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La Guerre 14-18 - La couleur des larmes

La Guerre 14-18 - La couleur des larmes

Otto Dix - Collections thématiques - Collection Vous êtes dans : Accueil > Musée / collection > Collection > Collections thématiques > Otto Dix En 1914, Otto Dix , élève de l'École des Beaux-arts de Düsseldorf, s'engage à l'âge de 24 ans dans les troupes allemandes du front occidental. Otto Dix. Maître de l'expressionnisme allemand, il réalise entre 1920 et 1924, sous l'influence de Grosz, une œuvre dans laquelle il prône son anti militarisme, sa haine de la guerre dans un style pathétique et violent. Les 50 eaux-fortes présentées à l'Historial sont regroupées dans un des rares coffrets complets de la série Der Krieg (la Guerre) : les autodafés des nazis ont en effet fait disparaître la presque totalité des 70 exemplaires édités à Berlin par Karl Nierendorf en 1924. Ce cycle, inspiré par "les désastres de la guerre" de Goya, répond à la nécessité d'oublier les horreurs vécues : "le fait est que, étant jeune, on ne se rend absolument pas compte que l'on est, malgré tout, profondément marqué. Otto Dix.

La représentation du soldat durant la Grande Guerre L’histoire culturelle de la Grande Guerre apparaît comme indissociable de la question nationale. La mobilisation des armées au cours de l’été 1914 définit pour la première fois l’affrontement sur les bases de la conscription universelle et sa réussite, nous dit l’historien Jean-Jacques Becker, doit être regardée comme le résultat mécanique du triomphe de l’idée nationale . Le cas britannique de recours au volontariat comme celui des Dominions sont emblématiques de ce point de vue en raison du succès massif que rencontrèrent les campagnes de recrutement. C’est en relation avec ce contexte inédit de guerre nationale fondée sur la mobilisation générale qu’a été conçu ce dossier sur le soldat de 14-18 dans les représentations des sociétés en guerre. Les représentations des figures combattantes permettent en premier lieu de s’approprier le cadre référent à la nation, ses valeurs et ses ressorts au rang desquels une mention particulière doit être faite à la notion de devoir envers la patrie.

Les peintres et la Première Guerre mondiale : commandes, productions, collections. Vers une histoire comparative Ce colloque international organisé par le Centre de recherches anglophones de l’Université Paris-Ouest Nanterre La Défense (EA 370) et la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, avec le Musée de l’Armée, le Centre d’études et de recherches sur l’espace germanophone (EA 4223) et le HAR-Histoire des arts et des représentations (EA 4414). Le colloque international, consacré aux représentations de la Première Guerre mondiale par les peintres qui l’ont vécue, s’intéressera aux œuvres réalisées et aux conditions de leur production, de leur diffusion et de leur réception. Centré sur la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, il sera ouvert à la possibilité de comparaisons plus larges, avec d’autres pays engagés dans le conflit (l’Italie, la Russie, la Belgique, l’Autriche, les Etats-Unis, le Canada ou l’Australie, par exemple). Jeudi 4 Décembre 2014 Université Paris Ouest-­‐Nanterre (UFR Langues et cultures étrangères, Bâtiment V, Amphithéâtre Robert Merle) 13h - 14h30 -

La Grande Guerre en dessins La guerre de 14-18 L’extraordinaire production de l’avant-garde parisienne du début du XXe siècle a été bouleversée par l’avènement de la guerre : la plupart des artistes entre 18 et 45 ans ont été mobilisés. Cette mobilisation eut pour conséquence l’éclatement des mouvements et des groupes et l'intéruption des relations artistiques à l’échelle européenne. Sur le front, la guerre que les peintres ont vécue, rampant dans les tranchées et souvent confrontés à la peur et l’ennui, était loin des grandes batailles héroïques que l’on représentait depuis toujours : que peindre, alors ? La plupart des artistes « modernistes » encore en activité à l’arrière doivent abandonner leurs recherches jugées déstabilisantes, élitistes, antipatriotiques et éloignées des préoccupations du peuple éprouvé. En contrepoint, certains artistes soldats de style académique ont réalisé « sur le vif » des croquis d’une violence et d’une inspiration proches du cubisme, du futurisme, de l’expressionnisme ou de l’abstraction.

Le 24 octobre 1916, les Poilus reprennent le fort de Douaumont | Le blog de Gallica Chansons de la Première guerre mondiale : chansons patriotiques, chansons de tranchées, chansons de la vie à l'Arrière Le matin du 21 février 1916, l'armée allemande lance une offensive foudroyante sur Verdun et sa région. Les lignes françaises sont pilonnées massivement pendant de longues heures. L'assaut suit mais les troupes allemandes se heurtent à la résistance des divisions françaises qui n'ont pas battu en retraite. Un face à face impitoyable s'engage et marque alors les débuts de l'une des plus longues et des plus meurtrières batailles de la première guerre mondiale. Sous un déluge d'obus et de gaz toxiques, une guerre de tranchées épuisante et sanglante s'installe. Ils n'passeront pas! Ils n'passeront pas! Cette version première de la chanson relève nettement du registre patriotique : elle salue l'état-major français et met en avant la figure héroïque du soldat et de sa fonction. Quand les enfants sont des soldats Et qu'il faut marcher au trépas (...)

Khavin Serge | La peinture de la Grande Guerre (1914-1918) Les Routes de l’Histoire Serge KHAVIN En 1914, les artistes, comme tous leurs concitoyens, sont mobilisés, envoyés en première ligne et confrontés aux horreurs de la guerre. Français, Anglais, Russes, Allemands, ils sont appelés sous les drapeaux. Ces artistes sont : Georges Braque, Fernand Léger, Otto Dix, Pierre Bonnard, Maurice Denis et d’autres… Fernand Léger et Ossip Zadkine deviennent brancardiers, Oskar Kokoschka cavalier, Derain artilleur. Portrait du soldat, paysages de ruines, vie quotidienne Édouard Vuillard, Interrogatoire d'un prisonnier, 1917 Les artistes dessinent et peignent ce qu’ils vivent et ce qu’ils voient. Le silence des peintres Parmi les peintres mobilisés figurent Braque et Derain qui quittent ensemble la gare d’Avignon le 2 août 1914 pour rejoindre leurs régiments, Pablo Picasso les accompagne. André Derain est versé dans l’artillerie et sert en Champagne, à Verdun, sur la Somme, sur le Chemin des Dames jusqu’en 1917. Pierre Bonnard (1867-1947), France

Le bilan de la Première Guerre mondiale en Europe Le thème 4 du programme d’Histoire fixe un troisième chapitre sur "Sortir de la guerre : la tentative de construction d’un ordre des nations démocratiques". On aborde notamment les points du bilan (humain et matériel de la guerre) et des reconstructions territoriales. Les constructions proposées ici peuvent illustrer certains de ces points. Source des pictogrammes utilisés : Gerd Arntz Noun Project 1. Les soldats tombés au combat : Le PDF : La part des morts et disparus dans l’effectif total des armées : Visualiser les hécatombes liées à la guerre de mouvement - Chronologie des pertes : Dans le Journal des mutilés et combattants, Georges Pineau et l’illustrateur André Galland publient trois visualisations qui tentent de faire appréhender le désastre humain lié à la guerre. 2. 3. 4. 5. Au final...un petit atlas du bilan de la Première Guerre mondiale qui, je l’espère, peut vous être utile :

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