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La matrice EMI, document de référence

La matrice EMI est le fruit d'une réfélexion sur les compétences nécessaires à l'éducation aux médias du cycle 3 au lycée. Ce document rassemble tous ceux produits par le groupe TraAM (cadre, infographies, exemples de séances, glossaire).Vous pouvez le télécharger en cliquant ici : matrice-EMI book L’objectif de la matrice EMI de l’Académie de Toulouse est de donner un cadre d’appui aux professeurs documentalistes et leurs collègues pour intégrer l’EMI à leurs séances pédagogiques : définir des objectifs et un vocabulaire communs et structurer les parcours EMI dans les établissements. C'est un outil d'aide à la mise en oeuvre de l'EMI, composante essentielle du parcours citoyen. Cette matrice EMI est le résultat d’une écriture collective pilotée pendant deux ans, de septembre 2014 à Juin 2016, par l’équipe TraAM et ouverte à tous les collègues volontaires de l’Académie. Ce travail a été réalisé au cours de plusieurs phases distinctes : Les grands objectifs opératoires Les quatre facettes

Réel-Virtuel | Avant-propos sur « les normes du numérique » « L’homme n’est vraiment sain que lorsqu’il est capable de plusieurs normes, lorsqu’il est plus que normal. » [1] G. Canguilhem, « Le normal et le pathologique » [1951], dans : La connaissance de la vie, Paris, Librairie Philosophique J. Vrin, 2009, p. 215. Tout au long des cinq derniers numéros de la revue Réel-Virtuel, les différents auteurs ont fait émerger, dans leurs disciplines respectives, la question de l’existence de normes du numérique. À contre-pied de la tendance à penser le numérique en terme d’utopie ou de dystopie, ce sixième numéro de la revue Réel-Virtuel interroge les processus et dispositifs de normalisation du numérique. Au XXe siècle, le mathématicien Henri Poincaré écrivait : « L’expérience nous guide dans ce choix des étalons qu’elle ne nous impose pas. […] Ces règles ne s’imposent pas à nous, on pourrait s’amuser à en inventer d’autres […] nous les choisissons non parce qu’elles sont vraies, mais parce qu’elles sont les plus commodes. Ainsi, il en vient à dire :

« Etre un “digital native” ne rend pas meilleur pour prendre des notes » Face à l’utilisation des ordinateurs en cours, André Tricot, professeur de psychologie à l’université de Toulouse et formateur à l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation Toulouse Midi-Pyrénées, rappelle que l’attention reste la principale ressource pour apprendre. LE MONDE | 18.09.2018 à 10h58 • Mis à jour le 18.09.2018 à 11h24 | Propos recueillis par Marine Miller Cela dépend des tâches auxquelles les étudiants assignent l’ordinateur. On peut imaginer que tel logiciel dans tel apprentissage pourra présenter une plus-value importante. Si l’on examine la tâche « prise de notes » par exemple, les travaux de recherche récents montrent clairement que l’utilisation de l’ordinateur affecte la qualité de cette prise de notes. Des chercheurs de Princeton et UCLA (Mueller, Oppenheimer, 2014) ont comparé la prise de notes au stylo et au clavier. « Avec le clavier, les étudiants écrivent plus de mots, mais leurs notes sont plus superficielles, moins structurées. »

Pourquoi juste relire pour apprendre et réviser est inefficace (et que faire à la place) Dans le livre Mets-toi ça dans la tête, Brown, Roediger et McDaniel expliquent que la simple relecture pour apprendre et réviser des cours ou leçons a plusieurs arguments décisifs en sa défaveur : elle prend beaucoup de temps (faire des lectures répétées à intervalles courts est coûteuse en temps et produit des effets négligeables sur les apprentissages);elle ne produit pas de mémoire à long terme (la relecture et la répétition ne fonctionnent pas pour un apprentissage durable. En revanche, il est pertinent de relire un texte si un temps suffisant s’est écoulé depuis la première lecture. Le seul contexte dans-lequel des relectures peuvent être efficace est dans le cas de relectures espacées dans le temps et régulièrement réactivées.) Toutes ces stratégies ont en commun de : -s’entraîner à se remémorer les nouveaux apprentissages grâce à une auto évaluation -espacer les séquences d’entraînement Il s’agit de ne pas cesser de s’interroger sur les notions qu’on a l’impression de maîtriser.

Innover dans la formation aux usagers L’innovation pédagogique a le vent en poupe. Depuis plusieurs années, l’État promeut une transformation de la pédagogie, face à un phénomène de massification de l’enseignement supérieur et à un constat d’échec de la pédagogie classique. Les bibliothèques universitaires, dont la formation des usagers est une des missions, s’insèrent, elles aussi, dans ce mouvement, d’autant que les rapports parus récemment sur le sujet appellent à l’intégration des bibliothécaires dans le processus pédagogique, par le prisme notamment de l’acquisition de compétences transversales telles que les « compétences informationnelles ». Mais au-delà de l’effet d’annonce, comment les bibliothécaires se positionnent-ils par rapport à l’innovation pédagogique et comment la mettent-ils en œuvre concrètement ? L’innovation pédagogique, une réponse à quelque chose qui ne fonctionne pas Une définition protéiforme de l’« innovation pédagogique » Une efficacité questionnée … Et un impact sur son identité professionnelle ?

Blanquer annonce des temps difficiles pour le second degré Dans un entretien donné au Monde, JM Blanquer laisse passer pas mal de contre vérités et une annonce pour le second degré. En exemple de contre vérités, l'idée que rétablir les bilangues joue en faveur de la mixité sociale. C'est vrai que cela peut attirer des élèves favorisés dans des collèges en concurrence par exemple avec des établissements privés. Mais ce qu'a rétabli le ministre ce sont les classes "spéciales", où les élèves sont triés socialement. Dans Le Monde

Lise Facchin, 34 ans, équilibriste sur vies parallèles Mordue de chant lyrique et de théâtre depuis l’enfance, Lise Facchin est déjà comédienne professionnelle depuis plus de deux ans lorsqu’elle s’inscrit en histoire de l’art à La Sorbonne, à Paris. S’ensuivent alors des années passionnantes que vient stopper la soutenance de son master 2 : des désaccords avec son directeur de recherche excluent alors toute poursuite en thèse et la jeune femme tire un trait qu’elle croit définitif sur la recherche. Parallèlement, Lise Facchin suit des études de comédie (Cours Simon, conservatoire du 19e à Paris), mais quitte les planches à 21 ans, du jour au lendemain. « Je vivais pour un théâtre au service de la parole dramaturgique et de l’esprit de troupe, mais j’ai pris en plein visage un monde égotique et impitoyable, particulièrement pour les femmes », confie-t-elle. Journaliste Elle se lance alors dans le journalisme culturel. « J’ai toujours écrit, explique-t-elle, des chansons, des nouvelles, de la poésie et des scénarios. Retour au patrimoine

Pour en finir avec le mythe du "digital native" Si vous avez moins de 30 ans, vous utilisez probablement pléthores d'appareils électroniques, vous savez identifier un mail frauduleux en quelques secondes à peine, et vous nettoyez les malwares de l'ordi de vos parents à chaque période de vacances. Du point de vue d'un vieux croulant, vous êtes une sorte de sorcier des nouvelles technologies, qui manoeuvre intuitivement dans les interfaces complexes et comprend l'âme des smartphones en les effleurant du bout des doigts. Ainsi, on a longtemps taxé de "digital natives" les membres de la génération qui a grandi avec Internet et les ordinateurs, comme si elle avait une capacité spécifique à maitriser les objets techniques qui l'entourent - que n'aurait pas la génération précédente. Il s'agit pourtant là d'un mythe qui n'a aucun support scientifique, comme le montre une nouvelle méta-étude publiée en juin dans la revue Teaching and Teacher Education. Chez une population plus jeune (18-19 ans), le constat n'est pas plus brillant.

Expression de soi et créations identitaires sur le web 2.0 Du point de vue des usages, le succès du web 2.0 est relativement inattendu(1)Vous pouvez consulter une version longue et orientée « recherche » de cette typologie : Dominique Cardon, « Le design de la visibilité. Un essai de cartographie du web 2.0 », Réseaux, n° 152, 2008.. Les utilisateurs ont contredit au moins deux des présupposés que les offreurs de services traditionnels avaient cru pouvoir extrapoler de leurs comportements dans le monde réel. D’une part, ils n’hésitent pas à rendre visible des traits de leur identité dont on supposait qu’ils auraient préféré les réserver à un cercle fermé de proches. L’identité numérique est une notion très large. • L’extériorisation de soi caractérise la tension entre les signes qui se réfèrent à ce que la personne est dans son être (sexe, âge, statut matrimonial, etc.), de façon durable et incorporée, et ceux qui renvoient à ce que fait la personne (ses œuvres, ses projets, ses productions). Cinq formats de visibilité Le paravent. Le phare.

Bookstagram : la critique littéraire 2.0 Le phénomène Bookstagram, ces critiques littéraires rédigées pour Instagram, prend de l’ampleur. Ce dont s’emparent les maisons d’édition pour donner un nouveau souffle à leur communication. Nous avons interrogé trois bookstagrammeuses qui nous racontent les dessous de cette collaboration au service de la littérature. Bookstagram, c’est un hashtag sur Instagram qui rassemble 25 millions de publications. Fiona (@mademoisellelit), Marie (@muffinsandbooks), Maïté (@littleprettybooks) que nous avons interviewées sur le sujet sont toutes d’accord : Bookstagram est un lieu d’échange et de partage entre des passionnés de littérature afin de mettre en commun leurs avis, leurs critiques et leurs envies de lecture. Ce qui motive la création d’un compte dédié à la critique littéraire, c’est bien souvent la volonté de partager ses avis littéraires avec une communauté. « J'ai créé mon compte pour partager ma passion, explique Marie. Choix des lectures Parfois, le cheminement est inverse.

A qui confier notre portefeuille de données personnelles ? Alors que les réseaux sociaux, clouds et autres objets connectés rythment notre vie, les géants du net exploitent et font commerce de nos données personnelles. Que faire de ces données ? Doit-on les considérer comme une propriété privée ou comme le fruit d’un travail que l’on doit protéger ? Que Facebook cesse de pister les internautes sans leur consentement. Et qu’il détruise toutes les données personnelles obtenues illégalement. C’est ce que demande la justice belge au groupe américain, dans un jugement rendu vendredi dernier, au nom du respect de la vie privée. Certes, l’entreprise de Marck Zuckerberg pourra s’en remettre. La question n’est pas seulement d’ordre juridique. "A qui confier notre portefeuille de données personnelles ?" Liens : Sur le même sujet :

L’économie des émotions Culture Mobile : Dans un récent article publié sur votre blog Affordance, vous parlez de la « base de données des émotions » essentielle pour les grands acteurs qui vendent et inventent produits et services individualisés sur Internet. De quoi s’agit-il et quel rôle vont jouer ces émotions dans la relation homme-machine ou homme-fournisseur de services ? Olivier Ertzscheid : Jusqu’à présent les grandes plateformes sociales et les moteurs de recherche ont construit leur modèle économique, c’est-à-dire leur modèle publicitaire, sur la capacité à cerner nos «intentions» et à anticiper celles-ci. Le moyen pour y parvenir est assez simple à l’échelle des immenses quantités de données qu’ils brassent : chaque fois que nous effectuons une «action» (taper un mot-clé dans Google, se géolocaliser quelque part, acheter un produit en ligne, etc.), ces sociétés postulent, souvent à raison, que cette situation va se reproduire dans un contexte donné. OE : C’est incontestablement la bonne question.

Voici les prochaines démarches administratives qui seront réalisables en ligne d'ici 2022 Ce point d’étape a été l’occasion pour le gouvernement d’arrêter un certain nombre de décisions afin, explique-t-il, de déployer un nouveau bouquet de services aux citoyens. Là encore, les actions prévues vont s’étaler entre 2018 et 2021. Certaines ne seront que des expérimentations, en attendant leur véritable déploiement, tandis que d’autres sont des mesures qui seront directement généralisées. 2019, saisine directe en ligne pour les justiciables en matière civile La saisine directe en ligne pour les justiciables en matière civile sera possible à partir de 2019, comme l’inscription sur les listes électorales qui sera généralisée. Le chef de l’État avait déjà évoqué en début d’année un tel calendrier pour la justice, en précisant que pour la matière pénale, des discussions supplémentaires étaient requises entre les ministères de la Justice et de l’Intérieur. Un code du travail numérique pour 2020 Pass Culture et dématérialisation des ordonnances

Bernard Stiegler : nous sommes « au stade final de l’anthropocène » Récemment invité au micro du Média, le philosophe Bernard Stiegler* estimait que l’humanité est désormais au pied du mur, contrainte de changer rapidement et de manière radicale de trajectoire si elle ne veut être condamnée à disparaître. Son discours de haut vol, riche d’enseignements, est à écouter avec une grande attention. Plus que jamais, la saturation économique, environnementale et sociale du modèle productiviste apparaît au grand jour. Des ravages la « data economy » jusqu’au dernier rapport du GIEC, tous les signaux montrent que l’humanité s’est mise elle-même en grand danger. Il y a quelques jours, « l’Entretien Libre » du Média recevait le philosophe Bernard Stiegler, fondateur du groupe Ars Industrialis, et directeur de l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) du centre Georges-Pompidou. Auteur d’une œuvre profondément originale, il s’intéresse notamment aux mutations sociales, politiques et psychologiques provoquées par la « révolution numérique ».

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