Des astuces pour construire une carte Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise carte heuristique. Mais quand on débute, il est important de respecter certaines règles qui nous permettront de progresser plus rapidement. Ensuite, toutes les initiatives sont les bienvenues. Le papier : On utilise de préférence une feuille blanche dans le sens horizontal. Le coeur : Par défaut il s’agit d’une forme vaporeuse et souple. Les branches : Elles sont organiques par défaut, elles s’inspirent des formes de la nature. Les mots : On met un seul mot par branche. Les images : Ce sont des pictogrammes simples et évocateurs qui renvoient à l’information. Les couleurs : Il n’y a pas de code… Toutefois, les couleurs servent la lisibilité de votre carte. La mise en scène : On peut utiliser le relief, les ombres, le zonage (colorier le fond de carte) ou des lettrages différents pour mettre en valeur certaines informations. Le matériel : Faites-vous plaisir ! Marion Charreau Téléchargez la carte ici : cartedelacarte-marion-charreau
Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.
La proportionnalité dans l'enseignement obligatoire en France, d'hier à aujourd'hui. Résumé : L'étude des rapports et proportions a autrefois fait l'objet de recherches mathématiques qui ont eu une importance considérable dans le développement de certains concepts (Dahan – Dalmedico, Peiffer, 1995). Puis, l'algèbre a rendu caduque la théorie des proportions alors remplacée par l'application linéaire. Dans l'enseignement obligatoire français, on observe la même évolution historique : l'étude de la proportionnalité et de l'application linéaire qui est aujourd'hui le modèle mathématique institutionnel a remplacé celle des problèmes de règle de trois et de la théorie des proportions. Comment cette évolution s'est-elle effectuée ? Pour quelles raisons ? Nous apportons ici des éléments de réponse à ces questions en effectuant, à partir des textes officiels et de manuels, une analyse de l'évolution de la transposition didactique d'une tâche classique et emblématique, le calcul de quatrième proportionnelle.
Evaluer les acquis : adapter l'évaluation aux niveaux de formation Evaluer les acquis de formation, oui mais comment ? Comment assurer l’adéquation entre les objectifs visés par la formation et l’évaluation censée mesurer leur atteinte ? Voici une proposition. Ma proposition est construite au croisement de deux taxonomies : « SOLO », pour « Structure of Observed Learning Outcomes » (Structure des résultats observés des apprentissages) de Biggs et Collis (1982) et Bloom (1956). « SOLO » a justement le mérite d’attirer notre attention sur les livrables résultant des apprentissages. Ainsi, écrit Carmel McNaught (2011), « l’évaluation doit être liée au résultat souhaité des apprentissages » (..). J’ai déjà abordé la taxonomie de Bloom dans le billet « De l’intérêt des objectifs pédagogiques ». « Maîtriser » regroupe le deux niveaux supérieurs (« Evaluer » et « Créer » pour le domaine cognitif). Evaluer les fondamentaux Evaluer au niveau « Maîtrise » Enfin, le troisième niveau requiert à son tour des « résultats observables des apprentissages » plus complexes.
Sciences cognitives à l'Ecole: attention aux neuromythes Le cerveau est l’un des systèmes les plus complexes de l’univers, dont la compréhension s’amorce à pas lents, en dépit du travail considérable de recherche scientifique, qui s’effectue selon des règles expérimentales strictes : hypothèses, panels significatifs, paramètres isolés, groupes témoins, résultats corroborés.Or, qui n’est pas tenté de parler de son cerveau, du cerveau ? Des impressions et ressentis parfois trompeurs qui occultent derrière des affirmations simplistes une réalité complexe.L’enjeu actuel est trop grand dans le monde de l’éducation, l’attractivité que présentent les neurosciences est trop forte, pour ne pas tomber dans ces croyances imprécises ou erronées, et pour exiger de soi-même une attitude de vigilance et de rigueur de connaissances. Chassons les fausses rumeurs et autres neuromythes. Développement Les enseignants et les formateurs ont la responsabilité première d’intervenir sur la plasticité cérébrale des apprenants. Quelques exemples de fausses croyances
Canopé direction territoriale, académies de Besançon et de Dijon: Cartes heuristiques Ces dossiers thématiques sont archivés, nous attirons votre attention sur leur date de mise à jour. Qu'est-ce-que c'est ? Selon Wikipédia, une carte heuristique (du grec ancien εὑρίσκω, eurisko, "je trouve"), appelée aussi carte des idées, schéma de pensée, carte mentale, arbre à idées ou topogramme (mind map en anglais), est un diagramme qui représente les connexions sémantiques entre différentes idées, les liens hiérarchiques entre différents concepts intellectuels. C'est le plus souvent une représentation arborescente des données. Basée sur les avancées dans le domaine des neurosciences, la méthode a été mise au point par le psychologue anglais Tony Buzan dans les années 70. cerveau droit (couleurs, images, formes, rythmes, sentiments)cerveau gauche (mots, parole, analyse, logique, nombres, linéarité) Il définit ce concept comme "une manifestation de la pensée irradiante" et désigne des processus associatifs qui partent d'un point central. quatre caractéristiques essentielles :
L'utilisation des 7 profils d'apprentissage Comment utiliser les 7 profils d’apprentissage dans la formation et l’enseignement ? Comment connaître le profil d’apprentissage d’un groupe ou d’une classe ? Voici un rapide résumé. Par Jean-François MICHEL ( Auteur « Les 7 profils d’apprentissage » Ed.Eyrolles 2005, 2013 ) Les 7 profils d’apprentissage sont construits sur 3 niveaux Au premier niveau (appelé profil d’identité) est pris en compte le comportement de la personne en situation d’apprendre. Au deuxième niveau (appelé profil de motivation;) on s’intéresse à la motivation de la personne. Le troisième et dernier niveau (profil de compréhension) concerne le mode d’intégration de l’information. Pour l’enseignant ou le formateur, quels types de profils prendre en considération ? Dans la construction et l’adaptation d’un cours, les profils d’identité ne sont pas utiles. Connaître le profil de sa classe ou de son groupe pour être plus efficace Les profils d’identité et l’accompagnement personnalisée
Des séquences de mémorisation en présentiel La mémorisation est un acte essentiel, fondateur de l’apprentissage. Or, singulièrement il ne vient à l’idée de très peu d’enseignants-formateurs d’inscrire dans la conception de leurs cours ou leurs séances de formation, des temps de mémorisation. Illustrons cette idée par l’étude que nous avons conduite sur 2 collèges favorisés de la région francilienne, 3 disciplines et 6 enseignants. Il s’agissait de tester les effets du réapprentissage à partir de fiches de mémorisation : les élèves devaient réapprendre à plusieurs reprises chez eux les essentiels de cours avec la technique de la mémorisation active. L’étude n’a pas permis de conclure aux bienfaits attendus. . . Pourquoi le présentiel permet-il de présenter, d’expliquer, d’illustrer, de relier et analyser, parfois de produire. Une équipe de collège d’une zone défavorisée de banlieue nous témoignait récemment qu’environ 50% des élèves ne font pratiquement aucun travail à la maison… Amorce sévère de la rupture et du décrochage.
L’édupation lacanienne, par Pascal Pernot - Apprendre : Désir ou dressage Lacan se félicita de ce que l’Écho des savanes, publication d’humoristes plutôt « malappris », l’ait cité. Une plaisanterie de cette bande dessinée prétendait que Beethoven était tellement sourd que toute sa vie il crût faire de la peinture. Eh ! Bien disons que chez Lacan l’écoute de ses patients et les conséquences de sa pratique de l’acte analytique eurent pour effet que toute sa vie il dessina, écrivit des schémas, des surfaces paradoxales, des nouages topologiques. Seule l’écriture des déformations spatiales par des transformations continues, la topologie donc, permet de montrer les conditions du réel subjectif qui sont précises mais ne relèvent pas d’une démonstration. Notre époque convoque psychiatres et psychologues pour être pédagogues, avec savoir garanti genre éducateur en Œdipe mode Evidence-based Medicine ou coach en adaptation de comportement standard. L’analyste édupateur Lacan ne commence pas l’édupation de ses élèves par la topologie de coincement par les nouages.
4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention Le rôle de l’attention et ses pièges L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations et elle facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? La tâche la plus important des enseignants est de canaliser et captiver, à chaque instant, l’attention de l’enfant. 2. 3. 4. Enregistrer
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