Larve de coccinelle Chauve-souris

Du papier fabriqu partir des algues vertes bretonnes Une société italienne, qui a développé la fabrication de papier à partir d'algues vertes, pourrait offrir en France une nouvelle utilisation de ces algues dont la prolifération estivale pollue plusieurs baies de Bretagne (ouest). Lors d'une conférence de presse organisée mercredi à Roscoff, le papetier italien Favini a annoncé avoir acheté en 2009 et 2010 130 tonnes d'algues vertes provenant des côtes bretonnes pour contribuer à la fabrication de ce papier, dénommé Shiro Alga Carta, dans son usine de Vénétie, établie à Rossano Veneto. Cette vénérable maison, née en 1736, a lancé en 1992 ce papier, suite à une demande de la ville de Venise qui, à l'époque, cherchait des solutions pour valoriser les algues vertes proliférant dans la lagune ouvrant l'accès à la cité des Doges. «Il sent bon le papier, pas l'algue verte» Devant la diminution des algues dans la lagune de Venise, Favini s'approvisionne désormais en partie en Asie et donc un peu en Bretagne.

Comment faire soi-même ses graines ? Il est souvent plus avantageux de produire soi-même ses semences bio plutôt que d'acheter des graines tous les ans. C'est très facile à réaliser (à condition bien sûr qu'ils ne s'agissent pas de graines F1, c'est à dire des graines modifiées). Evidemment, comme j'utilise, à la base, des graines Kokopelli, je n'ai pas ce problème et je peux très facilement en produire moi-même. Voici en photos comment faire : Il faut tout d'abord laisser "monter à graines" quelques spécimens, ici des radis. Puis récolter les gousses séchées. Pour être sûre qu'elles soient bien sèches, je les laisse encore quelques jours sécher dans la maison. Ouvrir les gousses et récupérer les graines. Puis mettre les graines dans un sachet en papier ou un contenant hermétique. N'oubliez pas ensuite d'étiqueter vos flacons, en indiquant la variété et la date (compter 3 ans de conservation maxi pour une germination optimum). Et voilà, vous avez produit vos propres graines pour zéro centime !

Quand l’agriculture sert à nourrir les machines aux dépens des humains - Enquête Le modèle agricole français servira-t-il encore à nourrir les êtres humains ? En ces temps de spéculation sur les matières premières, notamment alimentaires, c’est la question que l’on peut se poser, alors que s’est ouvert à Paris le G20 agricole. « Nous voulons donner la parole aux paysans du monde entier. Nous avons des choses à dire en matière de lutte contre les variations de cours, l’arrivée des fonds spéculatifs, ou la constitution des stocks d’intervention », a lancé Xavier Beulin, président du premier syndicat agricole français, la FNSEA. Sous son égide, la puissante organisation compte bien apparaître comme un interlocuteur de premier choix, après avoir largement influencé la politique agricole française depuis un demi-siècle. Mais qui est Xavier Beulin, le nouveau leader de la FNSEA ? Quelle vision de l’agriculture incarne-t-il ? Le monde selon Sofiprotéol préfigure-t-il l’agriculture du futur ? Les manipulations génétiques, solution à la malnutrition ? Agnès Rousseaux

Dossier Quand les vers mangent nos déchets de cuisine : le lombricompostage Septembre 2010 Le vermicompostage ? Mais qu’est-ce que c’est ?Un peu de vocabulaire…A quoi ça sert de composter ?Pour qui ? Le vermicompostage ? Le vermicompostage (lombricompostage pour les francophones) est un processus naturel par lequel les déchets ménagers biodégradables sont convertis, grâce à l’action de vers, en un engrais 100 % organique : le compost. Le terme lombricompost fait référence au lombric ou vers de terre (Lombricus terrestris, qui se nourrit de matières organiques déjà décomposées dans la terre et creuse des galeries profondes). Un peu de vocabulaire… Compost : Mélange de déchets organiques (d’origine végétale ou animale) qui se transforme grâce à l’intervention de toute une série d’êtres vivants (lombrics, insectes, champignons microscopiques, bactéries, etc.). Petite histoire Il y a quelques décennies, l’élevage des vers était destiné aux pêcheurs ou pour obtenir du compost aux qualités horticoles inégalables. Réduire la quantité de déchets de nos poubelles ! Humidité

Semences et pesticides : pas de vacances pour les pollueurs Biodiversité Agriculture Les industriels de la sélection végétale ou de la chimie agricole ne renoncent jamais à pousser leurs pions, et adorent le faire au début de l’été pour tenter de prendre de court les citoyens. Extrait de la lettre bilan - été 2011 - d'Agir pour l'Environnement . C’est ainsi que les agro-semenciers ont obtenu du Sénat que les parlementaires défendent une proposition de loi sur les « certificats d’obtention végétale », visant à empêcher plus sévèrement les agriculteurs de ressemer leur récolte, et à entraver la sélection paysanne (c’est-à-dire l’adaptation de variétés anciennes par les paysans euxmêmes). Ce texte permet à un sélectionneur industriel de devenir « propriétaire » des caractéristiques génétiques d’une plante… alors même que 90 % de sa sélection remonte à plusieurs siècles et qu’elle devrait être un bien public libre d’accès. > Campagne n°30 " Pesticides : les abeilles piquées au vif " > Campagne n°32 " La biodiversité... ça se cultive aussi !

AMAP- Consommons autrement Une association pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP) est, un partenariat de proximité entre un groupe de consommateurs et une ferme locale, basé sur un système de distribution de « paniers » composés des produits de la ferme. C’est un contrat solidaire, basé sur un engagement financier des consommateurs, qui payent à l’avance la totalité de leur consommation sur une période définie par le type de production et le lieu géographique. Ce système fonctionne donc sur le principe de la confiance et de la responsabilisation du consommateur. C’est: * pour le paysan, le maintien de l’activité agricole par la garantie de revenu ; * pour le consommateur, des aliments frais, de saison, souvent biologiques, produits à partir de variétés végétales ou races animales de terroir ou anciennes ; * un prix équitable pour les deux partenaires. Une telle association est considérée comme participant de l’économie solidaire, selon les critères suivants :

Jardinage - Cultivons l'alternative Nous sommes ici en Andalousie, en Espagne, au dessus des serres d'Almeria, dans une région les plus ensoleillée du monde. Ces ... serres sont un résultat direct de la mondialisation de l'agriculture. On produit ici une quantité faramineuse de fruits et légumes exportés partout, mais non sans conséquences écologiques et sociales. En plus de cela, l’exploitation des quelques 80 000 ouvriers et ouvrières travaillant dans des conditions précaires : le travail sur appel, 9h à 10h de travail avec une pause de 20 minutes pour un salaire souvent payé partiellement, avec des contrats de travail fictifs ou falsifiés. Réfléchissons alors quand nous avons devant nous à l'étalage une tomate provenant d’Espagne.

Alimentation en autarcie Objectifs alimentaires : On se basera sur un objectif de production d'un kilogramme de nourriture par jour et par personne...En diversifiant les plantations axées sur sept sortes d'aliments à raison d'environ 50 kg de chaque, cela donnera alors 350kg (en arrondissant donc, les 365 kg dont on a besoin, chacun) NB: ces chiffres ont été proposés par Geispe (Après Pétrole) Il faut prévoir un peu moins pour les enfants ou les personnes âgées, qui en général ne sont pas de gros mangeurs, mais peuvent donner des coups de main pour la culture (l'arrosage, l'entretien, la préparation des repas... toutes ces petites choses qui prennent du temps mais qui ne nécessitent pas de force et de célérité...). La famille des Baronnet vit en quasi autarcie en France depuis près de 25 ans sur une surface de 3.800 m2, toutefois seuls 400 m2 sont utilisés pour le potager. >>> en savoir plus >>> Voici maintenant les objectifs, il faudra maintenant rentrer dans les détails. Le candi de désiré : - 1,3 litres d'eau

Phyto-Victimes » Un site au service des victimes des produits phytosanitaires Une alerte au frelon asiatique fait fermer une cole Toulouse A peine rentrés en classe, les enfants d'une école primaire de Toulouse ont droit à des sorties inopinées à cause d'une alerte au frelon asiatique qui a fait fermer l'établissement, a indiqué la mairie vendredi. Vendredi, la plupart des 276 élèves de l'école Olympe-de-Gouges ont été transférés dans deux centres de loisirs pour y suivre la classe. Certains sont restés chez eux, le temps que les services municipaux traitent les haies autour de l'établissement. La veille, une leçon de choses dans les jardins du Muséum avait remplacé les cours de l'après-midi, un bol d'air nécessaire pour des gamins de maternelle et d'élémentaire qui avaient été confinés dans leur classe le matin. Les emplois du temps d'Olympe-de-Gouges n'auraient pas été chamboulés si une intervention contre un nid de frelon mardi dans le voisinage avait suivi le protocole requis, a dit la mairie. A défaut, la colonie se disperse et va reconstruire ailleurs. Selon les spécialistes, le frelon est assez timide et fuit l'homme.

Des déchets agricoles pour produire carburants et plastiques "verts" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir - Pomacle et Bazancourt (Marne) Envoyé spécial Au coeur de la Champagne céréalière et viticole se dresse une usine chimique pas comme les autres : cuves, citernes, tubes et tuyaux font penser à une raffinerie. Mais, ici, pas de pétrole. La matière première transformée est entièrement végétale, et les produits qui en sont issus relèvent de la "chimie verte". Depuis 2007, la Compagnie industrielle de la matière végétale (CIMV), PME française créée en 1998, teste, sur la zone d'activité des communes de Pomacle et Bazancourt (Marne), non loin de Reims, une bioraffinerie pilote. Objectif : étudier "la faisabilité industrielle d'une bioraffinerie permettant de convertir les résidus agricoles et forestiers en biocarburants de deuxième génération, en molécules chimiques et en polymères plastiques biodégradables". Ressource renouvelable Pour l'INRA, l'enjeu n'est pas seulement économique, mais aussi sociétal.

Related: