La surface de la réserve marine des Galapagos agrandie de près de 50 % Ça n’est pas seulement un geste symbolique, ou un « idéalisme naïf », mais « une nécessité vitale », selon Guillermo Lasso, le président de la République de l’Equateur. A bord d’une embarcation scientifique du parc national des Galapagos (PNG), mouillant au large de Santa Cruz, l’une des îles de l’archipel, le chef d’Etat a signé, vendredi 14 janvier, un décret créant une nouvelle réserve naturelle baptisée « Fraternité ». Cette réserve marine de 60 000 km2 s’ajoute à celle de 138 000 km2 existant depuis mars 1998, célèbre notamment pour ses tortues et sa très riche faune marine dans l’océan Pacifique. L’archipel équatorien, qui a inspiré la théorie de l’évolution du naturaliste anglais Charles Darwin, compte donc désormais 198 000 km2 de zone marine protégée. La création de Fraternité est un « message clair au monde », a également déclaré M. Lire aussi Les Galapagos font état d’une hausse record de la population de manchots et cormorans endémiques Le Monde avec AFP
Gunter Pauli, l'apôtre de la croissance durable Chère lectrice, cher lecteur,Vous avez lu et apprécié notre article et nous vous en remercions. Pour que nous puissions poursuivre notre travail d’enquête et d’investigation, nous avons besoin de votre aide. C’est la raison pour laquelle nous sollicitons votre soutien. Chère lectrice, cher lecteur,Vous avez lu et apprécié notre article et nous vous en remercions. C’est la raison pour laquelle nous sollicitons votre soutien. TRIBUNE. "Plus jamais ça !" : 18 responsables d'organisations syndicales, associatives et environnementales appellent à préparer "le jour d’après" "Plus jamais ça ! Préparons le 'jour d'après'", 18 responsables d'organisations syndicales, associatives et environnementales parmi lesquels Philippe Martinez (CGT), Aurélie Trouvé (Attac), Jean-François Julliard (Greenpeace) et Cécile Duflot (Oxfam), signent une tribune commune publiée, vendredi 27 mars, sur franceinfo. Ces organisations lancent un appel "à toutes les forces progressistes et humanistes [...] pour reconstruire ensemble un futur, écologique, féministe et social, en rupture avec les politiques menées jusque-là et le désordre néolibéral". En mettant le pilotage de nos sociétés dans les mains des forces économiques, le néolibéralisme a réduit à peau de chagrin la capacité de nos États à répondre à des crises comme celle du Covid. La crise du coronavirus qui touche toute la planète révèle les profondes carences des politiques néolibérales. Trop peu de leçons ont été tirées de la crise économique de 2008.Les signataires de la tribune Plus jamais ça !
En 1973, les sombres prémonitions du film “Soleil vert” pour l'année 2022 Les films de science-fiction excellent rarement dans l’art de prédire l’avenir, et dans tous les cas, on n’a jamais vu les événements d’une fiction d’anticipation survenir exactement l’année annoncée. Manhattan tout entier n’avait pas été transformé en 1997 en prison de haute sécurité (comme dans New York 1997, sorti en 1981) ; en 2018, les guerres entre nations n’avaient pas été remplacées par des compétitions sportives violentes (ainsi que l’imaginait Rollerball en 1975) ; et en 2019, ni les réplicants ni les colonies extraterrestres de Blade Runner ne s’étaient concrétisés. Mise en garde et gros budget Évidemment, il serait présomptueux d’affirmer que jamais ne se produiront les événements représentés en 2031 dans Snowpiercer (2013) ou ceux imaginés en 2054 dans Minority Report (2002). Tiré d’un roman de Harry Harrison (1925-2012) paru en 1966 [Make Room ! L’indigeste Soylent Green
Usbek & Rica - Gunter Pauli : « La nature élimine la notion de pauvreté » « L’économie bleue » promet de régénérer les écosystèmes, de créer une harmonie sociale et une vie d’abondance et s’inspirant de la nature, aux antipodes du modèle économique dominant. Rencontre avec l’auteur Gunter Pauli, qui publie une nouvelle édition de son livre phare L’économie bleue 3.0 (Éditions de l’Observatoire, 2019). Dans la nature, un écosystème ne produit aucun déchet, ne gâche rien, réutilise tout. Des milliers d’acteurs coopèrent de façon harmonieuse, chacun trouvant de quoi subvenir à ses besoins. L’entrepreneur belge, auteur à succès et fondateur du réseau ZERI (Zero Emissions Research and Initiatives) a popularisé ce concept d’économie bleue dans un ouvrage éponyme publié en 2010, issu d’un rapport d’abord rédigé pour le Club de Rome. Usbek & Rica : Dans Économie bleue 3.0, vous évoquez à la fois la crise écologique et la crise sociale comme conséquences inévitables de nos modes de production. Gunter Pauli : C’est le modèle d’affaires qui est la cause du problème.
Leberecht Migge, le « Manifeste Vert (1919) | «Agriculture Urbaine et conséquences spatiales Article basé sur la lecture de David H. Haney, “Leberecht Migge’s ‘Green Manifesto’: Envisioning a Revolution of Gardens,” Landscape Journal 26, no. 2 (September 2007): 201–218. Avec l’avènement de la société industrielle, et les changements fondamentaux qu’elle a provoqués dans la société, tant dans son organisation que dans ses infrastructures, apparaît en contrepoint une série de théories et utopies rejetant la nouvelle société capitaliste et ses valeurs. Ainsi, le début du XXe siècle est très agité en Allemagne. C’est dans cette intense réflexion théorique et pratique que Leberecht Migge publie deux textes, directement après la Première Guerre mondiale, intitulés « Chacun autosuffisant ! Migge est un des premiers à utiliser le terme « Vert » avec un sens politique. Les ambitions universalistes du « Manifeste Vert » La mise en place du « Manifeste Vert » implique trois mécanismes. La ville ne doit pas seulement prendre de la campagne, elle doit aussi donner à la campagne Les critiques
Tout n’est pas perdu, vivons l’effondrement ! - Ép. 2/5 - Mauvais départ pour le siècle : comment préparer l'avenir ? Oui, le siècle nous semble assez mal parti et il n’est pas certain que nos sociétés et leurs gouvernants aient pris toute la mesure des enjeux démographiques, écologiques et sociaux devant nous. Cinq émissions pour regarder vers le futur. Ce soir, avec Pablo Servigne, chercheur. Pablo Servigne se considère comme un catastrophiste raisonné. Bruno Latour met bien cela en évidence : il y a un acte de sécession des plus riches (élite économique et politique) qui sont très informés, en tous cas certains. A propos des survivalistes : On ne peut pas survivre seul, et on ne peut pas vivre. (…) La clé, c’est faire du lien. Pour Philippe Descola, il faut arrêter d’employer le mot « nature », parce que nous sommes la seule culture à avoir séparé l’humain de la nature. Musique diffusée pendant l'émission : "L'univers" de Dick Annegarn.
Le biomimétisme. Quand la science imite la nature Des champignons issus des déchets du café, des diamants de riz, des rasoirs en lames de soie… Ces inventions pourraient bien révolutionner l’industrie, sans polluer. Inspirées de la nature et réputées durables, ces nouvelles ressources sont simples, ingénieuses et pas chères. La biologiste Janine Benyus les a théorisées, tandis que l’entrepreneur Gunter Pauli sillonne la planète pour expliciter et faire appliquer ces formidables innovations. Certaines sont déjà en place, reste à les exploiter à grande échelle. Paris Match lève le voile sur ce nouveau « business model » précurseur et plein de promesses : l’économie bleue. Première partie Créateur de la fondation Zeri (Zero Emissions Research and Initiatives), Gunter Pauli vit en Afrique du Sud, parle sept langues et visite une dizaine de pays chaque mois. « L’économie bleue. 10 ans, 100 innovations, 100 millions d’emplois », de Gunter Pauli, éd. Paris Match. On vous voit peu en Europe. Toute reproduction interdite
Un monde nouveau dans le Nouveau Monde Lévi-Strauss avait-il raison de dire que les Indiens accueillirent les Européens comme s’ils les avaient attendus depuis toujours, parce que leur vision du monde requérait l’altérité, un peu comme une pièce de puzzle à creux attend une pièce à excroissance ? L’histoire de l’évangélisation des Indiens du Brésil par les Jésuites portugais s’écarte de l’habituelle alternative entre résistance et absorption. Comme le montre Eduardo Viveiros de Castro, les Indiens accueillirent les paroles d’Évangile avec enthousiasme, mais sans jamais vraiment y croire. Jésuites et Tupinamba : le choc des ontologies Labor et Fides publie L’Inconstance de l’âme sauvage de l’anthropologue brésilien Eduardo Viveiros de Castro, auteur déjà connu en France pour Métaphysiques cannibales. Le travail d’E. Inconstance végétale Viveiros de Castro raconte comment les Jésuites portugais débarquant dans le Nouveau Monde se voyaient comme les premiers Chrétiens évangélisant les Gentils. Une société ouverte Nota bene :
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