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Numérique et écologie : les data centers, des gouffres énergétiques ?

Related:  Impact écologique du numérique2.4. Choix et impacts sur sociétésImpacts : Traitement de données et Environnement (Data Center - Cloud - Cloud computing)Impact du datacenter

Consommation numérique : la fabrique à CO2(.0) Nous parlions ici même, hier après-midi, du récent rapport du GIEC, qui met en garde contre un emballement du réchauffement à plus de 2 degrés. Vous nous écoutiez, pour la plupart, via votre téléphone ou votre ordinateur, bref, sur un équipement numérique en podcast or pour obtenir ce podcast, hébergé sur un serveur de Radio France, l’acheminer jusqu’à votre téléphone, le lire, nous suivre sur Twitter, cliquer sur un certain nombre de liens. Imaginez-vous le montant de votre facture énergétique individuelle ? C’est bien tout le problème du numérique qui représente aujourd’hui une part exponentielle de la consommation énergétique mondiale. Energie numérique : la fabrique à CO2.0 : c’est le coûteux problème que La Méthode scientifique va décortiquer dans l’heure qui vient. Le reportage du jour Écouter 7 min LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - Reportage Hugues Ferreboeuf "Pour une sobriété numérique" Le fil de l'émission Les références musicales Le titre du jour : « Pocket calculator » par Kraftwerk

Comment réduire l'impact des Data Centers sur l'environnement Les Data Centers représentent un véritable fléau pour l’environnement. Alors que la production et la consommation de données sont en passe d’exploser à l’échelle mondiale, découvrez quelles sont les pistes à explorer pour réduire la consommation d’énergie et l’impact environnemental des centres de données… Les technologies telles que l’internet des objets, le Cloud, les smartphones ou l’intelligence artificielle ont provoqué l’explosion du volume de données générées par l’humanité. Selon IDC, ce volume sera multiplié par 5 entre 2018 et 2025 pour atteindre un total de 175 Zo soit 175 milliards de téraoctets. De toute évidence, nos besoins en Data Centers augmentent en proportion puisqu’il est nécessaire de stocker ces données. Or, ces Data Centers représentent en réalité un véritable fléau pour l’environnement. Et cette consommation continue à doubler tous les 4 ans. Aujourd’hui, les Data Centers représentent à eux seuls 17% de l’empreinte carbone de la technologie.

Sciences du numérique et développement durable : des liens complexes Le développement durable a pour but de garantir aux générations présentes et futures la capacité à répondre à leurs propres besoins. Pour cela, il prend en compte les aspects économiques, environnementaux, sociaux et culturels sur le long terme. Il s’est récemment imposé comme l’objectif à atteindre en réponse à l’emballement de la crise écologique et sociale dont les manifestations s’intensifient : changement climatique, raréfaction des ressources naturelles, déforestation, appauvrissement de la biodiversité, accroissement des écarts entre pays développés et en voie de développement, etc. Les sciences et techniques de l’information et de la communication, ou sciences du numérique, plus jeunes parmi les sciences, ont connu un formidable essor au XXe siècle, qui se poursuit encore aujourd’hui. Leur positionnement par rapport à la problématique du développement durable est complexe, puisqu’elles ont à la fois le rôle d’acteur et de consommateur dans ce contexte. Lire l’article Interstices

"Il est urgent de mesurer les impacts énergétiques et environnementaux de nos solutions numériques" Aujourd’hui, 4% des émissions de gaz à effet de serre proviennent du numérique, Une problématique désormais prise en compte par les directeurs des systèmes d’information qui doivent réduire l’empreinte carbone des data centers ou de leur parc informatique pour réduire l’impact carbone de leurs propres activités. Eclairage de Batiste Goldet, Manager de la practice Infrastructure chez Magellan Consulting. Petit rappel, pour commencer, comment fonctionne un data center (centre de données) ? Un data center est, en quelque sorte, l’usine des services numériques. Ces fermes de serveurs produisent tous les différents services disponibles en ligne, les sites web, les services de vidéos, de messagerie, les cryptomonnaies, les réseaux sociaux et les applications conçues pour les entreprises. Les data centers analysent et traitent également les données envoyées par les différents objets connectés, dont le nombre connait une croissance exponentielle : (Source : Strategy Analytics)

Transitions numérique et écologique, les effets sur la planète Le bilan carbone des transports de marchandises Putting on a new pair of jeans or decorating your living room with a Swedish-designed table, two activities that do not seem to have a negative impact on the climate... And yet. Because of the way they are made and transported by sea or land, buying new trousers or redecorating your house contributes to global warming... What is the carbon footprint? Developed in the context of the ecological transition incumbent on all organisations, the carbon footprint is a tool for measuring the impact of an entity (individual or collective) on the climate. Measuring the effect of our actions on the climate To measure a carbon footprint, it is necessary to aggregate all the greenhouse gas (GHG) emissions generated by a person, a company, a territory, etc. While measured in terms of CO2 volumes, the carbon footprint actually accounts for various GHGs such as methane and nitrous oxide (together with carbon dioxide, these two gases account for nearly 95% of the GHGs targeted by the Kyoto Protocol).

Google : refroidir les data centers en tirant la chasse d'eau Pour son data center de la région de Douglas en Géorgie (États-Unis), Google récupère l'eau des égouts pour refroidir ses serveurs. L'entreprise a même mis en place un centre de retraitement de l'eau pour la réinjecter dans le circuit d'eau potable. Google aurait une véritable âme écologiste. C'est en tout cas le message que la compagnie souhaite faire passer lorsqu'elle explique que les serveurs d'un de ses data centers sont refroidis par une eau non potable émanant du circuit des eaux usées des habitants de la région de Douglas, en Géorgie (États-Unis). Lors de la mise en place du centre en 2007, le système de refroidissement était tout simplement relié au réseau d’eau potable mais le géant a vite réalisé que l'eau employée pour refroidir le système n'avait pas forcément besoin d'être potable. Il a donc mis en place un partenariat avec l'office des eaux du comté pour récupérer 30 % des eaux sales de la ville grâce à un système de dérivation. Cela vous intéressera aussi

Stockage des données : des solutions pour limiter l'impact des data centers sur l'environnement Jean-Pierre Montanay 11h49, le 27 janvier 2020 Avec l'arrivée prochaine de la 5G et l'explosion des données stockées sur le "cloud", les data centers se multiplient. Mais ces engins consomment beaucoup d'énergie. Les grandes entreprises tentent de trouver des solutions innovantes pour limiter l'impact environnemental. L’arrivée prochaine de la 5G et l’avènement d’internet font que l’on a de plus en plus d’informations et de données à gérer. Des data-center très polluants Mais ces données prennent beaucoup de place. Les data centers, ou centre de données, sont des serveurs informatiques qui tournent jour et nuit à plein régime. Des solutions pour amoindrir l'impact sur l'environnement Les grandes sociétés qui les exploitent cherchent également à réduire leur impact sur la planète. Autre piste : exploiter la chaleur de ces centres. Jean-Pierre Montanay 11h49, le 27 janvier 2020 Des data-center très polluants Mais ces données prennent beaucoup de place.

Les gestes simples pour réduire son empreinte écologique numérique, de la boîte mail au data center S’il n’est pas possible d’effacer complètement son empreinte écologique quand on utilise Internet, il est en revanche aisé de diminuer très fortement l’impact environnemental de nos usages quotidiens. Récapitulatif des gestes faciles et rapides à adopter, tant pour les particuliers que pour les professionnels œuvrant au sein de centres de données. Naviguer sur internet, organiser ses fichiers sur le cloud, ranger nos mails, passer le temps sur les réseaux sociaux ou nos smartphones… La moindre action liée à nos usages technologiques quotidiens, et aussi banale peut-elle sembler, a un impact considérable sur l’environnement. Quelques gestes simples et rapides Côté utilisateur, l’impact n’est pas énorme, si on le compare à un trajet en voiture (même court) ou à la pollution des industries. Voilà pourquoi il faudrait aussi utiliser un filtre antispam et limiter ses abonnements aux newsletters. Une marche constante et empirique du côté des data centers L’art du (petit) détail

Émissions de CO2 des avions et des navires : faits et chiffres (infographie) Que fait l’UE pour réduire les émissions provenant de l'aviation ? À travers son système d'échange de quotas d'émission (SEQE-UE), l'Union européenne a pris des mesures pour réduire les émissions provenant des transports aériens. L'UE demande un transport maritime efficace, équitable et propre Le 16 septembre, le Parlement européen a voté l'inclusion du transport maritime au sein du SEQE-UE d'ici 2022 et l'établissement de normes contraignantes pour les compagnies maritimes afin de réduire leurs émissions de CO2 d'au moins 40% d'ici 2030. D'aprés les députés, la proposition initiale de la Commission qui révisait les les règles autour du contrôle des émissions de CO2 émanant des grands navires pour les aligner avec les règles mondiales n’était pas assez ambitieuse, compte tenu du besoin urgent de décarboniser tous les secteurs de l’économie. Le Parlement souhaite que les mesures suivantes aident le secteur maritime à devenir plus propre et plus efficace dans le cadre du pacte vert européen.

Data centers et cloud computing émettent trop de CO2 selon Greenpeace L'ONG profite de la sortie de l'iPad aux Etats-Unis (le 3 avril) pour présenter une étude sur les émissions de CO2 par les data centers, qui (surtout aux Etats-Unis), sont souvent alimentés par des centrales à charbon. D'ici 2020, le réseau Internet et les centres de stockage des données informatiques (data centers) tripleraient leurs émissions mondiales de gaz à effet de serre, prévoit Greenpeace. La faute au cloud computing(qui stocke les données ou logiciels sur le réseau et non pas dans le poste de travail) et à la multiplication des services en ligne, comme ceux qu'utilisent abondamment les livres électroniques et le nouvel iPad d'Apple. Greenpeace en appelle donc aux constructeurs high-tech pour développer des serveurs de traitement de données plus respectueux de l'environnement, grâce à l'utilisation des énergies renouvelables plutôt que celle produite par le charbon. Cela vous intéressera aussi Intéressé par ce que vous venez de lire ?

Pourquoi évaluer l'impact du streaming vidéo sur l'environnement est extrêmement complexe Accueil Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter Actualités Un analyste de l’Agence internationale de l’énergie relative les effets de services comme Netflix. Mais son approche pose elle aussi question. L'impact environnemental du streaming fait débat. Mais d'après George Kamiya, analyste à l’International Energy Agency à Paris, l'étude française serait totalement faussée. « L'impact du streaming sur le climat » serait même 30 à 60 fois surestimé, d'après ses propres calculs. Une consommation électrique exagérée Pour démonter l'étude de The Shift Project, George Kamyia s'est focalisé essentiellement sur la consommation électrique. Enfin, The Shift Project serait parti du principe que les vidéos de Netflix seraient visionnées à 50% sur smartphone, alors que cette pratique ne représenterait que 5% du total. Un bilan GES surévalué George Kamiya calcule ensuite le bilan GES (gaz à effets de serre) du streaming exprimé en kg équivalent CO2 par pays. Mais le principal problème est ailleurs.

La surconsommation numérique se révèle insoutenable pour l'environnement La croissance exponentielle du numérique constitue une menace pour le climat et les ressources naturelles, révèle The Shift Project. Le think tank recommande d'adopter urgemment un scénario de sobriété numérique. "Hors de la sobriété, point de salut. On aura beau faire tous les gains d'efficience, ils n'absorberont pas la croissance des usages", explique Hugues Ferreboeuf. Cet expert a dirigé un groupe de travail sur l'impact environnemental du numérique pour le think tank The Shift Project. Les conclusions de ses travaux ont été dévoilées jeudi 4 octobre lors d'un colloque. Alors que le numérique est perçu comme ayant des effets systémiques positifs, notamment par son accompagnement de la transition énergétique, la dizaine d'experts mobilisés montre au contraire que, dans ses usages actuels, il constitue un risque pour le climat et les ressources naturelles. Surconsommation numérique Il faut dire que la consommation actuelle du numérique explose.

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