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Occupons Wall Street pendant des années s'il le faut

Occupons Wall Street pendant des années s'il le faut
Figure de proue de la gauche américaine, Naomi Klein s'est adressée le 6 octobre aux "indignés" américains rassemblés à New York. Ce mouvement est "la chose la plus importante au monde", a-t-elle notamment affirmé. Extraits. Je vous aime. Et je ne dis pas ça pour que vous soyez des centaines à me crier : "Je t'aime". Le slogan est né en Italie en 2008. Il y a cependant des différences importantes. Mais la plus grande différence par rapport à il y a dix ans, c'est qu'en 1999 nous nous en prenions au capitalisme alors qu'on était au plus fort d'un boom économique frénétique. Dix ans plus tard, on a l'impression qu'il n'y a plus de pays riches, juste un gros paquet de gens riches ; des gens qui se sont enrichis en s’accaparant la richesse créée et en épuisant les ressources naturelles. Les faits sont là. Le réchauffement de la planète fait que nous devons nous fixer un ultimatum. Ne cédez pas à la tentation.

UNION EUROPÉENNE • Où s'indigner ? 14 octobre 2011 | Partager : Les mesures d'austérité en cours dans plusieurs pays d'Europe suscitent révoltes et indignations. Mais pour le chroniqueur de Público Rui Tavares, il reste à trouver le lieu qui symbolise le mieux ces mouvements. "Où doivent aller les indignés portugais? "Occupy Wall Street" : échauffourées et interpellations à Times Square Au moins trois manifestants ont été interpellés, selon un témoin, alors que des milliers de personnes, canalisées par des barrières de police, se trouvaient sur la célèbre place new yorkaise. Les incidents ont éclaté à l'angle de la 46eme rue et de la 7eme avenue. La police montée a repoussé des manifestants qui tentaient d'entrer sur la place. Des dizaines de personnes paniquées se sont mises à courir et une femme est tombée. Blessée au visage, elle a peu après été évacuée sur une civière, a constaté une journaliste de l'AFP. Les manifestants anti-Wall Street ont achevé sur Times Square une journée de manifestations qui avait débuté dans la matinée dans le quartier financier. Ils étaient plusieurs milliers massés sur Times Square en fin d'après-midi, scandant "nous sommes les 99%", ou encore "Chaque jour, chaque nuit, occupons Wall Street". "Nous sommes le peuple", "on nous a vendu", "nous voulons du travail", ajoutaient-ils. Belga

EN IMAGES • Les 99 % en action 981 villes ont répondu à l’appel international des Indignés à manifester le 15 octobre. Retour en images sur la manifestation qui a eu lieu à New-York. Courrier international 17 octobre 2011 | Partager : La journée mondiale des indignés, samedi 15 octobre, a été marquée par de fortes mobilisations en Italie, en Espagne, au Portugal mais aussi au Canada et en Australie ainsi que dans plusieurs villes américaines, en particulier à New York, où des milliers de manifestants ont rallié plusieurs points névralgiques de la ville. Un premier défilé intitulé March on the Banks [marchons sur les banques] est parti de Zuccotti Park, voisin de Wall Street, à onze heures du matin pour se diriger vers une succursale de la banque Chase dans le sud de Manhattan ; un second défilé a rallié Times Square en fin d’après-midi. Cette journée de protestation s’est conclue par une assemblée générale à Washington Square Park. "Les banquiers sont des escrocs". "Nous occupons".

Le mouvement des indignés Occupy Wall Street vu depuis la 89e | 89th Street Ils vivent loin, à plus de 100 blocs du quartier financier de Manhattan. Loin des milliers de manifestants qui, depuis la mi-septembre, occupent Liberty Plaza, près de Wall Street, pour protester contre les excès du capitalisme et le poids de la finance sur leur vie quotidienne. Ils vivent là où les plus riches habitent. Du haut de l’Upper East Side, les habitants de la 89e ne se sentent pas pour autant moins concernés par le mouvement. Ils ont vu défilé les « indignés » new-yorkais cette semaine, à l’occasion d’une « marche des millionnaires » organisée mardi dans le quartier. « Occupy Wall Street » était à Times Square samedi après-midi, dans le cadre d’une journée mondiale de protestations. Je suis allée voir ce qu’en pensaient les riverains de la 89e samedi soir, bien plus haut dans Manhattan. Fred Jacobson : « Protester n’est pas suffisant » Frad Jacobson, 89th Street, New York (Valentine Pasquesoone) Quant à la politique, je suis assez dégoûté. Howard : « Je fais partie des 1% »

ÉTATS-UNIS • Les médias ne comprennent rien à "Occupons Wall Street" Les journalistes portent un regard rempli de mépris sur les "indignés" américains qui manifestent à New York. Preuve qu'ils ne comprennent rien à l'époque, estime un théoricien des médias. Depuis le début [le 17 septembre] du mouvement anticapitaliste d'occupation de Liberty Plaza, à proximité de Wall Street, les journalistes de télévision semblent déterminés à présenter la réalité comme le fait d'une génération de "cinglés paresseux et incapables de tenir un discours cohérent". Le porte-parole d'un dictateur arabe interrogé sur une nouvelle vague de protestation ne dirait pas autre chose. Les reporters américains se trompent sur toute la ligne. Pensez par exemple à la présentatrice de CNN, Erin Burnett, qui a diffusé un reportage sur les militants installés dans Zuccotti Park, à Manhattan, dans une rubrique intitulée Seriously ? Sont-ils en mesure aujourd'hui de définir avec précision la nature de ce problème et les moyens de le résoudre ?

Les banquiers et traders de Wall Street, potentiels « indignés » ? Provocation, mépris, conciliation : les travailleurs de Wall Street jettent un regard mitigé sur les « indignés » du mouvement « Occupy Wall Street ». Un « indigné » porte une veste avec un écusson « Occupy Wall Street » à Zuccotti Park, près de Wall Street, le 19 octobre 2011 (Lucas Jackson/Reuters) (De New York) Face aux « Indignés » d’« Occupy Wall Street », le monde de la finance a offert plusieurs visages : l’humour : depuis début octobre, deux individus qui se décrivent comme des banquiers d’affaires sont à l’origine de l’initiative « Occupy Occupy Wall Street » pour faire valoir le point de vue du pourcentage le plus riche de la population américaine contre les 99% que les manifestants prétendent incarner ; la conciliation : c’est la posture de Vikram Pandit, PDG de la banque américaine Citigroup. « Le sentiment [des manifestants] est tout à fait compréhensible. « Des bébés pleurnichards » Josh Brown, conseiller financier et auteur du blog à succès The Reformed Broker, confie :

Bruxelles: les indignés en marche interdits de parc Elisabeth A 24 heures de l'arrivée, les groupes, qui marchent depuis Madrid, Barcelone ou Toulouse ou qui débarquent en train, ne savent pas encore où ils vont séjourner. Les indignés ont une ultime alternative : la Région leur a proposé un terrain du port, à Tour et Taxis. Ils ont refusé : ils trouvent le terrain trop isolé, trop peu accessible. Samedi, le rassemblement devrait s'improviser. L'idée initiale était de rassembler au parc Eisabeth des indignés d'un peu partout en Europe avec plusieurs jours de campement-forum entre ceux qui remettent en cause les absurdités du système capitaliste, la raideur des institutions politiques. Philippe Pivin, bourgmestre, a refusé ce campement à Koekelberg et il n'est plus possible de contourner ces obstacles, dit le bourgmestre, j'ai été prévenu bien trop tard. Raul Gamarra prend acte pour les indignés qui essaient de faire fléchir le bourgmestre par pétition, mais dans le doute, ils tentent aussi d'être accueillis au parc de Forest. Myriam Baele

Les "anti-Wall Street" font des émules aux USA depuis 2 semaines La poignée d'anticapitalistes, qui a déroulé des sacs de couchage il y a deux semaines dans un petit square près de la Bourse de New York et brandi des pancartes en carton, affirmait suivre l'exemple des manifestants égyptiens de la place Tahrir au Caire. Mais, en réalité, il y a beaucoup plus de différences que de similitudes entre ces deux mouvements. Le nombre de manifestants d'abord: à New York ils sont beaucoup moins nombreux qu'au Caire. Et pourtant, maintenant que le mouvement "Occupons Wall Street" entame sa troisième semaine, les "anti-Wall Street" sont de plus en plus pris au sérieux. Et les manifestants new-yorkais espèrent recevoir cette semaine le soutien des syndicalistes, après avoir reçu lundi celui, plus inattendu, du milliardaire George Soros. En réalité, quelles sont les griefs de ces apprentis-révolutionnaires? "Chacun ici a une raison et un but qui lui est propre", résume Anthony, un manifestant de 28 ans.

Etats-Unis: les manifestations se poursuivent, les arrestations aussi Des manifestants "ont bloqué pendant deux heures la circulation sur le pont de Brooklyn, en direction de Brooklyn", a expliqué dans la soirée un porte-parole de la police new-yorkaise. "Il y a eu environ 400 personnes arrêtées. Certaines ont été relâchées après quelques heures, d'autres resteront un jour" en cellule, a-t-il précisé. La manifestation avait débuté dans l'après-midi à Liberty Plaza, dans le quartier de la finance, où campent depuis deux semaines des militants du mouvement "Occupons Wall Street". Des centaines de personnes se sont ensuite dirigées vers le pont de Brooklyn, selon la police qui a précisé que la majorité des manifestants étaient restés sur le trottoir, sans incident. Des militants d'"Occupons Wall Street", qui s'inspire des mouvements pro-démocratiques du printemps arabe, ont indiqué camper dans un parc du sud de Manhattan pour traduire leur "mécontentement provoqué par l'actuel climat politique et économique". Belga

Le mouvement "Occupons Wall Street" progresse malgré les arrestations S'inspirant à la fois des "indignés" espagnols et des révoltes du "printemps arabe", le mouvement "Occupons Wall Street" a été lancé le 17 septembre. Depuis, plusieurs centaines de personnes se rassemblent chaque jour devant la Bourse de New York, à l'extrême sud de Manhattan. Dimanche, près de 800 personnes se sont encore réunies aux abords de Wall Street, a constaté un journaliste de l'AFP. "Notre nation, notre espèce et notre monde sont en crise. Samedi, la mobilisation a pris un nouveau tour. Seule "une minorité" de ces manifestants se trouvait encore derrière les barreaux dimanche, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police de New York. "Beaucoup de manifestants sont de retour. La veille, la manifestation avait débuté dans l'après-midi dans le quartier de la finance, où campent depuis deux semaines les militants. Des pancartes reprenaient aussi ce qui est devenu le slogan du mouvement: "Nous sommes les 99%". "Nous sommes de toutes les races, tous les sexes, toutes les croyances.

Portugal: première grande manifestation de la rentrée contre l'austérité D'après les organisateurs, ils étaient quelque 130.000 fonctionnaires et salariés du privé à Lisbonne et plus de 50 000 à Porto à avoir répondu à l'appel de la CGTP, la principale confédération syndicale qui avait convoqué cette journée d'action. La police portugaise a pour règle de ne pas communiquer ses estimations mais, d'après les médias locaux, ces chiffres étaient surestimés. "Il est temps de changer de cap", a lancé Manuel Carvalho da Silva le secrétaire général de la CGTP lors d'un discours prononcé à la fin du défilé à Lisbonne. "La démocratie est aujourd'hui fortement affectée (...). Il faut un projet politique alternatif", a-t-il affirmé. Manuel Carvalho da Silva a par ailleurs annoncé une "semaine d'action" pour poursuivre la lutte contre "l'appauvrissement et les injustices", conformément aux mots d'ordre des manifestations de samedi, avec plusieurs grèves du 20 au 27 octobre prochain.

Des centaines de New-Yorkais dénoncent la "brutalité policière" La manifestation s'est déroulée dans le cadre de la journée nationale de "protestation pour stopper la brutalité policière". La police "défend les 1%", pouvait-on lire sur une pancarte, en référence au slogan d'OWS "Nous sommes les 99%", dirigé contre les excès du monde de la finance et les inégalités croissantes. "Hey, hey, hey, combien d'enfants avez-vous tué aujourd'hui ?", ont lancé les manifestants, reprenant un des slogans des manifestations contre la guerre du Vietnam (1964-1975). Un des manifestant a confié à l'AFP sa déception devant le faible nombre de participants. La manifestation était solidement encadrée par les forces de police pour l'empêcher de bloquer la circulation. Vendredi, une trentaine de personnes avaient été interpellées à New York, dont l'intellectuel Cornel West, lors d'une manifestation à Harlem à laquelle participaient des membres d'OWS. Cornel West, professeur à Princeton et défenseur des droits civiques, a été rapidement libéré. Belga

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