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Les bibliothèques publiques peuvent-elles être freemium de l’édition numérique ?

Les bibliothèques publiques peuvent-elles être freemium de l’édition numérique ?
Cet article a été publié il y a 2 ans 6 mois 10 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées. Voici un article que j’ai signé dans le dernier numéro de la Revue Documentaliste et Sciences de l’Information. Courrez-lire ce numéro dont le dossier sur les modèles d’accès à l’information est coordonné par l’incontournable Hervé Le Crosnier. (je suis pas objectif du tout sur ce coup là, je fais partie du comité éditorial de l’ADBS qui a proposé ce thème et l’a confié à Hervé Voici la version (pas trop) longue de mon article qui a échappé au calibrage drastique du papier pour vivre sa pleine vie numérique.) Cet article s’inscrit dans la série que j’avais publié sur le livre numérique et les bibliothèques, et prend une couleur toute particulière alors que l’Immatériel vient de proposer une première offre commerciale de livres numériques à destination des bibliothèques. Comment ? Ce petit exercice fictionnel (utopique?)

livre: La production de contenus dans les bibliothèques Il peut rester des erreurs ou des imprécisions dans ces notes prises sur le vif : les commentaires sont là pour que vous me le signaliez si besoin ! Introduction, par Patrick Bazin, directeur de la Bpi Patrick Bazin a indiqué qu’il avait déjà donné une conférence à Taiwan dans les années 2000 sur la bibliothèque productrice de contenus. Aujourd’hui, la pratique de production de contenus comme la pratique culturelle est déjà développée dans les bibliothèques dynamiques. PB parlait de l'ordre (organisation, strates qui se superposent) du livre en reprenant les propos de Roger Chartier, il préfère maintenant le terme d'écosystème qui lui semble plus approprié (cf. L'écosystème du livre était basé sur l'accumulation et l'organisation de savoirs constitués, dont les livres et d'autres supports sont les véhicules et les réceptacles. Une séparation radicale entre les contenus et les outils, entre les livres et les catalogues a longtemps eu cours. Quelques causes de ce changement : Pourquoi ?

Chapitre gère prêt numérique des bibliothèques pour Areva La société Chapitre.com vient de signer un partenariat avec AREVA, devenant par là le fournisseur exclusif pour l'ensemble de ses centres de documentation. Ce sont ainsi 160 bibliothèques scientifiques et techniques, ainsi que des bureaux documentaires qui accéderont à l'offre numérique et papier proposée par Chapitre. Mais pas que. Didier Ballot, directeur général adjoint de Chapitre.com souligne que l'accord entre les deux sociétés s'axe sur trois perspectives. D'abord le service de prêt de livres numériques, « mutualisant les ressources documentaires d'une grande entreprise telle qu'AREVA », acteur majeur de l'énergie nucléaire. Ensuite, c'est la possibilité offerte à AREVA « de demander aux éditeurs par l'intermédiaire de son libraire la numérisation des livres qui ne le seraient pas, et l'existence d'un service multicanal qui propose tout à la fois, livre numérique et livre papier, en achat sur place ou à distance ». Pour approfondir

Pour des collections numériques appropriables J’ai eu le plaisir d’intervenir hier dans une journée organisée par l’ABF à la bibliothèque du Chesnay, jeune équipement très engagé dans l’expérimentation de ressources numériques. En quarante-cinq minutes, j’ai tiré quelques fils de mes questionnements actuels autour de la place des collections dans le nouvel environnement numérique. L’occasion d’imaginer ce que pourra être la façon de se construire une culture pour les futures générations de digital natives. Voici le diaporama de ma présentation, et un texte reprenant une partie de mon exposé. Nouvelles collections Une des premières pratiques bouleversées par la remise en cause de "l’adhérence", c’est la notion de collection personnelle. Empruntons avant de répondre un petit détour technique, pour observer la pratique, de plus en plus commune chez les grands consommateurs de musique, du scrobbling. Pourquoi s’arrêter sur la pratique de l’audioscrobbling ? Un besoin d’appropriation 2 – L’hyperfragmentation des canaux. Like this:

Tab en Bib : prêt de lecteurs ebook et tablettes en Midi-Pyrénées À compter du 2 juin et jusqu'au 2 juin 2013, le Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées va organiser une vaste expérimentation de prêts de lecteurs ebook et de tablettes dans les bibliothèques de la région. « Dans la logique des travaux menés avec le groupe de travail régional et interprofessionnel sur le livre numérique (créé à l'initiative du CRL en avril 2011), le CRL et quatre médiathèques de la région Midi-Pyrénées ont répondu ensemble en 2011 à un appel à projets du ministère de la Culture et de la Communication. Leur projet de prêt de tablettes et liseuses en bibliothèque a été retenu et c'est ainsi que Tab en Bib a pu voir le jour », explique un communiqué. Deux réseaux de bibliothèques prendront part à cette expérimentation : les médiathèques de la Communauté de communes du Sud Quercy de Lafrançaise (3 établissements) et celles de la Communauté de communes du Quercy Rouergue et Gorges de l'Aveyron (3établissements). Pour approfondir

Le numérique, avenir des bibliothèques Dans un rapport publié récemment (PDF), le Comité pour les musées, bibliothèques et archives britannique (Museums, Libraries & Archives Council) et le Groupe des gouvernements locaux (Local Government Group), les derniers développements des nouvelles technologies représentent d'énormes opportunités pour l'ergonomie et la qualité des services proposés par les bibliothèques. Un constat également fait par Allen Weiner, vice président de l'institut de recherche Gartner aux Etats-Unis, qui rappelle que les bibliothèques ont toujours été «des lieux de lecture et de rencontres ». Selon le rapport publié, les meilleures bibliothèques britanniques sont celles qui ont pu le plus largement diversifier leurs services, aidant leurs usagers à trouver un emploi, des lieux pour se rencontrer en clubs ou groupes… sans oublier la mise à disposition de livres en format numérique. Ce que confirme Gareth Cuddy : « si vous ne fournissez pas d'ebooks, les gens les téléchargeront ailleurs ». Pour approfondir

Prêt d’ebooks Parmi les grand chantiers en cours, dans cette entrée timide mais progressive de la lecture numérique dans les mœurs, celui du prêt de livres numériques a fait parler de lui ces derniers temps. Voici un petit état des lieux en ce printemps 2012. Comment prête t-on un livre numérique à l’heure actuelle ? Via des bibliothèques ou des plateformes spécifiques de prêt de livres numériques Pour faire simple, les bibliothèques achètent l’accès à un catalogue d’ouvrages qu’elles mettent à disposition de leurs utilisateurs. Du point de vue de l’utilisateur, en général, le prêt de livres est géré par DRM et/ou par chronodégradation : le livre est prêté pour une durée déterminée, pendant laquelle il n’est pas accessible aux autres utilisateurs, et passée laquelle le fichier se rend inutilisable pour l’emprunteur. Entre utilisateurs Le principal système de prêt d’ebooks entre utilisateurs à l’heure actuelle est celui proposé par Amazon. Avec quel modèle économique ? Les prestataires Les éditeurs

[Notes de lecture] L’attitude des étudiants à l’égard des services de bibliothèque sur smartphone Student attitudes towards mobile library services for smartphones (Library Hi Tech, Vol. 29, Iss. 3, accès payant [grâce soit rendue à Marlène Delhaye]) Merci aux auteurs, Lorraine Paterson (blog, twitter) et Boon Low (blog, twitter), e-Science Institute, University of Edinburgh, UK Méthode : questionnaire en ligne (1716), 2 focus groups (6 undergraduates et 5 graduates) dans la continuité d’une première enquête en mars 2010. Financement de l’étude dans le cadre du UX2.0 (user experience) JISC. Littérature Multiplication des études de cas sur les services mobiles. Méthodologie Mars 2010 : enquête du Information Service auprès des étudiants sur les services mobiles de l’université, puis 7 mois plus tard étude de suivi contenant une partie spécifique aux services mobiles de la bibliothèque. 2 focus groups en janvier 2011, recrutement sur déclaraton d’intérêt pour la participation (mail laissé en fin de questionnaire). Résultats Sur les téléphones portables Sur les services de la bibliothèque

Dans la brume électronique « Commerce : Sorte de transaction à travers laquelle A dépouille B des biens de C et en compensation de laquelle B soulage des poches de D de l’argent de E 1. » La fin de l’année 2011 restera une période charnière dans l’histoire de l’édition numérique. Ce marché a atteint une taille significative aux États-Unis : « En janvier 2012 les e-books ont commencé à apparaître dans le top 10 des ventes […] Les ventes d’e-books ont dépassé les éditions print [imprimées] pour les 10 premiers titres du top 2! » Une récente étude d’Harris Interactive vient de montrer qu’en mars 2012, 28 % des Américains lisent sur supports mobiles. Plusieurs facteurs expliqueraient que les États-Unis aient été un pays pionnier sur ce marché : Par contre, il serait illusoire de penser que ce dynamisme soit dû à la seule libre entreprise, à la liberté de fixation des prix ou à l’absence d’entraves techniques ou de concertations entre acteurs. La bibliothèque dans le nouvel environnement du livre

uvres numérisées sur Internet : les enjeux de leur diffusion Avec le développement d’Internet, la numérisation d’œuvres écrites, d'images ou de sons s'est rapidement généralisée. Ce phénomène, sans précédent historique, a des conséquences économiques et sociales importantes. De plus en plus d’internautes consomment ces biens informationnels sans les payer et mettent ainsi le marché correspondant devant ses défaillances. De plus en plus d’œuvres, qu’elles soient culturelles ou scientifiques se diffusent par Internet. Bien entendu, la consommation des contenus informationnels sous la forme de fichiers numériques ne progresse pas au même rythme dans tous les secteurs. Un bien collectif est un bien ou un service caractérisé par la double propriété de non-rivalité et de non-exclusion. Par ailleurs, les œuvres informationnelles provenant d’une activité de création (écrits, films, musiques, images) introduisent d’autres particularités. L’exclusion par des mesures juridiques ou techniques aux réalités du numérique, ce qui n’est pas simple... .

La bibliothèque numérique d'Amazon reprend du poil de la bête La bibliothèque numérique d'Amazon avait fait sourire, dans un premier temps. Mais dans un premier temps uniquement. Offrir chaque mois aux clients Premium un ebook à lire gratuitement, l'intention était là. Sauf qu'entre temps, Amazon a débloqué une jolie somme, de 500.000 $, pour inciter les auteurs indépendants et passant par le programme Kindle Direct Publishing, à venir alimenter le catalogue d'ebooks prêtés. Dans ce contexte, les auteurs étaient sommés de ne plus vendre leurs ouvrages ailleurs que par le biais d'Amazon, et les conditions imposées devenaient plutôt drastiques. Ca, c'est ce que l'on aurait pu croire. Car depuis le lancement de cette offre de bibliothèque numérique, qui est intervenu au début du mois de novembre, Amazon, qui n'avait alors que 5000 titres en aurait engrangé quelques milliers de plus. De quoi faire frémir, alors que le catalogue proposé par OverDrive est aujourd'hui de près de 66.000 ouvrages, provenant des catalogues des grands éditeurs américains.

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