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La Chinafrique, mythe ou réalité ?

La Chinafrique, mythe ou réalité ?
Dans un article paru sur le site des Cafés géographique, Thierry Pairault déconstruit le mythe de la Chinafrique. Thierry Pairault, « Quelle présence chinoise en Afrique ? », Les cafés géographiques, janvier 2018. Voici quelques-uns de ses arguments : L'expression est trop englobante et donne une vision trop uniforme des 54 pays africains, qui permet mal de saisir des situations économiques pourtant très variées à l'intérieur du continent. La Chine ne serait donc rien de plus qu'un partenaire important pour les États d'Afrique, aux côtés de leurs autres partenaires comme l'Inde ou les États de l'Union Européenne. Ce tableau permet aussi rappeler le poids de la Chine dans l'économie mondiale, ce qui explique qu'elle soit un partenaire aussi important pour les pays africains comme pour bien d'autres États dans le monde. Pour compléter Nuancer la Chinafrique Thierry Pairault, « Quelle présence chinoise en Afrique ? Rappeler le rôle de la Chine et de l'Inde dans l'émergence de l'Afrique Related:  Afrique et Moyen-OrientThème 3

Chine vs Etats-Unis vs France : la concurrence des influences étrangères en Afrique? Etats-Unis, Russie, Turquie, Chine, France : en quelques mois, cinq puissances significatives ont entrepris une tournée diplomatique en Afrique. Comme Emmanuel Macron depuis son élection, certains insistent sur la rénovation des liens diplomatiques. Rénovation ou réassurance ? Cette volonté de renouvellement a été soulignée par Emmanuel Macon en novembre à Ouagadougou et Abidjan. Elle s’est accompagnée d’une diversification diplomatique avec la première visite d’un président français dans un pays anglophone ; démarche poursuivie il y a dix jours par le MEDEF au Kenya et en Ethiopie. Jean-Yves le Drian s’est lui récemment rendu en Angola lusophone. Sur un temps plus long, ces trois dernières années l’Allemagne, le Japon, l’Inde ont aussi chacun tenté leur sommet ou forum dédié, et leur tournée. @TEnjeux + @XXMonde

Une ressource : les captations vidéo du FIG 2017 sur « L’Afrique face aux défis du changement » - Histoire-géographie - Éduscol Alain Dubresson, professeur émérite à l’université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense propose dans sa conférence une synthèse des grands enjeux du continent africain. Les ressources publiées sur le portail permettent d’aborder chacune des parties de la conférence (les quatre tendances favorables au changement et les quatre tendances inverses, favorables au mal développement). La table ronde qui suit porte sur « Les enjeux multiples du continent africain ». Géraud Magrin, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, y aborde la transition démographique, les nouveaux partenariats et les grands ensembles régionaux, Alain Dubresson, la révolution urbaine. En complément, il est possible de consulter les propositions pédagogiques présentées lors des ateliers du FIG et qui portent sur l’Afrique du sud : Retrouvez sur le portail les différentes sessions du FIG et les ressources associées. Scénarios pédagogiques traitant les thèmes de programmes : Autres actualités en lien :

L’Afrique : un continent émergent ? Café géographique de Paris, Mardi 30 janvier 2018Café de Flore, Paris Intervenants : Alain Dubresson, Géraud Magrin, Olivier NinotAnimatrice : Elisabeth Bonnet-Pineau Après une présentation des trois intervenants, tous géographes spécialistes de l’Afrique et auteurs d’un excellent Atlas de l’Afrique paru aux éditions Autrement en 2016, l’animatrice (EBP) lance le débat en pointant les changements accélérés et d’une ampleur inégalée du continent africain qui sont porteurs autant d’opportunités que de défis. Propos liminaires sur les thèmes généraux du développement et de l’émergence (Géraud Magrin) L’atlas qui sert de base à ce café géo n’est ni tout à fait descriptif, ni exhaustif : c’est un atlas à thèmes et à thèse (voire à hypothèses). Une des thèses de l’atlas est la diversification croissante des situations au sein de ce continent, tant à l’échelle des pays que des territoires à d’autres échelles. Le thème transversal de l’urbanisation du continent africain (Alain Dubresson)

Mobilités et migrations intra-africaines La majorité des migrants internationaux africains changent de pays sans sortir du continent. D'après un volet récent de l'émission « Le Dessous des cartes », 13,4 % des 32 millions de migrants comptabilisés dans le monde sont africains, et une majorité d'entre eux reste en Afrique. L'Afrique du Sud est le pays d'Afrique qui compte le plus d'immigrés : 3,15 millions venus principalement des pays voisins. Le documentaire rappelle aussi que la xénophobie est présente dans les pays d'accueil comme l'Afrique du Sud ou la Côte d'Ivoire. Les migrations économiques ne doivent pas faire oublier les réfugiés et les déplacés qui sont plus nombreux en Afrique qu'en Syrie et en Irak réunis. « Migrations intra-africaines », Le Dessous des Cartes du 6 janvier 2018, disponible jusqu'au 6 mars 2018, Arte, 13 min. Voir aussi : Nathalie Bougnoux et Rohen d’Aiglepierre, « Les migrations subsahariennes : déconstruisons les idées reçues », Le Monde, 15 février 2016. Dans la littérature scientifique Sitographie

De la célébration païenne au produit commercial : Noël, une fête mondialisée L’histoire de noël est aussi une histoire de la mondialisation (voir notre notion à la une de décembre : mondialisation et globalisation). La fête du solstice existait dans plusieurs religions de l’Antiquité, et elle était notamment célébrée à Rome vers le 25 décembre. La date devient tardivement celle de la nativité du Christ après la christianisation de l’empire. La fête de Noël, moins importante dans la lithurgie chrétienne que la date de Pâques, se perpétue cependant dans les différentes traditions malgré les schismes successifs, et elle se diffuse dans les colonies européennes, au cours de la première mondialisation. Les XIXe et surtout XXe siècle font de cette fête un événement commercial, en généralisant et en multipliant les cadeaux aux enfants puis aux adultes, et en y associant des marques et des noms d'entreprises. C’est désormais un lieu commun de dire que le Père Noël est chinois. Bonnes vacances et joyeuses fêtes de fin d'année à tous nos lecteurs et lectrices !

Sahel / Sahara, quelques clés de lecture de multiples interfaces Café géographique de Toulouse, le 18 octobre 2017, avec Anne-Marie FREROT (Professeur de géographie, Université de Tours) Il s’agit de déconstruire les clichés véhiculés par les médias, les oppositions trop faciles, les images fausses, bref les représentations erronées de ce territoire. Un Targui ou un Toubou ont une couleur de peau bien noire, mais ils se définissent eux-mêmes comme « blancs ». Figure 1 Enfants Ce sont deux ensembles territoriaux en continuité, situés entre les isohyètes 0 mm par an au Sahara et 600 mm au sud du Sahel. Sahel signifie « rivage », car le Sahara était représenté comme une mer par les voyageurs arabes ou portugais. Sahara signifie « vide » en arabe, mais les Touareg l’appellent Ténéré quand il s’agit d’un erg (sableux) ou Tanezrouf quand il s’agit d’un reg (rocailleux) : pour un Saharien, c’est un grand pays mystérieux, dangereux, sans eau et peuplé de djinns. Mais les Maures distinguent quatre saisons : Figure 2 Ensablement et oasis Figure 3 : Une guelta

Nourrir les Hommes : l'Éthiopie, étude de cas. Pourquoi le choix de l’Éthiopie ? La situation de l’Afrique subsaharienne sur la question de la sous-alimentation reste aujourd’hui préoccupante (voir carte de synthèse et l’article sur l’Afrique et les défis du développement). L’Éthiopie bénéficie aujourd’hui d’une croissance économique dont les médias font largement écho. Faut-il pour autant penser que les défis sont tous surmontés ? Sur le plan du développement agricole, de la capacité à nourrir une population tout en garantissant une politique de développement durable, les interrogations demeurent. La cartographie fil conducteur de l’étude : L’Éthiopie face au seul défi alimentaire ? Le PDF de la carte : La cartographie Partie 1 : L’Éthiopie face au seul défi alimentaire ? Partie 2 : Quelle révolution agricole pour l’Éthiopie ? Quelle révolution agricole pour l’Éthiopie ? Partie 3 : Un exemple d’enjeu du développement durable : Pourquoi chercher à développer une "économie verte" ? Un exemple d’enjeu du développement durable.

Accueil du dossier Frédéric Lasserre, Barthélémy Courmont et Éric Mottet, « Les nouvelles routes de la soie : une nouvelle forme de coopération multipolaire ? », 2023. Ninon Blond, « Systèmes agricoles dans le Tigray (Éthiopie), entre héritages et recompositions contemporaines », 2023. Karine Bennafla et Hala Bayoumi, « Démonstration de puissance ou aveu d’impuissance ? La nouvelle capitale administrative de l’Égypte », 2023. Fahad Idaroussi Tsimanda, Migrer pour un bidonville. Delphine Acloque, Frontière désertique, front pionnier et territorialisation. Joseph Samba Gomis, Quand la débrouille des habitants pallie une politique urbaine défaillante : l’extension de l’habitat informel dans l’agglomération de Ziguinchor (Sénégal), 2021. Yoann Doignon, Les transitions démographiques des pays méditerranéens depuis 1950, 2020. Mohamed Lamine Ndao, Cueillir pour survivre, un exemple d’adaptation à la crise agricole et sociale dans la commune de Niaguis (Ziguinchor, Sénégal), 2018.

Le continent africain face au développement et à la mondialisation. | Cahiers d'histoire géo En guise d’introduction, on peut lire cet article : ou ici en PDF Afrique est bien partie Voir aussi le dessous des cartes : Un continent à l’ecart du developpement et du monde ? A – De multiples indicateurs défavorables L’Afrique est le continent où les indicateurs de développement sont les plus bas, bien qu’il existe de fortes disparités entre les pays. Observée à l’échelle du monde, l’Afrique cumule donc les indicateurs défavorables aussi bien d’un point de vue économique et environnemental (faible poids dans les échanges mondiaux, économies de rente, dette, altération du potentiel naturel, continent réceptacle de trafics de déchets, etc. ), que selon les indicateurs de développement humain du PNUD, IDH ou IPH (revenu, éducation, santé). B – Continent de la pauvreté 1) Les obstacles au développement Le premier obstacle au développement est certainement l’instabilité politique. WordPress:

Carte de l'Iran dans les tensions de son environnement, fin 2015, selon Philippe Budry. Extraite de "Questions internationales", n° 77 Cette carte de l’Iran dans les tensions de son environnement, fin 2015 (selon Philippe Budry) est extraite du n°77 de Questions internationales (Iran, le retour), Janvier-février 2016, Paris, La documentation française, p. 45. En dépit de l’accord international sur le nucléaire signé en 2015, les tensions restent très vives entre l’Iran et ses voisins, notamment l’Arabie saoudite et Israël, et avec les Etats-Unis. (Présentation du n° par la rédaction) Mots clés — Key words Moyen-orient (Asie occidentale) , Arabie saoudite , Irak , Iran , Israël , Syrie , Etats-Unis , Cartes géopolitiques , Nucléaire , Chiites , Al-Qaïda , Puissance régionale , Nuclear , Power , Califat , Téhéran , Regional , Hezbollah , Accord international , Chiisme , Shi’ism Carte tirée de la revue Questions Internationales Questions internationales, le bimestriel de la Documentation française, propose des cartes à l’image de cette revue de référence : inédites et passionnantes.

La Silicon Valley, un territoire productif au cœur de l’innovation mondiale et un levier de la puissance étatsunienne Bibliographie | citer cet article En Californie, au sud de la Baie de San Francisco, se déploie sur un espace restreint la Silicon Valley. Née sous l’impulsion de l’université de Stanford fondée en 1891, la Silicon Valley connaît un essor foudroyant à partir des années 1950-1960. Elle est aujourd’hui devenue un territoire productif au cœur de l’innovation mondiale en accueillant des firmes aussi emblématiques des nouvelles technologies que Hewlett-Packard, Intel, Apple, Google, Facebook, Yahoo, LinkedIn, Twitter, PayPal, eBay, Netflix, NetApp, Cisco, Oracle, Adobe, Symantec, Sandisk, Seagate Technology ou FireEye. Facteur d’efficacité, de compétitivité et de domination, l’innovation est un vecteur central de la puissance américaine puisque les États-Unis demeurent la première puissance scientifique et technologique mondiale. 1. 1.1. Figure 1. À une échelle régionale, la Silicon Valley peut être rattachée à trois entités plus larges. 1.2. Figure 2. 1.3. 2. 2.1. Figure 3. 2.2. 2.3. 3. 4.

Étudier et cartographier la ressource et la gestion de l’eau en Afrique (...) Introduction : La géographie de l’Afrique occupe depuis la mise en place des programmes des classes terminales des séries générales de lycée, en 2013, une part plus importante dans les enseignements puisque y sont abordés les défis du développement de ce continent en pleine mutation. Si les nouveaux programmes de collège proposent également des études de cas portant sur des ensembles géographiques africains, les élèves de seconde générale n’en ont souvent qu’une vision restreinte et parfois caricaturale. Or, ce sujet permet d’étudier les grands changements liés à la mondialisation avec des clés de lecture variées. Pour des élèves de seconde, aborder la question de la gestion des ressources en eau par les hommes, via le cas de l’Afrique australe, conduit à une approche multicausale et multiscalaire, tout en permettant de prolonger le chapitre introductif de l’année, portant sur « les enjeux du développement ». I. L’insertion de la séquence dans les programmes et programmations. I.1. 1.

Atlas des statistiques sanitaires de la Région africaine 2016 - Analyse de la situation sanitaire de la Région africaine | African Health Observatory L’édition 2016 de l’Atlas des statistiques sanitaires de la Région africaine offre une analyse actualisée de la situation sanitaire dans la Région africaine de l’OMS. L’atlas a été mis à jour, et sa couverture élargie avec de nouveaux indicateurs, notamment près de la moitié de la liste mondiale de référence des 100 indicateurs sanitaires de base de 2015 recommandée par le Groupe de travail interagences des Nations unies sur la charge associée aux indicateurs et à la notification et une section sur les progrès réalisés sur les cibles sanitaires et connexes des OMD. Le contenu de l’atlas provient principalement de données recueillies, nettoyées, corrigées et évaluées au niveau national dans chacun des 47 États Membres de la Région africaine de l’OMS. Ces données sont réexaminées et raffinées par les bureaux pays de l’OMS, le Bureau régional à Brazzaville et par les experts techniques du siège de l’OMS à Genève.

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