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C'est quoi, les fake news ?

C'est quoi, les fake news ?
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Les mille et une ruses de l’industrie de la désinformation Enquête sur des méthodes employées par des sites trompeurs pour diffuser de fausses informations sans se faire prendre. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Les fake news qui circulent massivement en ligne ne tombent pas du ciel. L’examen détaillé de certaines de ces rumeurs par Les Décodeurs à l’occasion du lancement du Décodex montre que les artisans de la propagande déploient des méthodes de plus en plus ingénieuses. 1. Avancer masqué Dans un univers numérique où l’identification des sources d’information est plus difficile pour les lecteurs, la mouvance d’extrême droite dite « identitaire » a lancé de prétendus sites d’informations locales. Le même phénomène existe pour des sites anti-IVG, qui se présentent comme des plates-formes d’information neutres. Sur Facebook, de manière plus insidieuse, des pages comme « Je soutiens la police » ou « Je soutiens nos pompiers » s’efforcent d’attirer la sympathie en mélangeant informations anodines et propagande d’extrême droite. 2. 3.

Travailler sur les fake news avec les élèves, exige de la pédagogie ! Contexte Cliquer pour agrandir L’Unsa-Éducation s’est alarmée à propos des orientations et de l’avenir de l’EMI en général et du Clemi en particulier le 19 octobre dernier et a communiqué à ce sujet. Le 21 novembre 2017, dans le cadre du COP (Conseil d’Orientation et de Perfectionnement) du Clemi, l’Unsa-Éducation a exprimé à nouveau ses inquiétudes et a notamment pointé très clairement un manque de sérieux très dommageable dans de nouvelles ressources dites “pédagogiques” du Clemi. En effet, les vidéos de la série Déclic’ Critique qui sont un travail journalistique de qualité et abordent des thèmes intéressants ont un défaut majeur : celui de prétendre être des ressources pédagogiques. Pour ne pas nous arrêter à ce constat critique, nous vous proposons ici une ébauche de ce que devrait être selon nous une démarche pédagogique appuyée sur une de ces vidéos. Nous choisissons de partir de la vidéo traitant des fake news, sujet brûlant du moment. Compétences travaillées pour le cycle 3 :

Facebook France a-t-il censuré des articles satiriques de Nordpresse portant sur l'affaire Benalla ? Question posée par Flo le 22/07/2018 Bonjour, Affaire dans l’affaire ou simple bug ? La question vous taraude depuis dimanche 22 juillet. Alors que les révélations se succèdent autour d’Alexandre Benalla, proche conseiller chargé de la sécurité du président de la République impliqué dans des violences le 1er mai, des internautes s’étonnent : il leur est impossible de partager des publications sur Facebook à ce sujet. Plus précisément, le réseau social semble bloquer la diffusion des articles du site parodique Nordpresse. Annoncée avec force tweets et statuts Facebook (un paradoxe qui ne semble pas avoir choqué grand monde), la «censure» de Nordpresse s’est vite retrouvée propulsée en tête des sujets les plus discutés en France sur Twitter. Par commodité, on fait ici le choix de qualifier Nordpresse de «satirique», mais l’appellation est discutable. «Problème technique» Plusieurs hypothèses ont été émises sur les raisons de ce blocage. «Élucubrations» «Aucun souci de mon côté»

Les Fake News, c'est quoi ? Comment s'en prévenir sur les réseaux sociaux Fake News ou fausse nouvelle, une expression qu’on entend beaucoup dans les médias. Mais, qu’est-ce que cela veut dire ? Et comment s’en prévenir ? [article publié le 1er mars 2017 et mis à jour le 7 juin 2018] Rumeurs, théories du complot, fausses informations, manipulation médiatique… Depuis quelques mois, notamment depuis la dernière campagne électorale américaine et l’élection de Donald Trump, un nouveau terme a débarqué dans les médias et a fait l’objet de nombreux débats, les « fake news » ou fausses informations en français. La difficulté de définir la fake news Sous cette expression sont réunis des informations qui sont volontairement fausses et qui ont pour but de tromper le lecteur. Romain Pigenel, co-fondateur de Futurs.io et ex directeur de la communication numérique de l’Elysée et du Gouvernement de François Hollande propose une analyse intéressante du phénomène fake news. Comment se prévenir des fake news sur les réseaux sociaux ? A lire aussi : – Fake News ou pas ?

Les théories du complot bien implantées au sein de la population française Ce phénomène est d’autant plus marqué chez les jeunes, révèle une étude de l’IFOP pour la Fondation Jean-Jaurès et l’observatoire Conspiracy Watch. S’ils sont eux-mêmes à prendre avec précaution, compte tenu des marges d’erreur inhérentes à tout sondage, les résultats de l’étude sur le complotisme publiés dimanche 7 janvier par la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, font froid dans le dos. Cette enquête de l’IFOP, réalisée en ligne les 19 et 20 décembre auprès de 1 252 personnes, montre une forte prégnance des théories du complot au sein de la population française en général, et des plus jeunes en particulier. Seules 21 % des personnes interrogées ne croient à aucune de ce genre de théories qui ont été soumises, via différentes assertions, à l’échantillon. « Les Américains ne sont jamais allés sur la Lune » La santé publique, un terrain propice Lire aussi : Obligation vaccinale : « un troisième camp existe » Forte défiance vis-à-vis des médias

Médias, ce n'est pas le moment d'abandonner les commentaires, ni l'interaction avec vos lecteurs ! Les commentaires et les interactions sur les sites d’information sont en voie de disparition. Mauvaise nouvelle pour les médias qui ne font ainsi qu’accentuer leurs difficultés, sur le long terme. Le mouvement est assez général, en France ou francophonie et dans le monde. De nombreux éditeurs, effrayés par la mauvaise qualité des interactions – grossièretés, insultes, fausses nouvelles… ont décidé depuis environ deux ans, de supprimer les commentaires de leurs sites. Une fois de plus, l’utopie Internet d’une société revitalisée par la technologie, en prend un coup. Non, il ne suffit pas de donner aux gens le pouvoir de s’exprimer pour créer une démocratie participative. Tout comme le libre accès aux “autoroutes de l’information” n’a pas contribué à rendre les gens plus curieux, ni plus cultivés, ni plus solidaires, contrairement à ce que nous promettaient les opérateurs téléphoniques des années 1990-2000 (pour mieux nous vendre leurs abonnements). Des commentaires coûteux et décevants

BD : « Crédulité et rumeurs » de Gérald Bronner et Jean-Paul Krassinsky “Crédulité et rumeurs”, de Gérald Bronner & Jean-Paul Krassinsky, Editions du Lombard, collection La petite Bédéthèque des Savoirs, 10 €. EAN 978-2803672455 – ISBN – 2803672456 Votre ado vous parle tout à trac des Illuminati, des curiosités numérologiques des attentats du 11-Septembre, des coïncidences bizarres qui accompagnent l’attentat contre Charlie Hebdo, se lance dans des raisonnements qui vous laissent les bras ballants ? « La Petite Bédéthèque des savoirs » aux éditons du Lombard est une collection précieuse qui, un peu à la manière du « Que Sais-je ? Ce vade mecum est une réussite en son genre, un outil idéal pour les éducateurs confrontés aux ravages des théories du complot et des fake news chez le jeunes comme chez les adultes. Crédulité et rumeurs, de Gérald Bronner & Jean-Paul Krassinsky, Editions du Lombard, collection La petite Bédéthèque des Savoirs, 10 €.

Les premiers diffuseurs de fausses informations sont souvent des pages Facebook douteuses L’enquête du « Monde » sur les articles mensongers circulant sur le réseau social montre que leur diffusion est amplifiée par des pages peu scrupuleuses. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Derrière la circulation de fausses informations se cache bien souvent une mécanique bien huilée. Notre travail nous a permis de recenser sur Facebook 2 865 posts qui relaient de fausses informations (vous pouvez consulter ici notre méthodologie ainsi que notre base de données). Il existe de fortes disparités d’un message à l’autre, mais le gros de notre échantillon a eu un succès limité sur la plate-forme. Quatre-vingt-une des 115 fausses informations (soit environ 70 %) pour lesquelles nous avons pu retrouver les statistiques de diffusion d’au moins un message sur Facebook ont été partagées plus de mille fois par ce biais. Des intox diffusées de manière industrielle Quel est le poids de ces partages à l’audience particulièrement importante dans la circulation de fausses informations ?

Médias : "Manipulation" ! "On nous prend pour des cons" ! « Les médias nous manipulent » ! « On nous prend pour des cons » ! Les gens arborent une posture pour montrer « qu’on ne la leur fait pas », à eux. « Quelle bande de moutons autour de moi ! J’ai encore eu le malheur de tomber sur le haut du panier de la réflexion et de l’analyse sur Facebook. « Comme dab, on nous prend pour des cons… Mais on me la fait pas à moi » ! N’hésitez pas à ne pas lire si, contrairement à moi, vous tenez au peu de santé mentale qu’il vous reste. Et surtout ne mélangeons pas tout. T’as laissé ton « esprit critique » au placard ! T’as laissé ton « esprit critique » au placard ! Une caractéristique récurrente de ce type de publication est que l’on peut y lire des gens qui critiquent « lémédia » ou autres qui « nous manipulent » avec des « intérêts cachés », mais que ces mêmes gens ne remettent absolument pas en question l’image partagée par un random militant, ainsi que ses intérêts à lui, justement. Pour aller plus loin :

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