background preloader

Dominique Cardon : "Le web est plus riche que les seules plateformes de réseau social"

Dominique Cardon : "Le web est plus riche que les seules plateformes de réseau social"
Dominique Cardon, sociologue, spécialiste de l'usage des réseaux sociaux, est l'invité de Nicolas Demorand à 8h20. Au lendemain de la comparution de Facebook au tribunal de Paris suite à un litige l'opposant à un utilisateur ayant vu son compte supprimé suite à la publication de "l'Origine du monde"(tableau de Gustave Courbet), Dominique Cardon, sociologue, spécialiste de l'usage des réseaux sociaux, répond aux questions de Nicolas Demorand sur l'impact des algorithmes dans notre usage des réseaux sociaux et la diffusion des fake news. "Plus nous interagissons avec nos amis, plus les infos que nous partageons seront visibles entre nous, mais ces conversations prioritaires ne rapportent pas beaucoup d'argent" explique Dominique Cardon : Du coup, explique le sociologue, le modèle économique de Facebook est à l'intérieur de "l'expérience utilisateur" : "Facebook a fait rentrer dans l'algorithme des infos qui font beaucoup de 'like', qui sont un modèle économique profitable (...) Related:  lectures

Comment j’utilise les médias sociaux dans mes cours à l’université | RED Pierre Lévy Professeur à l’Université d’Ottawa. Ce travail est la pré-impression d’un article dans le numéro 58 de RED. Il sera publié en tant que contribution d’invité, dans le genre «histoire personnelle comme recherche éducative» (Personal History as Educational Research). Cet article n’a d’autre but que de raconter mon expérience d’enseignement avec les médias sociaux dans mes cours de communication à l’Université d’Ottawa. Dans les cours que je donne à l’Université d’Ottawa, je demande à mes étudiants de participer à un groupe Facebook fermé, de s’enregistrer sur Twitter, d’ouvrir un blog s’ils n’en n’ont pas déjà un et d’utiliser une plateforme de curation collaborative de données comme Scoop.it, Diigo ou Pocket. L’usage de plateformes de curation de contenu me sert à enseigner aux étudiants comment choisir des catégories ou « tags » pour classer les informations utiles dans une mémoire à long terme, afin de les retrouver facilement par la suite. Barton, S. (2013). Chugh, R., 2016.

Pourquoi les banques vont disparaître Publié en 2014 par deux auteurs sous pseudonyme, ce livre est devenu une référence dans le monde de la finance. Il ne s’agit pas d’une réflexion sur les bitcoins ou sur la spéculation mais plus profondément sur pourquoi, à l’âge du digital des technologies de l’information, le système financier doit s’adapter et effectuer une révolution.La première partie de l’ouvrage explique comment à l’âge industriel, le système bancaire fonctionne utilement grâce aux régulations et aux garanties des gouvernements.La seconde partie explique comment, la révolution digitale a bouleversé cet équilibre. Comment le shadow banking s’est développé inexorablement jusqu’à provoquer la crise de 2007 / 2008.La dernière partie révèle le double rôle joué par la révolution digitale. Elle a non seulement fragilisé les règles bancaires classiques mais aussi ouvert une immense réflexion sur les évolutions des systèmes bancaires. Traduit de l’anglais par Thierry Pielat

Les arbres et les signes Les anthropologues étudient traditionnellement les différentes manières dont les humains se représentent le monde. Ce faisant, ils supposent qu’il ne peut exister d’anthropologie que des humains puisque seuls ces derniers sont capables de former des représentations. L’ouvrage d’Eduardo Kohn entend en finir avec ce type d’anthropologie. À rebours de la tradition, il soutient que la faculté de représentation n’est en rien le propre de l’humain ; une anthropologie au delà de l’humain est donc non seulement possible, mais souhaitable. Il s’inspire pour ce faire de son expérience de terrain chez les Runa d’Ávila en Amazonie équatorienne. Vers une anthropologie au delà de l’humain En quel sens peut-on dire que la pensée et la représentation s’étendent bien au-delà de l’humain ? Le premier point est illustré par le cas des idéophones - ces mots dont le signifiant équivaut au signifié (par exemple le mot français « pan », qui désigne un coup de feu en en mimant le son même). E. On a vu qu’E.

Et si les futurs « influenceurs » n’étaient pas humains ? Ils ont des centaines de milliers d’abonnés sur Instagram, des millions de vues sur YouTube ou des contrats avec les plus grandes marques du monde. Par leur statut, leur position ou leur exposition médiatique, ils peuvent influencer les comportements de consommation de beaucoup de gens. Et pourtant, ces « influenceurs » n’existent pas, ou presque. Virtuels, robotiques ou dans une zone grise entre les deux, ces nouveaux papes des réseaux sociaux séduisent de plus en plus. Et illustrent les dérives que peuvent engendrer de telles plateformes. Dans la guerre des « influenceurs » qui fait rage sur les réseaux sociaux depuis quelques années, les grands gagnants pourraient être robotiques ou même... virtuels. Pourtant, au-delà de leurs apparences originales, ces youtubeurs offrent un contenu plutôt classique : tutos beauté, let’s play, vlog … rien de bien excitant en somme. Marionnettistes virtuels Dans la majorité des cas, le subterfuge est pourtant assez simple. « Influenceurs » engagés

De Mandelbrot aux cygnes noirs Depuis quelques années, nous sentons tous que quelque chose nous échappe. Autrefois prévisibles, les marchés financiers développent une fébrilité qui déstabilise toute l’économie. Les crises se succèdent à une vitesse surprenante, touchant indistinctement les classes d’actifs, les continents et les marchés. C’est d’ailleurs l’immobilier, placement stable par excellence, qui fut à l’origine de la plus grande crise du crédit depuis la récession des années trente. Cette séquence d’événements a définitivement disqualifié une certaine gestion des risques, celle qui postulait que les risques se situaient dans des balises acceptables. Le crédo de Mandelbrot est simple: il n’y a pas une forme de hasard, qui conduirait toujours à une égalisation par la loi des grands nombres. Cela a conduit à la théorie du cygne noir de Taleb. Mais Taleb avait un précurseur, récemment décédé: Benoît Mandelbrot (1924-2010).

Co-construction du savoir : une nouvelle façon d’apprendre et d’enseigner | Co-construire l'Avenir En réalité, cette dichotomie entre l’apprentissage et la co-construction, c’est-à-dire entre la simple mémorisation d’une référence stable et la construction d’une nouvelle référence provisoire traverse l’ensemble du champ culturel et des méthodes associées de transmission. De la même façon que le musée se situerait plutôt du côté de l’apprentissage, puisqu’il repose sur des références existantes et historiquement légitimées, la performance artistique se situerait davantage du côté de la co-construction, puisque la nouveauté absolue de la référence ou l’absence de référence elle-même sont constitutifs de la performance. Dans le même esprit, l’enseignement traditionnel – qui continue de privilégier des pédagogies unidirectionnelles – se situerait logiquement du côté de l’apprentissage, tandis que l’enseignement contemporain – qui privilégie des méthodes actives théorisées notamment par Pestalozzi, Freinet et Montessori – se situerait davantage du côté de la co-construction.

Conversations on Buddhism and Neuroscience With Matthieu Ricard and Wolf Singer - Awake Academy Conversations on Buddhism and Neuroscience With Matthieu Ricard and Wolf Singer The Buddhist monk Matthieu Ricard reveals what has changed in his mind after decades of meditation. Learn more about the book Beyond the Self: Conversations Between Buddhism and Neuroscience by Matthieu Ricard and Wolf Singer. learn more learn more February 24, 2018 0 responses on "Conversations on Buddhism and Neuroscience With Matthieu Ricard and Wolf Singer" Leave a Message You must be logged in to post a comment. Newsletter Courses Posts Mindfulness, Compassion & Lucid Dreaming w/ Paul Gilbert & Charlie Morley…Kindfulness…

Lire les forces telluriques avec les Aborigènes d’Australie - exposition Martumili — Art Aborigène d'Australie - Aboriginal Signature Estrangin gallery Dans le sang des Aborigènes coule les gènes des plus grands aventuriers et explorateurs des temps de la Préhistoire. Sans route, chemin, ni tracés, ils parcoururent le monde face à l’inconnu, affrontant tous les dangers et s’établirent enfin aux antipodes, y compris dans les endroits les plus éloignés d’Australie il y a plus de 70 000 ans. Dans une dynamique de fusion avec la terre, ils apprirent à lire ses moindres signes pour inventer des cartes d’itinéraires propres à assurer leur survie également en plein désert. Leur art resplendit depuis toujours de cette lecture immémoriale et ancestrale comme ici avec les Aborigènes Martu. Décrypter les lignes de faille et les ridules terrestres Survivre en ces lieux souvent arides, nécessitait une lecture toute particulière du territoire. Quand les occidentaux cherchèrent à traverser en 1906 les déserts du peuple Aborigène Martu, ils furent désemparés et incapables de trouver l’eau nécessaire à leur survie et à celle de leurs troupeaux.

Les notifications des smartphones en questions John Herrman (@jwherrman) pour le New York Times Magazine (@nytmag) revient sur l’essor (épidémique) des pastilles de notification rouges peuplées de chiffres blancs qui ornent désormais les sommets de toutes nos applications. Elles sont censées nous alerter de quelque chose, même si on ne sait pas de quoi exactement : messages non lus, nouvelles activités, mises à jour logicielles, annonces… En quelques années, elles sont en tout cas devenues un des symboles de la « conception addictive » que dénonce le designer Tristan Harris. Nées pourtant il y a plus de vingt ans, les pastilles de notifications ont envahi tout notre espace attentionnel, passant des applications des smartphones, aux interfaces de nos ordinateurs voire même au design des sites web. Dans les spécifications pour développeur d’Android par exemple (voir ici et là), les icônes d’applications incrémentent un nombre de notifications « par défaut ». Signaler ce contenu comme inapproprié

Société | Dominique Wolton : « Internet renforce la segmentation et le communautarisme » Dominique Wolton sera en conférence au lycée agricole du Valentin (à Bourg-lès-Valence), demain mercredi 7 février à 19 heures (tarifs : 5/7 €). Le célèbre directeur de recherche au CNRS et fondateur de la revue internationale Hermès abordera le thème “Communauté/communautarisme” proposé par les organisateurs, l’association M2M (Maison du Maghreb et de la Méditerranée), en partenariat avec l’Université populaire de Valence. Avant son intervention, Dominique Wolton dévoile quelques idées fortes. Communauté et communautarisme, quelles différences ? Ce sont deux notions radicalement différentes. Et les nouvelles technologies dans tout cela ? Elles favorisent la création de communautés, sans pour autant être synonymes de communications. Que dire aux jeunes qui vivent à travers les réseaux sociaux ? La performance technique que représentent internet, Facebook et les autres est moins efficace que la performance humaine où l’on conserve les échanges entre êtres humains.

Blogue de Caroline Perron – La passion de la communication, one word at a time.

Related: