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Bioéthique

Bioéthique

Le projet de loi bioéthique renforce l'emprise des adultes sur la vie Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Brice de Malherbe, prêtre, co-directeur du département de recherche éthique biomédicale Collège des Bernardins Les Etats généraux de la bioéthique ont eu le mérite de nous rappeler combien les débats autour des applications de la technologie médicale sur la vie humaine concernaient l'ensemble des citoyens. Les choix posés en matière de procréation ou de dons d'organes renvoient à la valeur reconnue à tout être humain dans sa corporéité. Ils attestent aussi de l'impossibilité pour une société humaine de fonctionner comme si la sphère des choix individuels et la cohésion des relations sociales étaient parfaitement étanches l'une envers l'autre. Le cas emblématique du dépistage systématique de la trisomie 21 conduisant à l'élimination quasi-totale in utero des enfants concernés manifeste l'imbrication entre démarche individuelle et comportement collectif. Le projet de loi relatif à la bioéthique a été présenté en conseil des ministres le 20 octobre.

Bioéthique La faute par excellence contre la bioéthique est la dissociation des émotions agréables que procurent les prouesse de la médecine et la dure réalité des coûts et des conséquences de ces prouesses. On a eu un exemple typique de cette dissociation au Québec en juillet 2002. Un exemple de sensationnalisme en médecine«Vendredi 12 juillet 2002: depuis plus d’une semaine les médias remplissent le vide des vacances en célébrant le plus récent miracle de la médecine: la survie d’un bébé grâce à un cœur enfin venu…de très loin. J’ai eu les larmes aux yeux comme tout le monde quand j’ai appris cette bonne nouvelle. Je tenais à le rappeler pour prévenir les accusation d’inhumanité qui vont s’abattre sur moi à partir du prochain paragraphe. Le petit Émile avait déjà fait la manchette le 21 mars 2002, au moment où l'on a assuré sa survie au moyen d'une pompe contrôlée par ordinateur et appelée coeur de Berlin. Il y a une limite à ce qu’une société peut dépenser pour l’ensemble des soins de santé.

Assistance médicale à la procréation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir AMP. L'assistance médicale à la procréation (AMP) a été définie par le Législateur français pour délimiter l'usage des techniques de procréation médicalement assistée (PMA) aux cas des couples infertiles ou ne pouvant sans danger avoir un enfant. L’assistance médicale à la procréation est encadrée par la loi de bioéthique no 2004-800 du [1], dispositions qui ont été révisées par la loi du 7 juillet 2011[2]. En France, l'assistance médicale à la procréation est définie par l'article L2141-1 du Code de la santé publique : « L'assistance médicale à la procréation s'entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, la conservation des gamètes, des tissus germinaux et des embryons, le transfert d'embryons et l'insémination artificielle. » Les grands principes juridiques de l’assistance médicale à la procréation sont les suivants : Notes et références[modifier | modifier le code]

Bioéthique : Tribune du P. de Malherbe sur lemonde.fr Pour Brice de Malherbe, prêtre et co-directeur du département de recherche éthique biomédicale au Collège des Bernardins à Paris, le projet de loi sur la bioéthique « renforce l'emprise des adultes sur la vie ». Il s'explique dans un billet daté du 14 décembre 2010 sur lemonde.fr Dans sa tribune, le P. de Malherbe rappelle que la révision des lois de bioéthique concerne l'ensemble des citoyens et souligne « l'imbrication entre démarche individuelle et comportement collectif », en référence notamment à la proposition systématique aux femmes enceintes du dépistage de la trisomie 21. « Adopté en l'état, ce projet renforcerait en fait nettement l'emprise des adultes sur la vie et le devenir des générations futures » estime le prêtre qui prévient : « Quelles que soient les options prises par les parlementaires, nous ne pourrons considérer le dossier clos et nous désengager d'une réflexion en conscience sur des pratiques touchant au cœur des relations interpersonnelles ».

Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l'homme: UNESCO La Conférence générale, Consciente de la capacité propre aux êtres humains de réfléchir à leur existence et à leur environnement, de ressentir l’injustice, d’éviter le danger, d’assumer des responsabilités, de rechercher la coopération et de faire montre d’un sens moral qui donne expression à des principes éthiques, Considérant les progrès rapides des sciences et des technologies, qui influencent de plus en plus l’idée que nous avons de la vie et la vie elle-même, et suscitent donc une forte demande de réponse universelle à leurs enjeux éthiques, Reconnaissant que les questions éthiques que posent les progrès rapides des sciences et leurs applications technologiques devraient être examinées compte dûment tenu de la dignité de la personne humaine et du respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales, Rappelant l’Acte constitutif de l’UNESCO adopté le 16 novembre 1945, Proclame les principes qui suivent et adopte la présente Déclaration. Dispositions générales

Lois de BIOETHIQUE - Quel regard Chrétien ? - Paroisse St Luc des coteaux et de Tournon La conférence L’orateur prévient qu’il abordera le sujet avec délicatesse, avec le plus grand respect et sans porter de jugement de valeur à l’égard des personnes qui seraient directement concernées par les questions de bioéthique susceptibles d’ être abordées au cours de l’exposé. Les débuts de la vie constituent en effet un sujet grave sur lequel peut se greffer un dilemme moral. Il rappelle tout d’abord les États Généraux de la bioéthique qui avaient eu lieu en 1999 et qui avaient permis un grand débat d’opinion avec des publics de sensibilités très diverses dans un esprit de grand respect et de vraie démocratie. PMA (procréation médicalement assistée) et FIV (fécondation in vitro)Ces techniques peuvent apporter une réponse aux couples qui souffrent de stérilité. soit la destruction immédiate, soit être donné à un autre couple ayant un projet parental, soit être utilisé par la recherche. Quel est le statut juridique de l’embryon ? L’éthiqueSelon P. Les grandes étapes dans notre pays.

Vatican to update bio-ethics guide for Catholic hospitals Francis X. Rocca Religion News Service Updated 2/3/2011 5:29:33 PM | VATICAN CITY — Controversies over bioethical standards at U.S. By Jack Kurtz, The Arizona RepublicThe Bishop of Phoenix removed the Catholic status of St. By Jack Kurtz, The Arizona Republic The Bishop of Phoenix removed the Catholic status of St. NO LONGER CATHOLIC: Bishop boots hospital in ethics disputeFAITH & REASON: Catholic health leader says hospital made life-saving choice Church leaders said a new set of biomedical guidelines will be published later this year, as well as a separate document on AIDS prevention after last year's controversial remarks by Pope Benedict XVI on the morality of condom use. The announcement, at a press conference to publicize educational initiatives of the Vatican's Pontifical Council for Health Care Workers, did not include a publication date for the AIDS document. Bishop Jose L. Such disputes show the need to translate church teaching into the terms of "modern society," Redrado said.

Historique des lois de la bioéthique - Lois de bioéthique : la révision 2010-2011 - Dossiers L'historique des lois liées à la bioéthique en France comporte deux dates importantes à ce jour, 1994 et 2004. En 1994, trois lois ont été promulguées Dolly, le premier mammifère cloné de l'histoire, en 1997, à sept mois. STAFF © EPAAgrandir l'imagela loi n° 94-548 du 1er juillet 1994 relative au traitement des données nominatives ayant pour fin la recherche dans le domaine de la santé et modifiant la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, la loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain, la loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 relative au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain, à l'assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal. Source : Conseil d'État, Les lois de bioéthique cinq ans après, La Documentation française, 1999 La loi de bioéthique de 2004 Amandine, 1er bébé éprouvette français, né à l'hopital Antoine Béclère de Clamart, 1982. Agrandir l'image

L'Eglise refuse de laisser la procréation à la technique « Parmi la dizaine de couples qui s'inscrit à chacun de nos week-ends annuels, la plupart connaissent parfaitement la position de l'Église sur les procréations médicalement assistées. » Jean-Claude Soudée, retraité dans la Manche, anime depuis 2000 avec son épouse Claude et le jésuite Olivier de Dinechin, spécialiste de bioéthique, des sessions pour couples stériles au centre de Manrèse, à Clamart (Hauts-de-Seine). Il constate que ces couples chrétiens souffrent du fait de ne pas avoir d'enfant, mais aussi de ce que leur propose la médecine : « La plupart sont passés par l'insémination artificielle entre époux ou par la stimulation ovarienne ; ils en parlent comme d'un parcours lourd, difficile, et expriment le refus d'un acharnement procréatif », poursuit ce laïc. « L'assistance médicale à la procréation (AMP) ne guérit pas la stérilité ; elle tente de la pallier », explique Mgr Pierre d'Ornellas, archevêque de Rennes et président du groupe de travail épiscopal sur la bioéthique (1).

Vers une révolution anthropologique ? - Édition mars-avril 2011 (n°46) Lois de bioéthique Antoinette Fouque, cofondatrice du Mouvement de libération des femmes (MLF), psychanalyste, et Jacques de Longeaux, théologien à la faculté Notre-Dame (collège des Bernardins), débattent en vue de la prochaine révision des lois de bioéthique, autour de deux thèmes polémiques : la recherche sur l’embryon et la gestation pour autrui. Jacques de Longeaux et Antoinette Fouque © Marc Chaumeil / Fedefoto Après une année 2009 marquée par les états généraux de la bioéthique, la mission d’information sur la révision des lois de bioéthique a rendu sa copie en janvier 2010, ouvrant la voie au Parlement qui se prononcera prochainement sur une nouvelle version de la loi. Pour l’essentiel, ce rapport encourage députés et sénateurs à ne pas bouleverser les principes établis par les textes précédents. Antoinette Fouque, regrettez-vous ce statu quo et comment l’expliquez-vous ? ■ Jacques de Longeaux : Je soulignerais, tout d’abord, l’importance des lois de bioéthique.

L'UNESCO soutient l'éthique et la bioéthique à travers le monde Lors de ce sommet, l'UNESCO a présenté l’analyse d'un sondage mené auprès des comités nationaux d'éthique et de bioéthique. L’objectif de ce sondage était de mieux connaitre les comités à travers le monde : leur composition, leurs méthodes de travail et les défis auxquels ils sont confrontés au niveau national. Le débat s’est centré autour d’importantes questions, comme les limites de leur indépendance et de leur autonomie par rapport à leur organisme de tutelle (ministère ou autre) ; comment atteindre la société civile et la faire intervenir davantage dans les processus de prise de décision ; comment mieux diffuser les résultats des travaux des comités ; et comment mieux sensibiliser les populations sur les questions de bioéthique. La couverture universelle de santé a été un autre sujet important abordé lors du sommet. L'UNESCO a présenté un plan à moyen terme afin de permettre une interaction plus active entre les comités, les experts internationaux et les gouvernements.

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