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Déjà des imprimantes 3D personnelles à moins de 800 euros

Déjà des imprimantes 3D personnelles à moins de 800 euros
Ce nouvel objet va-t-il envahir nos bureaux beaucoup plus vite qu'on ne l'aurait pensé ? Lorsque nous avions parlé des imprimantes 3D en 2008, pour évoquer une révolution communiste en marche, nous avions fait ce parallèle avec l'évolution du prix des imprimantes papier pour montrer que le coût actuellement inabordable de l'impression d'objets pourrait rapidement baisser : Le prix d'une imprimante personnelle est passé d'environ 1000 euros en 1982 à 300 euros en 1997... et seulement 20 euros aujourd'hui pour les moins chères. C'est-à-dire que le prix de l'imprimante personnelle a été divisé par 50 en une seule génération (et ceci sans même tenir compte de l'inflation). Nous sommes aujourd'hui 9 ans avant cette dernière date de prédiction, et déjà les imprimantes 3D personnelles tombent sous la barre des 1000 euros. Selon Roland DG, l'imprimante peut fabriquer des objets en cire, mousse, bois de balsa et matériaux plastiques.

Gigabot : la plus grande imprimante 3D destinée aux particuliers Coïncidence ou véritable désir de faire connaître à tous cette nouvelle technologie, vous aurez pu constater qu’il ne se passe pas un jour sans que l’industrie annonce de nouvelles avancées en matière d’impression 3D. Aujourd’hui, un projet Kickstarter est à la recherche de fond pour proposer au grand public une imprimante 3D grand format baptisée Gigabot. Conçut par Re:3D et capable de concevoir des objets d’un volume maximal de 216000 cm³ (soit des objets de 600x600x600 mm maximum) posé sur un plateau d’un peu moins de 60 cm de large, l’imprimante 3D Gigabot devrait permettre la réalisation de pièces de grande taille sans pour autant manquer de précision. Ceci grâce à la technologie FFF (Fused Filament Fabrication) permettant d’utiliser des fils de PLA ou d’ABS dans des diamètres allant de 1,75 à 3 mm d’épaisseur. Enfin, pour voir la bête en action, glisser simplement dans la suite.

Impression 3D et société: applications et prospectives On a vu précédemment comment l’impression 3D, qui à l’origine servait une application industrielle, avait su se faire une place de choix dans l’art et du design. Dans quelles autres domaines la sculpture numérique est-elle déjà employée? Qu’en est-t-il pour ce qui concerne la vie quotidienne (oui oui nous ne vivons pas uniquement dans un monde fait d’œuvres d’art et de mobilier hors de prix!) ? La reproduction : sculpture numérique, patrimoine culturel et recherche La sculpture numérique est particulièrement utilisée dans le cadre de la reprographie de sculpture ou encore d’ornements décoratifs. Stéréolithographie de la structure interne de l’oreille d’un babouin fossilisé de 2,8 millions d’années En paléontologie, la stéréolithographie associée avec la tomodensitométrie (navré…encore un terme barbare), a ouvert de nouveaux champs de recherche. En médecine, les méthodes de « prototypage rapide » sont utilisés pour créer des prothèses sur mesure. Articles similaires:

L’impression 3D, futur outil de marketing alternatif ? Je m’interrogeais il y a quelques jours sur ce que pourrait être la future marotte des marques en quête de nouveauté pour leurs opérations de marketing alternatif... Après la réalité augmentée, les flashmobs, les lipdubs, les projections 3D… et si elles commençaient bientôt à utiliser l’impression 3D (dont la définition wikepedia est disponible ci-dessous) ? Impression 3D : L’impression 3D, ou stéréolithographie, est une technique de production industrielle développée pour le prototypage rapide en plastique, cire ou métal1. Issue du MIT (Massachusetts Institute of Technology), elle permet de produire un objet réel à partir d’un fichier CAO en le découpant en tranches puis en déposant ou solidifiant de la matière couche par couche pour, en fin de compte, obtenir la pièce terminée. Le principe est donc assez proche de celui d’une imprimante 2D classique : les buses utilisées, qui déposent de la colle, sont d’ailleurs identiques aux imprimantes de bureau.

L’impression 3D en couleur Voici un petit interlude technologique après tous ces articles traitant de la politique de l’innovation ! En plus, au lieu de gamberger sur l’immatériel, nous allons traiter de la rematérialisation ! Dans mon dernier rapport de visite du Consumer Electronics Show 2009, j’avais consacré deux pages aux solutions d’impression 3D (pages 135 et 136 du PDF) . J’y décrivais trois imprimantes “3D” sorties dans le courant de l’année 2008 ou sur le point de sortir et qui visaient à faire descendre le prix de ce genre de technologie destinée au prototypage d’objets pour l’industrie et la recherche : Desktop Factory qui cible un prix inférieur à $1000 sachant que leur premier modèle n’est toutefois pas encore commercialisé et qu’il démarrera plutôt dans les $5K. Il se trouve que j’ai découvert récemment un peu par hazard qu’il existait un solution d’impression 3D en couleur à base de jet d’encre. Ces imprimantes “3D couleur” permettent de réaliser des prototypes de pièces en couleur dans la masse.

L'impression en 3D bientôt dans votre salon Le procédé devrait rapidement se démocratiser avec l'arrivée sur le marché d'imprimantes 3D très performantes à moins de 2000 dollars (1600 euros environ) d'ici à 2016, selon le cabinet Gartner. L'impression 3D a le vent en poupe. Elle est même présentée par certains comme la prochaine révolution industrielle. Le principe de l'impression 3D peut être comparé à celui de l'impression jet d'encre. L'impression 3D «va permettre de relocaliser» «L'impression 3D va rapidement être disponible dans des kiosques ou des boutiques, créant de nouvelles opportunités pour les détaillants et d'autres business», prédit Pete Basiliere, analyste chez Gartner. Un des vecteurs de développement de l'impression en 3D passe par la baisse des prix des imprimantes 3D. » Une arme à feu faite maison avec une imprimante 3D » Des oreilles artificielles obtenues grâce à la 3D » Sculpteo mise sur l'impression d'objets en 3D

Un nouveau procédé de lissage révolutionne l'impression 3D Austin Wilson et Neil Underwood de Caroline du Nord ont inventé un nouveau procédé permettant de totalement lisser les impressions en 3D en utilisant de l'acétone. Ce processus, en plus de l’obtention d’une finition d’excellente facture, permet également de contourner tout un tas de complexes brevets propres au polissage. La technique reste perfectible et demande encore quelques modifications mineures. L’annonce a été faite à cause (grâce) du résultat impressionnant qui en découle, l’excitation en somme. Et on comprend pourquoi, les images parlent d’elles-mêmes, voyez. Comment fonctionne-t-il ? Depuis leur premier succès, le duo a fait des expériences en contrôlant les plages de température et les durées d’exposition, mais il subsiste encore quelques réglages.

L'impression 3D menacée par des brevets Il existe une crainte croissante chez les bidouilleurs qui s'enthousiasment pour les possibilités offertes par l'impression 3D : qu'elles soient un jour minées par des brevets qui freinent la mise à disposition des imprimantes 3D et/ou qui les mettent sous le contrôle de quelques entités commerciales qui chercheront à imposer des formats propriétaires (notamment de consommables) rendant l'impression plus ruineuse. Pour s'assurer que l'impression 3D reste aux mains des hackers qui ont largement contribué à la populariser, à base de ressources libres et open-source (en particulier le projet RepRap), l'Electronic Frontier Foundation (EFF) a décidé de tirer intelligemment partie d'une nouvelle procédure offerte aux Etats-Unis lors de l'examen des brevets, avec l'aide des internautes. Pour le moment, l'EFF a identifié trois brevets déposés entre 2010 et 2012 pour laquelle elle demande au public de soumettre des antériorités :

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