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Natalité : vers la fin de l’exception française

Natalité : vers la fin de l’exception française
Les naissances baissent pour la troisième année de suite. Le taux de fécondité passe à 1,88 enfant par femme, s’éloignant du seuil de renouvellement de la population. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont Est-ce une mauvaise passe ou la fin d’une époque ? Deux facteurs expliquent cette évolution : une baisse de la natalité et une hausse de la mortalité. Pour quelle raison ? Lire aussi : L’espérance de vie des femmes en léger recul Baisse des allocations familiales Autre explication conjoncturelle possible : les coups de rabot portés à la politique d’aides aux familles pendant le quinquennat de François Hollande. Dans le même temps, moins de 50 000 nouvelles places de garde pour les jeunes enfants ont été créées depuis 2012 (contre 275 000 promises). Lire aussi : Les taux de fécondité européens à la lumière des politiques familiales Précarité du marché du travail Dernière hypothèse : un changement plus profond des comportements chez les jeunes générations. Related:  Chapitre 1 : Comment la dynamique démographique influe-t-elle sur la croissance économique ?Démographie

Baisse de la natalité : il faut redonner du sens à la politique familiale Editorial. Le nombre de naissances en France est en baisse pour la troisième année consécutive, selon les données publiées par l’Insee mardi. Editorial du « Monde ». Pendant des années, la France a fait figure de paradoxe en Europe en matière de natalité. Le taux de fécondité, qui avait largement progressé depuis 2002, est passé sous la barre des deux ­enfants par femme, pour tomber à 1,88 en 2017. Lire aussi : Natalité : vers la fin de l’exception française Même si la population française reste légèrement en croissance, ces chiffres doivent nous alerter pour au moins deux raisons. Si la tendance du déclin de la natalité semble se dessiner, l’interprétation du phénomène est plus compliquée. Une variable d’ajustement budgétaire Contrairement à ce qui s’est passé dans la plupart des pays développés, la crise financière n’a pas provoqué en France de baisse immédiate de la fécondité. Certes, dans le même temps, plusieurs prestations sous conditions de ressources ont été revalorisées.

Espérance de vie en France : treize ans d’écart entre les plus pauvres et les plus aisés D’après les chiffres de l’Insee, en France, treize années d’espérance de vie séparent les 5 % d’hommes les plus aisés des 5 % les plus pauvres. Treize ans d’espérance de vie en plus ou en moins. C’est l’abîme qui sépare, en France, les 5 % d’hommes les plus riches des 5 % les plus pauvres, d’après la dernière enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), publiée mardi 6 février. Pour un niveau de vie moyen de 5 800 euros par mois, un homme peut espérer s’éteindre à 84 ans et quelques. Un seuil qui tombe à moins de 72 ans dès 470 euros par mois. L’écart est moins important pour les femmes, mais ne disparaît pas pour autant. En moyenne, les disparités entre les sexes tendent néanmoins à se réduire. Lire aussi : L’espérance de vie des femmes en léger recul Pour finir, l’espérance de vie varie assez nettement d’une région à l’autre.

Les taux de fécondité européens à la lumière des politiques familiales Le nombre d’enfants par femme est de 1,5 en Allemagne, contre 1,35 en Italie et en Espagne. LE MONDE | • Mis à jour le | Par service international En France, le taux de fécondité des femmes s’affiche en baisse, mais reste, à 1,88 enfant par femme, l’un des plus forts d’Europe, selon les chiffres publiés par l’Insee mardi 16 janvier. Chez les pays voisins, la situation du marché de l’emploi et les politiques familiales influent sur ce taux, et le dynamisme démographique demeure un enjeu politique. Allemagne Dans la période récente, c’est chaque année une petite satisfaction : le taux de fécondité est en hausse. Le pays enregistre les effets d’une politique familiale volontariste mise en place durant le premier mandat d’Angela Merkel, qui avait introduit le salaire parental et considérablement augmenté le nombre de places en crèche. Royaume-Uni

En 2100, 40 % de l’humanité sera africaine La population de la planète passera de 7,5 à 9,8 milliards d’individus en 2050 pour atteindre, probablement, 11,2 milliards à la fin du XXIe siècle, selon les prévisions des Nations unies. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Rémi Barroux Un jeune Terrien sur trois âgé de 15 à 29 ans vivra en Afrique en 2050. C’est probablement la donnée la plus marquante de l’évolution de la démographie mondiale telle que la prévoient désormais les Nations unies (ONU). Le tableau global est connu. De 7,5 milliards d’individus, la population de la planète passera à 9,8 milliards en 2050 pour atteindre, probablement, 11,2 milliards à la fin du XXIe siècle. Mais c’est en Afrique que la population va croître le plus. Amélioration des conditions de vie L’Afrique, qui compte aujourd’hui 1,3 milliard d’habitants représentant 17 % de la population mondiale, en totalisera près de 4,5 milliards à l’horizon 2100, soit 40 % de l’humanité. Pourquoi donc l’Afrique connaît-elle une telle explosion ?

La population du Japon poursuit son inquiétant déclin L’Institut pour la population et la sécurité sociale évalue à 88 millions le nombre probable de Japonais en 2065, contre 126 millions en 2015. Le premier ministre Shinzo Abe parle d’« une crise nationale ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance) Lundi 8 janvier, 1,23 million de Japonais ayant eu 20 ans au cours des douze derniers mois ont participé aux traditionnelles « seijinshiki », les cérémonies d’entrée dans l’âge adulte. Et la tendance à baisser devrait se poursuivre. La première conséquence de cette évolution est le vieillissement accéléré de la population.

L’Europe face au défi du vieillissement Série « 2008-2018, une décennie perdue » (3/5). La chute de la population active va mettre le financement des dépenses sociales à rude épreuve et peser sur la croissance. LE MONDE ECONOMIE | 17.05.2018 à 14h00 • Mis à jour le 21.05.2018 à 06h28 | Par Marie Charrel Les Finlandais appellent cela « äitiyspakkaus », et ils sont très fiers de cette tradition. Symbole de la politique familiale généreuse du pays nordique, cette « baby box » fut créée en 1938 pour encourager la natalité. « Chute de la natalité » Ce n’est pourtant rien à côté de celui qui attend l’Italie. Ces dix dernières années, l’Union européenne (UE) s’est concentrée sur l’urgence : réparer les dégâts de la crise de 2008, nettoyer son secteur bancaire, relancer l’économie. Ces prochaines années, la plupart des...

« Si la baisse du chômage se confirme, l’indicateur de fécondité pourrait augmenter de nouveau » Le démographe Gilles Pison a commenté, mardi, la dernière étude de l’Insee sur la démographie française. Elle révèle un changement de dynamique en France, où les naissances baissent pour la troisième année d’affilée et où le taux de fécondité décroît. Le dynamisme démographique exceptionnel qui a caractérisé la France jusqu’au tournant des années 2010 semble avoir vécu. Les données publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), mardi 16 janvier, montrent que si la population continue d’augmenter, pour s’établir à 67,2 millions de personnes, elle le fait à un rythme moins soutenu que les années précédentes. Gilles Pison, professeur de démographie au Muséum d’histoire naturelle, et chercheur associé à l’Institut national d’études démographiques, a répondu aux questions d’internautes lors d’un tchat mardi, en voici les principaux extraits. Gilles Pison : Les femmes retardent leur première maternité. Nous ne disposons pas d’estimations dans ce domaine.

Démographie française : plus de monde dans les grandes villes, la population en baisse à Paris La croissance de la population française entre 2011 et 2016 a surtout été portée par les grandes aires urbaines du pays, notamment Lyon, Nantes, Toulouse et Bordeaux et, dans une moindre mesure, l’agglomération parisienne, qui perd des habitants « intra-muros », selon une étude publiée jeudi 27 décembre par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). « Porté par le regain démographique des grands pôles urbains et le dynamisme des couronnes, l’essentiel de la croissance démographique est dû aux grandes aires urbaines », résume l’Insee, qui publie les chiffres officiels de population des communes, départements et régions, calculés à partir du recensement de 2016, et les compare aux chiffres des recensements de 2006 et 2011. Lire aussi (en édition abonnés): « Freiner la croissance de la population est une nécessité absolue » 66,36 millions d’habitants Vingt-quatre départements en baisse Le Monde avec AFP

Les Chinois rechignent à faire plus d’enfants, malgré la levée progressive des restrictions Pékin pourrait tolérer un troisième bébé par famille, l’assouplissement de la politique de l’enfant unique en 2016 n’ayant pas porté ses fruits. LE MONDE | 17.09.2018 à 10h01 • Mis à jour le 17.09.2018 à 18h38 | Par Simon Leplâtre (Shanghaï, correspondance) Avec des salaires trois fois supérieurs au revenu moyen urbain en Chine, Tian Lin et Hua Ming forment un foyer aisé. Tous deux travaillent dur. Dans la journée, les parents de Tian Lin gardent leur petite fille, Hua Yutong, née il y a dix mois. Pourtant, ils ne s’estiment pas assez riches et se considèrent trop occupés pour avoir un deuxième enfant. « C’est trop d’énergie », dit Tian Lin. « Quand je gagnerai un billiard de yuans, peut-être », renchérit son mari, sarcastique. La politique de l’enfant unique a déjà été élargie à deux enfants par couple début 2016.

Le nombre de naissances continue de baisser en France, qui reste malgré tout le pays le plus fécond de l’UE Et de quatre ! Bien que la population française continue d’augmenter, le rythme des naissances a faibli en 2018, révèle la dernière édition du bilan démographique de l’Institut national de la statistique (Insee). Comme les trois années précédentes. En 2018, 758 000 bébés sont nés, selon les chiffres annuels rendus publics mardi 15 janvier. Cette diminution est corrélée à celle du nombre de femmes en âge de procréer, un phénomène qui date des années 1990. Lire aussi Natalité : vers la fin de l’exception française Cette baisse de la fécondité touche les femmes de tous les âges et de tous les niveaux de vie, ce qui laisse penser qu’« il s’agit d’une tendance structurelle faisant suite à un changement de mentalité chez les jeunes générations », analyse le géographe Laurent Chalard. Cette érosion des naissances est un sujet sensible, tant il est d’usage d’associer natalité et dynamisme de la société. « On a connu un pic en 2010, puis une baisse depuis 2015. Solène Cordier

Trop d’humains pour la planète ? A la faveur de la crise environnementale, la question progresse dans le débat public et taraude certaines consciences : le meilleur moyen de protéger la planète n’est-il pas d’être moins nombreux à y vivre ? La Terre accueille aujourd’hui plus d’humains qu’elle en a jamais porté. Quelque 80 millions d’habitants supplémentaires chaque année, soit 220 000 personnes de plus par jour. A ce rythme, la population augmente vite : de 7,7 milliards aujourd’hui, elle devrait dépasser 8 milliards dès 2022, atteindre 10 milliards en 2050. L’emballement s’est amorcé vers 1800, la croissance a alors épousé la trajectoire fulgurante d’une fusée. Alors, chez ceux que soucie leur impact sur l’environnement, en particulier parmi les jeunes générations angoissées par le changement climatique, s’abstenir d’avoir des enfants pour sauver la planète est une hypothèse qui fait son chemin. En 2017 cependant, 15 300 scientifiques de plus de 180 pays alertaient sur l’état de la planète.

En 2050, nous serons 9,7 milliards d’humains Vieillissant et de plus en plus contrasté : tel est le visage du monde qui se dessine dans les dernières données démographiques de l’Organisation des Nations unies (ONU). Ce n’est pas une surprise, la population va continuer à croître, mais de vastes parties du globe vont dans le même temps voir inexorablement leur nombre d’habitants décliner, sauf à s’ouvrir à l’immigration. Les démographes considèrent comme sûre à 95 % la probabilité que nous soyons entre 8,5 et 8,6 milliards en 2030. Contrastes Un maximum d’environ 11 milliards de personnes pourrait être atteint vers la fin du siècle, selon les statistiques et les projections de la division de la population du département des affaires économiques et sociales de l’ONU, qui se livre à cet exercice de mise à jour tous les deux ans depuis le début des années 1950. A partir de milliers de recensements et d’enquêtes, ces experts confirment : le nombre des humains croît, alors que chaque famille a de moins en moins d’enfants.

Espérance de vie, alphabétisation et élimination de la pauvreté : l'ONU souligne les progrès en 75 ans « Comme l’a dit le Secrétaire général de l’ONU hier, nous assistons à des conflits commerciaux et technologiques qui fracturent les marchés mondiaux, sapent la croissance et creusent les inégalités. Et pendant tout ce temps, notre planète est en feu. La crise climatique fait rage », a déclaré Fabrizio Hochschild. Malgré ces tensions, les réalisations des 75 dernières années ne doivent pas être oubliées, notamment s’agissant de l'espérance de vie, des taux d'alphabétisation et de l'élimination de la pauvreté. « Entre autres indices, ce sont autant de domaines dans lesquels des progrès importants ont été accomplis », a fait valoir M. Hochschild. A l’occasion de son 75ème anniversaire, l’Organisation des Nations Unies ouvre sa plus grande conversation mondiale sur l’avenir de la planète. Outre ce rendez-vous prévu en septembre à New York, M. Ailleurs dans le reste du monde, une série de manifestations importantes sont également prévues à Genève du 22 au 24 avril.

Plus de 67 millions d'habitants en France, hausse de l'espérance de vie... Quatre choses à retenir des nouveaux chiffres de l'Insee L'Institut national de la statistique et des études économiques a publié mardi son bilan démographique 2019. A quoi ressemble la population française ? L'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) a publié, mardi 14 janvier, son bilan démographique 2019. Les données sont issues du recensement, qui "permet de connaître la population de la France, dans sa diversité et son évolution", explique l'institut sur son site. Franceinfo détaille quatre enseignements issus de la compilation des derniers chiffres. La fécondité se stabilise D'après les données de l'Insee, 753 000 bébés sont nés en France au cours de l'année 2019. Au total, notre pays compte 67 millions d'habitants au 1er janvier 2020, rapporte l'Insee, précisant que la population a augmenté de 0,3% au cours de l'année 2019. Les familles "traditionnelles" avec des parents mariés reculent Quatre millions d'enfants vivent avec un seul de leurs parents L'espérance de vie augmente

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