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Résistance aux antibiotiques

Résistance aux antibiotiques
Certaines résistances posent surtout problème à l’hôpital. Les souches de Staphylococcus aureus résistantes à la méticilline (SARM) sont responsables d’infections diverses, pulmonaires et osseuses, ainsi que de septicémies, en particulier dans les unités plus sensibles (soins intensifs). Toutefois, des mesures spécifiques, notamment d’hygiène, ont permis de réduire ces résistances en France (33% en 2001, 15,7% en 2015). Acinetobacter baumannii est également redoutée à l’hôpital. Deux phénomènes importants dominent l'actualité des résistances. Or, et c'est le deuxième phénomène très inquiétant, depuis quelques années apparaissent des souches d'entérobactéries produisant des carbapénémases. Pseudomonas aeruginosa, responsable de nombreuses infections nosocomiales, présente ainsi plus de 25% de résistance aux carbapénèmes. Related:  Chapitre 1. Variation génétique et santéCorps humain

La révolution génomique - L'Esprit Sorcier - Dossier #27 Retrouvez toutes nos vidéos sur la chaîne Youtube de l’Esprit Sorcier Suivez-nous sur Facebook et Twitter Soutenez-nous sur Tipeee ! Un dossier préparé parJean Fauquet et Benjamin Robert Rédaction en chefFrédéric Courant Direction artistique et techniquePascal Léonard Administratrice de productionDéborah Goua Assistant de productionPatrick Berger Prise de vue et montageTimothée CoignusArthur FranciusBaptiste Maret VoixFrançoise CarrièreJean-Baptiste Puech MixagePascal Stevens Relation presse et partenariatJosselin Aubrée Graphisme et animationsChristophe Pernoud – BROTHERMAN Productions Web designOlivier Hamon – VO ProductionsAntoine Chérel – ATALANTA Gestion réseaux sociaux et intégrationFlorent Chevallier Remerciements Crédits images © L’Esprit Sorcier – Juin 2017

Obésité - Inserm Composition et rôle régulateur du tissu adipeux Il a été découvert que les adipocytes ne constituent qu’un tiers des cellules qui composent les tissus adipeux. Dans les deux tiers restants, on trouve des cellules souches, des lymphocytes et d’autres cellules du système immunitaire, des cellules vasculaires, des terminaisons nerveuses… Or la composition de ce tissu joue un rôle important dans la progression de l’obésité et les complications associées. Une étude Inserm, réalisée chez la souris, a montré que c’est la composition du tissu adipeux plus que sa taille qui est prédictive du risque de complications liées à l’obésité. Des souris obèses présentant un tissu adipeux riche en cholestérol oxydé et infiltré par des cellules pro-inflammatoires (notamment des macrophagesmacrophagesCellule du système immunitaire chargée d’absorber et de digérer les corps étrangers) ont une espérance de vie réduite d’un tiers. Rôle de l’épigénétique dans l’obésité Et le microbiote intestinal ?

L’émergence des résistances aux antibiotiques L’utilisation massive et répétée d’antibiotiques, tant chez l’homme que chez l’animal, a profondément modifié l’écologie bactérienne. En exerçant une pression de sélection sur les bactéries, la surconsommation d’antibiotiques a favorisé le développement de souches résistantes aux antibiotiques. Si l’émergence de ces résistances a été au départ contrée par la mise au point de nouveaux antibiotiques, l’essoufflement de la recherche et la diminution du nombre de nouvelles molécules disponibles menacent aujourd’hui notre « capital antibiotique ». Résistance naturelle et résistance acquise Certaines espèces bactériennes peuvent être « naturellement » résistantes à un antibiotique ou à une famille d’antibiotiques, c’est-à-dire de manière innée. Consulter le spectre d’activité antibactérienne d’un antibiotique Les mécanismes de résistance acquise Une même souche bactérienne peut accumuler les mécanismes de résistances, suite au transfert de nombreux plasmides, on parle alors de multirésistance.

Thérapie génique Travailler ex vivo permet de mieux contrôler les étapes, d’utiliser moins de vecteurs et d’éviter la dispersion du traitement dans des organes non ciblés. Cette solution est la plus souvent utilisée pour le traitement des maladies sanguines, car il est possible de prélever les cellules à corriger par une simple prise de sang. Par exemple, le premier médicament de thérapie génique ex vivo (Strimvelis, arrivé sur le marché en 2016) correspond à des cellules hématopoïétiques CD34+ prélevées à des patients atteints d’un déficit immunitaire sévère (ADA-DICS), modifiées au laboratoire pour qu’elles expriment le gène qui leur fait défaut, puis réadministrées. Pour d’autres maladies, telles que des maladies musculaires, respiratoires, oculaires, cardiaques ou encore neurologiques, le transfert du gène se fait in vivo, par injection du gène vectorisé directement dans l’organisme ou dans l’organe à traiter, comme un médicament. Eliminer ou réparer un gène altéré directement dans la cellule

Microbiote intestinal (flore intestinale) - Inserm Les maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI), comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, sont liées à une activation inappropriée du système immunitaire dans l’intestin. Derrière leur survenue se cachent des facteurs génétiques et environnementaux (alimentation, âge...). En parallèle, l'amélioration des symptômes de patients sous traitement antibiotique, ou encore la disparition de lésions inflammatoires intestinales chez des personnes dont la paroi intestinale n'est plus au contact des fécès (dérivation fécale), ont aussi permis de suspecter le rôle du microbiote. Un déséquilibre du microbiote en espèces bactériennes pro-inflammatoires et anti-inflammatoires, tout comme la prédominance de certaines familles de bactéries (Entérobactéries, Fusobactéries), ou la raréfaction d'autres espèces (Clostridia, Faecalibacterium) ont été décrits chez des personnes atteintes de MICI.

Une bactérie multirésistante se propage dans les hôpitaux du monde entier Le staphylocoque epidermidis peut provoquer des infections quasi incurables et résiste aux antibiotiques les plus courants. Les chercheurs de l'Université de Melbourne sont inquiets. Dans une étude parue le 3 septembre dans Nature Microbiology, ils alertent sur la propagation de la bactérie multirésistante Staphylococcus epidermidis dans les hôpitaux du monde entier. Celle-ci, naturellement présente sur la peau, est difficilement détectable, mais elle peut entraîner des infections potentiellement mortelles. "A chaque fois qu’on ouvre une brèche dans la peau et qu’on insère un corps étranger dans l’organisme (de la canule dans une veine au remplacement d’une valve aortique), c’est une porte d’entrée pour le staphylocoque epidermidis, qui peut créer un foyer d’infection" alertent les scientifiques. L'utilisation d'antibiotiques dans les unités de soins intensifs étant extrêmement fréquente, cette bactérie se répand rapidement.

Qu'est-ce que le diabète ? Le diabète se caractérise par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire un excès de sucre dans le sang et donc un taux de glucose (glycémie) trop élevé. Découvrez dans cet article et dans la vidéo ci-dessous tout ce qu’il y a à savoir sur le diabète de type 2 et le diabète de type 1 (insulinodépendant) : causes, symptômes, traitements, facteurs de risques, dépistage... Retrouvez cette vidéo dans notre playlist dédiée aux fondamentaux du diabète sur notre chaîne officielle Youtube. Le diabète : définition Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. Les aliments sont composés de lipides (graisses), protéines (protéines animales ou végétales) et glucides (sucres, féculents). Examen et diagnostic : comment savoir si on a du diabète ? Un dosage de la glycémie est pratiqué en laboratoire d'analyses médicales. Les deux types de diabète Le diabète de type 1 (diabète insulino-dépendant ou DID) Les symptômes du diabète de type 1

Nutrition et santé - Inserm La conception moderne de la nutrition intègre non seulement l’alimentation et ses déterminants psychologiques, mais aussi l’activité physique qui conditionne les dépenses énergétiques. Un déséquilibre de cet ensemble complexe est impliqué dans l’apparition et le développement de la plupart des maladies chroniques les plus fréquentes aujourd'hui. De nombreux travaux ont par exemple montré l’impact de facteurs nutritionnels sur la survenue de certains cancers, des maladies cardiovasculaires, de l’obésité, de l’ostéoporose, ou encore de troubles métaboliques comme le diabète de type 2 ou l’hypercholestérolémie. Ces études montrent aussi que certains aliments, nutrimentsnutrimentsSubstance alimentaire qui n’a pas besoin de subir de transformations digestives pour être assimilée par l’organisme. et comportements augmentent le risque de développer certaines pathologies.

L'ONU met en garde contre la hausse de la résistance aux antimicrobiens AFP / TONY KARUMBADes experts réunis à Nairobi dans le cadre de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement ont mis en garde mardi contre la hausse de la résistance aux antimicrobiens, favorisée par le rejet de médicaments et de certains produits chimiques dans l'environnement, qui constitue une menace sanitaire majeure. L'ONU a mis en garde mardi contre la hausse de la résistance aux antimicrobiens, favorisée par le rejet dans l'environnement de médicaments et de certains produits chimiques, qui constitue une menace sanitaire majeure. Si cette tendance se poursuit, le risque augmentera de contracter des maladies incurables par les antibiotiques actuels lors d'activités aussi anodines que nager dans la mer, ont averti des experts réunis à Nairobi dans le cadre de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement. La résistance antimicrobienne est un casse-tête croissant pour les agences sanitaires internationales. - L'ère post-antibiotiques -

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