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L'étude du CSA sur le sexisme dans la pub montre l'étendue des choses à changer

SEXISME - Les stéréotypes et autres préjugés sexistes perdurent dans les publicités diffusées à la télévision, selon une étude réalisée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et rendue publique ce mardi 31 octobre. Le CSA a analysé des spots diffusés juste avant 20h sur l'ensemble des chaînes de la TNT afin d'établir un constat de départ, à la suite de la loi Egalité et citoyenneté de janvier 2017, qui a étendu ses missions au respect de l'image des femmes dans les publicités à la télévision. "2000 spots ont été examinés, avec des résultats qui montrent le maintien de stéréotypes et de clichés qui sont parfois d'un autre temps et qui sont en décalage avec la société", a expliqué à l'AFPSylvie Pierre-Brossolette, membre du collège du CSA chargée du droit des femmes. Parmi les principales conclusions, les femmes sont globalement sous-représentées dans les spots (46% des personnes représentées alors qu'elles constituent 52% de la population française). À voir également sur Le HuffPost: Related:  Publicité et formatage socialI/C et femmesCorps

lesinrocks Et le choix est vraiment cornélien... Vous avez sans doute en mémoire la très récente campagne d'affichage de la mairie de Béziers, où le bon goût de Robert Ménard l'a poussé à mettre en scène une femme ligotée à une voie de chemin de fer. Manière bien à lui de militer pour le TGV en Occitanie. Mais l'année 2017 dégouline malheureusement de pubs sexistes dans ce genre là, que vous avez peut-être oubliées. Le site pouletrotique est là pour nous le rappeler. La mairie de Béziers La mairie de Béziers figure deux fois dans ce triste top. Et celle représentant une femme ligotée à une voie de chemin de fer... Gifi en roues libres "Sexisme et grossophobie marchent main dans la main", dans ce spot Gifi, souligne Pouletrotique. Volvic et "la reine du shopping" Cette jeune femme semble une business woman bien sérieuse. Chauffage du Nord, "quand il fait froid, j'adore" Chauffage du Nord est épinglé pour cette affiche qui vérifie bien le dicton selon lequel "le sexe vend".

La pub, miroir dune société sexiste ? « Hourra ! J’ai la carte de crédit de mon mec ! » (Auchan, 2017), « Marianne, chef d’entreprise et maman avant tout » (Uber, 2018). Les publicitaires continuent d’exploiter le vieux filon des dérapages « sexistes » et peinent à traduire les « questions de genre ». Lutter contre les stéréotypes sexuels, sexistes et sexués dans la publicité. Lente prise de conscience Le CSA avait publié en octobre 2017 une étude sur l’image des femmes dans la publicité télévisuelle. On observe également une sexualisation par produits ; les hommes pour parler d’automobile et les femmes pour l’entretien du corps. Si les clichés perdurent au XXIème siècle -les réactions outrées des internautes sur la pub Twingo de Renault en 2017, qui propose aux femmes des vernis assortis à leur carrosserie en attestent-, les professionnels du secteur commencent à mesurer l’importance de faire évoluer la représentation de l’image de la femme et de l’homme dans la pub. Autocontrôle, réseaux sociaux obligent

Les stéréotypes de genre, ces versions simplifiées de la vie qui pourrissent la pub - Médias / Net « Hourra ! J’ai la carte de crédit de mon mec ! » claironne un sac de courses Auchan. Comment la publicité peut-elle continuer à surfer sur les stéréotypes de genre – des simplifications à l’extrême de l’image d’un groupe ou d’un individu sur le critère du genre ? L’étude de l’ASA marque donc une avancée dont la France gagnerait à s’inspirer, car elle donne les moyens d’identifier concrètement les stéréotypes de genre, en reconnaissant, par exemple qu’il serait « inapproprié et irréaliste d’interdire les pubs qui, par exemple, montrent une femme en train de faire le ménage ». C’est le cas dans cette publicité pour le quinoa Lustucru, diffusée récemment à la télé française, qui raconte l’histoire d’un homme seul pour faire à manger à sa fille. L’autre point fort de l’étude, c’est qu’elle met l’accent sur l’impact négatif des stéréotypes sur le public. Si les réseaux sociaux jouent ainsi le rôle d’une sorte de baromètre de la tolérance du public, c’est aussi pour pallier un vide.

Les stéréotypes sur l’image de la femme dans la publicité télévisée persistent d’après le CSA Sur les 2055 publicités visionnées entre octobre 2016 et avril 2017, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a constaté que les experts sont presque exclusivement des hommes (82% vs. 18% de femmes expertes). Les deux tiers des publicités présentant des personnages avec des connotations sexuelles mettent en scène des femmes (67% vs. 33% pour les hommes).Par secteur, les femmes sont majoritairement représentées dans les publicités concernant «l’entretien du corps» (63%), tandis que les jeux d’argent sont à 78% représentés par des hommes. «Ce décalage trop fréquent entre le mouvement de la société et l’image médiatique qui en est donnée offre un écho singulier aux débats actuels sur la place des femmes dans notre société et montre l’acuité de ces problématiques», souligne la conseillère Sylvie Pierre-Brossolette, en charge du droit des femmes.

Publicités sexistes : « Tout ce qui renvoie à une image de soumission participe à l’inégalité » Une femme, jambes écartées, en talons et collants résille. Une autre, très amaigrie, penchée sur un tabouret dans une position explicite. Ces deux visuels de la marque de luxe Saint Laurent (YSL) ont été épinglés, lundi 6 mars, par l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP). Lire aussi Des affiches de Saint Laurent accusées de véhiculer des « images dégradantes » des femmes Pour Brigitte Grésy, secrétaire générale du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et auteure, en 2008, d’un rapport sur l’image des femmes dans les médias, la publicité de Saint Laurent renoue, non seulement, avec la mode du porno chic en vogue au début des années 2000 mais rompt avec toutes les avancées concernant le sexisme dans la publicité. Comment l’image des femmes dans la publicité a-t-elle évolué depuis les années 1960 ? La dimension sexiste des publicités fait-elle l’objet d’un contrôle ? On ne peut pas dire que ce soit leur tasse de thé. Feriel Alouti

VIDÉO. Cette campagne va vous faire changer de regard sur les femmes dans la pub C'EST LA VIE - "J'adore pratiquer des fellations sur les sandwiches". La campagne #WomenNotObjects ("Les femmes ne sont pas des objets"), conçue par la publicitaire américaine Madonna Badger, a pour but de dénoncer le sexisme absurde véhiculé par certaines publicités de grandes marques , rapporte le site Mashable (en anglais). Comme le montre notre vidéo traduite au-dessus de l'article, des femmes, face caméra, tiennent dans les mains des exemples de publicités montrant des mannequins nues ou faisant l'objet de blagues franchement grasses. Elles explicitent alors, avec ironie, le message de ces publicités. C'est à partir d'une recherche sur Internet que le clip commence : "Le 18 novembre 2015, nous avons tapé "Objectification des femmes dans Google" raconte ce spot, publié sur Youtube le 11 janvier 2016 et qui a récolté presque 700.000 vues depuis. "Quand je fouille dans mon sac à main, bien sûr que je suis nue" explique une autre, en montrant un cliché publié sur Instagram.

Sexisme dans le sport: "On montre le visage des hommes et le corps des femmes" A sa manière, Béatrice Barbusse a déjà marqué l'histoire du sport français. De 2008 à 2012, elle dirigeait le club de hand d'Ivry, ce qui fait d'elle l'unique femme présidente d'un club professionnel masculin, tous sports confondus. Également sociologue, elle exercice désormais en tant que maître de conférences à l'université Paris-Est Créteil. Cette double casquette lui permet de publier aujourd'hui un livre engagé et étayé Du sexisme dans le sport (Ed. Pour commencer, avez-vous vu la photo de l'AS Saint-Etienne? Béatrice Barbusse: Ce n'est pas la première fois. Je suis surtout très heureuse de l'arrivée de Nathalie Iannetta à l'UEFA [la nomination de l'ex-journaliste et conseillère sport de François Hollande n'est pas encore officielle]. Dans votre livre, vous reprenez la phrase de Françoise Giroud: "La femme sera vraiment l'égale de l'homme, le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente." Sur le plan quantitatif, on va vers un progrès. Évidemment. Oui.

Dans les pub télé, les experts sont des hommes… sauf pour les vêtements Selon une étude du Conseil supérieur de l’audiovisuel, les femmes sont encore trop souvent reléguées à des vieux rôles stéréotypés et sexistes dans les spots télé, alors que les hommes tiennent une place prédominante. En pleine affaire Wenstein et alors que les révélations de harcèlement et d’agressions sexuelles se multiplient, l’étude du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), réalisée entre octobre 2016 et avril 2017, montre que les préjugés et images sexistes sont encore très présents à la télévision. Le CSA a décortiqué plus de 2000 publicités diffusées peu avant 20 heures sur l’ensemble des chaînes de la TNT, en classant les produits présentés dans différentes catégories. Les statistiques détaillées brossent le portrait d’une télévision encore enfermée dans les vieux schéma stéréotypés des genres. Les femme peu expertes et plus dénudées Ce décalage est encore plus frappant lorsqu’on se concentre sur les “experts” des publicités.

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