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Eau : Près de 6 milliards d’humains manqueront d’eau en 2050

Eau : Près de 6 milliards d’humains manqueront d’eau en 2050
C’est un nouveau rapport (1) alarmant qu’a présenté en début de semaine l’Unesco dans le cadre du 8e Forum sur l’eau qui se tient toute la semaine au Brésil. Selon les estimations des Nations-Unies, à l’horizon 2050, ce sont entre 4,8 et 5,7 milliards d’humains qui risquent d’être confrontés à des situations de pénurie d’eau au moins un mois par an si rien n’est fait d’ici là. Aujourd’hui, 3,6 milliards de personnes vivent déjà dans des zones arides. "Nous avons besoin de solutions nouvelles pour la gestion des ressources en eau afin de contrebalancer les défis émergents relatifs à la sécurité de l’eau que posent la croissance démographique et les changements climatiques. C'est un enjeu majeur que nous devons tous ensemble relever avec une approche vertueuse afin de prévenir les conflits liés à l’eau", a déclaré Audrey Azoulay, la directrice générale de l’Unesco. Moins de 1 % des investissements Concepcion Alvarez, @conce1 (1) Lire le rapport de l'Unesco Related:  Climat 2Eau

Climat : les émissions mondiales de carbone ont encore atteint un record historique Alors qu'elles s'étaient stabilisées depuis 2014, les émissions mondiales de carbone ont encore atteint un niveau historique en 2017 : 31,5 gigatonnes. La forte croissance économique à l'échelle mondiale explique ce phénomène : la demande mondiale d'énergie a augmenté de 2,1% en 2017, et plus de 70% de cette croissance a été satisfaite par le pétrole, le gaz naturel et le charbon, souligne l'Agence internationale de l'énergie. L'Inde et la Chine comptent pour deux tiers de cette hausse. Cependant, "alors que la plupart des grandes économies ont connu une hausse, d'autres - les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Mexique et le Japon - ont enregistré des baisses. La plus forte baisse des émissions est venue des Etats-Unis, tirée par le déploiement accru des énergies renouvelables. Dans le détail, la demande en pétrole a augmenté de 1,6%, soit deux fois plus que la moyenne annuelle observée cette dernière décennie.

L’eau du robinet de près de trois millions de consommateurs est polluée La quasi-totalité des Français peut boire sans crainte l’eau du robinet, mais 2,8 millions de personnes n’ont accès qu’à une eau polluée. Pesticides, nitrates ou plomb… Pour près de trois millions de Français, l’eau du robinet est polluée par ces substances, annonce l’UFC-Que Choisir dans une étude publiée jeudi 26 janvier. L’association de consommateurs a analysé les réseaux desservant les quelque 36 600 communes de France, sur la base de données du ministère de la santé. « Le constat global est très rassurant », estime-t-elle d’abord, puisque 95,6 % des consommateurs bénéficient d’une eau qui « respecte haut la main la totalité des limites réglementaires, et ce tout au long de l’année ». Cependant, 2,8 millions de personnes, essentiellement des habitants de petites communes rurales, « reçoivent une eau non conforme », déplore-t-elle ensuite. Les consommateurs peuvent se renseigner sur la qualité de l’eau de leur robinet en consultant une carte interactive sur le site de l’association.

A Taholah, les Indiens quinault face à la montée des eaux Le long du Pacifique, la tribu est assiégée par l’avancée de l’océan et la menace de tsunami. LE MONDE | 03.11.2018 à 11h02 • Mis à jour le 04.11.2018 à 09h50 | Par Corine Lesnes (Taholah (Etat de Washington), envoyée spéciale) Pas le moindre saumon cette année. Pour la première fois de leur histoire, les habitants du village indien de Taholah, dans l’Etat de Washington, n’ont pas pu présenter de saumon bleu lors de leurs cérémonies traditionnelles. Dans cette tribu de la côte nord-ouest des Etats-Unis, le blue salmon de la rivière Quinault, l’une des sept variétés de l’espèce sockeye, est un symbole et un mode de vie. « Pour les célébrations, les réunions de famille, les repas à l’Eglise, on en avait toujours », se souvient Kathy Law, 70 ans, la présidente du Bureau des écoles. Cette saison, rien. « Comme un Thanksgiving sans dinde », compare-t-elle. Le glacier Anderson, qui alimente le lac Quinault, a fondu.

Antarctique : un glacier grand comme la France inquiète les scientifiques Le glacier Totten, situé à l'est de l'Antarctique, est surveillé de près par la communauté scientifique. Une inquiétude liée à sa fonte, au fur et à mesure que sa surface flottante augmente. Mardi 20 mars, les chercheurs du Programme antarctique australien (lien en anglais) ont ainsi indiqué dans un communiqué que la partie flottante du glacier, l'autre reposant sur la roche, est plus vaste que ce qu'ils estimaient jusqu'alors. Or, plus sa surface en contact avec l'eau est grande, plus il se fragilise. Le danger de ce dégel serait une très forte augmentation du niveau des océans, qui recouvriraient alors une partie des terres côtières. Depuis 2002, l'Antarctique a perdu 125 gigatonnes de glace par an, selon la Nasa.

La guerre de l'eau devant la Cour suprême américaine Il arrive qu'aux Etats-Unis certains Etats soient désunis, au point de porter leur querelle en justice: ainsi, la Floride et la Géorgie se disputent leur approvisionnement en eau, une question qu'a examinée lundi la Cour suprême. Les neuf sages du temple du droit américain avaient visiblement préparé l'audience en révisant les données géographiques du problème: deux rivières de Géorgie, la Chattahoochee et la Flint, se rejoignent pour former la rivière Apalachicola. Cette dernière, avant de se jeter dans le Golfe du Mexique, traverse cette bande de terre au nord-ouest de la Floride qu'on appelle la "Panhandle". Or, la Panhandle recèle la baie d'Apalachicola, l'un des estuaires les plus riches du pays. La région fut l'une des principales zones de production ostréicole d'Amérique du Nord, avant de récentes sécheresses et une montée de la salinité qui firent des ravages dans les bassins d'élevage. L'Etat a également bénéficié de décisions favorables de l'U.S. - Floride, victime en aval -

L’humanité soumise à des catastrophes climatiques en cascade Une étude inédite, originale et très inquiétante, publiée dans « Nature Climate Change » lundi aborde les risques cumulés entraînés par le dérèglement climatique. LE MONDE | 19.11.2018 à 17h03 • Mis à jour le 20.11.2018 à 11h01 | Par Audrey Garric Dans la Bible, Dieu a puni l’Egypte en lui infligeant dix plaies. L’humanité actuelle, elle, a subi les foudres du changement climatique d’au moins 467 façons différentes. Pour estimer le danger qui pèse sur la population, les auteurs – une vingtaine de chercheurs internationaux, essentiellement issus de l’université d’Hawaï – ont commencé par étudier le passé en passant au peigne fin près de 3 300 études scientifiques publiées depuis 1980 relatives au changement climatique, qu’il soit dû à l’action des hommes ou à la variabilité naturelle du climat – sachant que les émissions de gaz à effet de serre sont déjà responsables de l’augmentation de la température de la planète de près d’un degré.

Appliquer l'Accord de Paris permettrait au monde d'économiser 54.000.. 54 000 milliards de dollars, la somme est gigantesque. À titre de comparaison, elle représente les PIB cumulés de la Chine, de l’Union européenne et de l’Inde. Selon une étude parue (1) cette semaine dans The Lancet Planetary Health, c’est ce qui pourrait être économisé au niveau mondial d’ici 2050 si on appliquait l’Accord de Paris. Et cela rien qu’en frais de santé. Actuellement, selon l’OMS, 92 % des personnes résidant en ville respirent un air pollué et 6,5 millions de personnes en meurent chaque année dans le monde. La combustion de carburants fossiles dans les véhicules, l’industrie et l'utilisation d'énergie polluante pour le chauffage résidentiel, la cuisine et l'éclairage sont les principales causes de cette mauvaise qualité de l'air. Investir dans le climat pour faire des économies Ainsi, investir dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre reviendrait beaucoup moins cher que de payer les coûts de santé associés à l'air pollué, résument les experts médicaux.

Des solutions pour une eau plus propre Des techniques innovantes pour dépolluer l'eau préfigurent la station d’épuration du futur. Voici quelques procédés présentés les 8 et 9 juillet au colloque L’ingénierie se met au vert. Représentant pas moins de 65 % de notre corps, l’eau est indispensable à notre survie, mais aussi pour celle des animaux, des végétaux et de l’environnement. Or nos activités domestiques et industrielles (textiles, pharmaceutiques…) la souillent avec une ribambelle de polluants que les stations d’épuration ne parviennent pas à tous éliminer. En France plus de 20 000 stations d’épuration traitent 5 milliards de mètres cubes d’eau usée. L’activite bactérienne, obtenue notamment grâce au procédé des boues activées, permet une dégradation des pollutions carbonées, azotées et phosphorées. La biopile pour des stations d’épuration autosuffisantes Formation d’un biofilm de bactéries qui produisent de l’électricité en dégradant la matière organique (vue en microscopie à fluorescence). De nombreux défis à relever

Here’s What Happened When One University Asked Everyone for Ideas to Reinvent Campus Here’s an idea for revolutionizing a college campus: run a zipline from one prominent building to another. That would help keep pathways less crowded and could be opened to the public on weekends to generate new revenue. That was one of about 24,000 suggestions sent in last week during a two-day online discussion asking students, faculty, staff, alumni and anyone else to make suggestions for what Long Beach State University should look like in the year 2030. While the zipline suggestion was likely tongue-in-cheek, transportation was a key theme (not surprisingly for a campus based in Southern California). For designers of the online discussion, perhaps the biggest challenge was figuring out how to run such a large-scale online brainstorming session without it devolving into petty complaints about parking or a general airing of grievances. The solution was to make the online discussion feel like a game. No comments were deleted or modified. There were disagreements.

Quelle contribution de l'agriculture à la neutralité carbone ? Tandis que la France s'est engagée vers la neutralité carbone en 2050, Christian de Perthuis et Camille Tevenart, respectivement fondateur et doctorant à la chaire "Economie du climat" décryptent les enjeux de la contribution de la filière agricole. Christian de Perthuis et Camille TevenartRespectivement Professeur d’économie, fondateur de la chaire « Économie du climat », Université Paris Dauphine – PSL et Doctorant en économie agricole et de l’environnement, chaire « Économie du climat » (Université Paris Dauphine), INRA Le diagnostic des scientifiques est sans équivoque. Au rythme actuel des rejets de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, notre « budget carbone » permettant de limiter le réchauffement global à 2 °C aura été épuisé en vingt ans. Face à cette menace, il faut radicalement transformer un système énergétique reposant à 80 % sur trois sources fossiles : charbon, pétrole, gaz. Aurions-nous pour autant éliminé les rejets de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ?

En bouteille ou du robinet : ces erreurs à éviter avec l’eau S'il est généralement connu qu’un adulte doit consommer au moins deux litres d’eau par jour, d’autres règles de base restent en revanche mystérieuses. C’est ce que montre le dernier baromètre annuel du Centre d’information sur l’eau, qui regroupe les entreprises qui traitent et distribuent l’eau courante : 42% des personnes sondées ne savent pas qu’il est déconseillé d’utiliser l’eau chaude du robinet pour cuisiner. De même, 60% des sondés ne savent pas qu’il faut consommer une bouteille dans les 48 heures après son ouverture. Un petit cours de rattrapage sur les bons usages de l’eau s’impose. Voici les résultats du sondage effectué pour le baromètre 2016 du Centre d'information sur l'eau : Pas d’eau chaude pour cuisiner (ou préparer un thé). En effet, l’eau chaude présente deux inconvénients pour l’alimentation. >> La solution : utiliser de l’eau froide puis la faire chauffer, dans une bouilloire ou une casserole avec un couvercle. Bouteille ouverte, bouteille au frigo.

Un penseur américain lié à l'alt-right reçu à l'UdeM | MARC THIBODEAU | Éducation L'Université de Montréal a accueilli cette semaine un intellectuel américain controversé lié à l'émergence de l'alt-right (droite alternative) qui se félicite des politiques anti-immigration du Front national et de pays autoritaires comme la Hongrie et qui aimerait voir le président américain Donald Trump durcir encore plus son approche à ce sujet. Paul Gottfried dénonce l'immigration et le multiculturalisme comme de graves menaces pour la cohésion culturelle des États-Unis et aussi du Canada. Il dénonce la propension des gouvernements à intervenir pour contrer la discrimination en empiétant sur les libertés individuelles et affirme qu'il existe probablement une plus grande liberté de l'enseignement et une plus grande liberté de la presse en Russie que dans des pays occidentaux comme la France ou l'Allemagne. Trop de lois ont été mises en place par ces États, selon lui, pour baliser le discours, voire la pensée, de la population. En entrevue avec La Presse avant la conférence, M.

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