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Quand les neurosciences inspirent l'enseignement

Quand les neurosciences inspirent l'enseignement
À l'heure où tant de questions se posent sur l'enseignement, on se prend à rêver : et si les connaissances sur le cerveau dont nous disposons aujourd'hui servaient à mieux comprendre comment les élèves apprennent et à mieux cibler les méthodes et stratégies utilisées pour transmettre les connaissances ? Mais dans les sphères de l'enseignement, on ignore à peu près tout de la façon dont notre cerveau permet d'avoir prise sur le temps et l'espace, l'attention, la motivation et, d'une manière générale, la régulation des émotions. Aujourd'hui, on peut se demander pourquoi ceux qui conçoivent la formation des enseignants n'ont pas jugé pertinent d'introduire, comme pour les futurs psychologues, des bases de neurosciences. C'est un peu comme si un pilote de course ne voulait pas savoir comment fonctionne le moteur de son automobile. Car c'est bien le cerveau qui permet d'apprendre, et ce dernier obéit à des règles de fonctionnement – règles que l'on connaît aujourd'hui assez bien. Related:  apprentissageNeurosciences et apprentissagesNeurosciences et école

101 idées d'activités à faire avec un jeune enfant de moins de 5 ans - La cabane à idées Faire du coloriageFaire des bullesJouer à cache-cacheJouer à faire coucouJouer à le pourchasserFaire des comptines et des jeux de doigtsChanter des comptinesRamasser des caillouxFaire un parcours d’obstacles avec des coussins et/ou des meublesConstruire une cabane ou un château fort avec des coussins et des drapsSe baladerConstruire une voiture à partir d’un cartonLireAller au parcPeindre avec les doigtsJouer à la pâte à modelerDanserTélécharger des jeux pour enfants sur internetFaire un puzzle en boisJouer avec un seau d’eau et une éponge (en surveillant constamment l’enfant !) Et vous, que rajouteriez-vous à la liste? Des idées d’activités pour petits enfants?

Comprendre, apprendre, mémoriser. Les neurosciences au service de la Joseph Stordeur, chercheur belge, commence par expliquer la différence, en termes de processus biologiques sous-jacents, entre comprendre, apprendre et mémoriser. Les stimulations sensorielles provoquent la circulation à travers les neurones d’un influx électrique et l’ouverture des canaux à sodium. Il s’agit d’une réaction rapide et éphémère de compréhension immédiate qui entraine, au mieux, un effet d’amorçage qui facilitera l’action des neurotransmetteurs lors des prochaines sollicitations. Par contre, des stimulations intenses et répétées permettent l’apprentissage, en entrainant l’ouverture des canaux à calcium. Cette réaction chimique laisse des traces mnésiques, crée de nouvelles connexions, des schémas neuronaux spécifiques. Il fait ensuite le constat qu’aujourd’hui, nous considérons que le rôle de l’enseignant est d’amener les élèves à comprendre en cours, mais qu’ils sont livrés à eux-mêmes pour ce qui concerne les apprentissages à la maison. Nicole Bouin Sur la librairie

Neuroéducation et pédagogie 1La caractérisation qu’il est aujourd’hui possible de fournir de l’acte d’apprendre est complexe. Complexe, dans le sens d’un tissage entre activités intellectuelles différentes et dans celui de savoirs issus de diverses disciplines qui se rencontrent : la psychologie cognitive, les neurosciences éducatives, les sciences de l’éducation. Epistémologiquement, ces contenus se construisent par l’association de plusieurs champs, élaborant leurs savoirs selon des méthodologies différentes, qui trouvent pour intérêt commun une compréhension fine des fonctionnements cognitifs, principalement pour mettre à disposition des professionnels de l’éducation des appuis utiles à leurs activités auprès d’apprenants. 2Complexe également dans le sens où ce tissage s’exprime par l’intermédiaire d’un réseau de près de 100 milliards de neurones, chaque neurone étant potentiellement en liaison synaptique avec 10 000 autres, voisins ou éloignés dans le cerveau (Toscani, 2016, p. 51). Attention et concentration

Métacognition et réussite des élèves Suffit-il de mettre les élèves en activités en classe pour qu’ils s’approprient les savoirs, savoirs faire sur lesquels est construite la séance qui leur est proposée ? L’analyse ergonomique des situations d’apprentissage scolaire amène à être très réservé dans la réponse. En effet, quels que soient les modalités pédagogiques, les supports didactiques prévus, un constat s’impose : les enseignants n’arrivent pas toujours à atteindre les objectifs visés. Eviter qu’il y ait autant d’élèves en difficultés d’apprentissage, d’élèves en décrochage scolaire voire en refus scolaire, d’élèves en souffrance, d’élèves en danger, c’est bien l’ambition de tous ceux qui oeuvrent dans ce monde complexe de l’Éducation. Que faire devant cette réalité ? Les enseignants tentent de les aider à retrouver le chemin des apprentissages scolaires afin qu’il apprennent les savoirs scolaires que l’Ecole s’engage à leur donner et définissent sur cette base la plupart des activités qu’ils leur proposent.

Les dernières découverts en neuroéducation Steeve Masson, chercheur canadien en neuroéducation, propose de répondre dans la vidéo ci-dessous à la question : en quoi mieux connaître le cerveau peut-il nous aider à mieux enseigner ? Cette vidéo dure 1 heure et 15 minutes et je vous en résume les grandes lignes dans plusieurs articles : Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (1/5) – Les dernières découvertes en neuroéducation Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (2/5) – Utiliser la neuroplasticité pour enseigner efficacement Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (3/5) – La lecture vue par les neurosciences Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (4/5) – L’inhibition dans l’apprentissage des sciences et de la logique Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (5/5) – 5 neuromythes invalidés par les neurosciences La plasticité du cerveau Dire que le cerveau est plastique signifie que le fait d’apprendre modifie la structure du cerveau. L’apprentissage est donc un mode dynamique.

Andragogie -CentreInffo 1. Différences entre pédagogie et andragogie Le contexte d’apprentissage des enfants et des adultes varient en différents points : 2. Pour apprendre efficacement, l’adulte doit : Etre motivé Les motivations peuvent être très variées : satisfaction professionnelle, évolution professionnelle attendue, développement de ses compétences, plaisir d’échanger avec d’autres, goût pour apprendre, etc Se sentir intégré dans le groupe En effet, les échanges entre pairs sont un des leviers majeurs d’apprentissage des adultes. Comprendre Attention aux mots compliqués, aux abréviations, aux jargons … ! Agir Plus l’adulte est passif, moins il a de chance d’apprendre. Faire le lien entre la formation et sa pratique L’adulte en formation doit en permanence faire des rapprochements entre sa pratique et les apports de la formation, qui viennent parfois en contradictions avec ses habitudes. Donner du sens à son apprentissage L’adulte a besoin de savoir où il va, pourquoi et comment il va ou comment on l’y mène. 3.

4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention Le rôle de l’attention et ses pièges L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations et elle facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4. Enregistrer

Neurosciences et pédagogie Dans le monde de l'éducation, c'est une innovation : améliorer l'enseignement et l'apprentissage par ce qu'on connaît du fonctionnement du cerveau. Et cela s'appelle la neuropédagogie. Domaine de recherche relativement nouveau qui fait la jonction entre les neurosciences et les sciences de l'éducation, il s'intéresse aux processus biologiques en jeu dans l'apprentissage ainsi que les expériences sociales et émotionnelles. La gymnastique du cerveau D'une manière pratique, les applications de la neuropédagogie mènent vers des évolutions dans la manière d'enseigner et d'apprendre et vise in fine à "stimuler de nouvelles zones du cerveau, à créer de nouvelles connexions pour faciliter les apprentissages". Dans un reportage de la chaîne Euronews sur le sujet, on se rend bien compte que cela n'a rien de sorcier. Mais la neuropédagogie ne s'arrête pas là. On sait par exemple que le cerveau retient sept fois plus d'informations si on les catégorise. En toile de fond, l'apprentissage Références

Apprendre à apprendre - Comment maîtriser sa stratégie d'apprentissage Apprendre tout au long de la vie apparaît aujourd’hui à la fois comme un idéal et comme une nécessité. Oui, mais comment apprendre ? Pour tous ceux qui voient leur « employabilité » en danger, l’enjeu est crucial. Des points de repère et des méthodes peuvent les aider à retrouver plaisir et facilité à apprendre. Ce premier billet sera consacré aux profils de stratégies (ou « styles ») d’apprentissage. Les apprenants en difficulté n’ont pas le sentiment qu’ils peuvent décider de leur manière d’apprendre. Découvrir son profil d’apprenant Jean-François Michel, dans son livre « Les 7 profils d’apprentissage » (Eyrolles), propose une typologie dont l’on trouvera la description ici. On peut s’appuyer sur le profil de Felder et Soloman, issu du MBTI. Le test de Kolb, plus court et accessible, recouvre une partie des dimensions ciblées par l’index de Felder-Soloman. Formateur et futur formateur, comprendre les stratégies d’apprentissage des apprenants est une compétence clé du formateur. M.

Les neuromythes en éducation Un neuromythe est une croyance erronée sur le fonctionnement du cerveau. De récentes études ont mis en évidence que plusieurs de ces neuromythes sont répandus en éducation, particulièrement dans la population enseignante. Shutterstock / NLshop Jérémie Blanchette Sarrasin, étudiante à la maîtrise en éducation à l’UQAM, et son directeur Steve Masson, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation à l’UQAM, présentent dans cet article les quatre neuromythes les plus fréquents en éducation. Un exemple de neuromythe bien connu est de croire que nous n’utilisons que 10 % de notre cerveau. Les styles d’apprentissage La dominance hémisphérique Mythe : Les différences sur le plan de la dominance hémisphérique (cerveau gauche, cerveau droit) expliqueraient les différences entre les apprenants. [Apprentissage : le cerveau est comme une forêt!] Les exercices de coordination Les intelligences multiples Pour en savoir plus [Consulter l’article] Référence : Blanchette Sarrasin, J. et Masson, S. (2017).

Comprendre, apprendre, les neurosciences au service de l’apprentissage Le terme de neurosciences apparaît de plus en plus souvent dans le fil de ma veille, éveillant ma curiosité. Le fonctionnement du cerveau m’intéresse et sa complexité me fascine. J’ai eu envie de me pencher plus en profondeur sur les neurosciences. La fabuleuse adaptation du cerveau avec la plasticité neuronale Premier élément important à prendre en compte, contrairement à ce qu’on longtemps cru, c’est que le cerveau s’adapte tout au long de notre vie. ) et surtout, oui nous créons des neurones tous les jours et développons en permanence des connections synaptiques, tout comme d’autres disparaissent. Cette découverte donne un éclairage nouveau sur notre capacité à évoluer et à nous adapter. Le cerveau se développera d’autant plus qu’il sera stimulé. Neurosciences, que disent-elles du fonctionnement du cerveau ? Le fonctionnement de notre cerveau peut se résumer, très schématiquement en 5 dimensions qui interagissent en permanence à travers un « espace de travail neuronal global ».

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? La tâche la plus important des enseignants est de canaliser et captiver, à chaque instant, l’attention de l’enfant. 2. 3. 4.

Apport potentiel des neurosciences à la pédagogie En prolongement de la conférence Neurosciences en éducation, ce que la science peut apporter au monde éducatif proposée à l’occasion du salon EDUCATEC EDUCATICE des 21,22 & 23 novembre 2018, cet article en propose un compte-rendu et offre des pistes de réflexion sur l’apport potentiel des neurosciences à la pédagogie. Le salon EDUCATEC EDUCATICE permet de favoriser les échanges entre différents acteurs clés : on peut y rencontrer des prestataires, découvrir des produits nouveaux, mais aussi partager les retours d’expériences ou encore approfondir ses connaissances sur un sujet. Deux univers sont proposés aux visiteurs. D’un côté, l’univers EDUCATEC présente les avancées scientifiques pures et les instruments de spécialisations utiles au monde de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’innovation technologique. Qu’est-ce que la science peut apporter au monde éducatif ? Bases définitionnelles Réception des sciences cognitives J-L. Apport des sciences cognitive Qui est-elle ?

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