background preloader

Dix idées reçues pour prolonger le débat sur PNB et le prêt numérique

Dix idées reçues pour prolonger le débat sur PNB et le prêt numérique
La revue Lettres Numériques a récemment publié sur son site un article qui, sans nous citer explicitement, prend le contre-pied de certains des arguments que nous avions exposés pour pointer les lacunes, les limites voire les dangers du système de « Prêt Numérique en Bibliothèque » (PNB). Voici une liste de dix idées reçues, et la façon dont le collectif SavoirsCom1 y répond. De quoi alimenter le débat, que nous menons conformément aux engagements que nous avons pris dans le Manifeste au fondement de la constitution de notre collectif. 1. PNB permettrait un gain financier et un gain de temps pour la médiation: on aimerait tellement que cela soit vrai… « le coût total par livre physique doit aussi inclure les coûts lié au film de protection, à la puce RFID et/ou antivol, au temps de travail d’équipement, de catalogage, de mise en rayon, de prêt, de prolongation et de retours par les bibliothécaires, etc. 2. « Les difficultés rencontrées avec les DRM sont 3. 10. taquins…

L'ABF alerte sur le dispositif Prêt Numérique en Bibliothèque (PNB) mise à jour le 13 juin 2017 8 janvier 2016 Réponse de la ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin 16 octobre 2015 Un an après le début de l'expérimentation de PNB, l'ABF s'inquiète du manque de transparence concernant cette expérimentation. Ce choix de la part du MCC entre en contradiction avec les Accords interprofessionnels du 8 décembre 2014 signé lors des Assises des bibliothèques qui appelait à une diversité des modèles du livre numériques en bibliothèque et à la non exclusivité des offres du type PNB. L'ABF alerte le MCC quant au risque de fracture territoriale que risque de provoquer PNB à l'échelle du territoire. Par ailleurs, la complexité du modèle conditionné par la présence de DRM ou mesures techniques de protection rend difficile la réalisation des missions des bibliothèques à l'heure de la société du tout numérique. Charte Bib'lib

Lecture publique : le dérapage de Françoise Nyssen sur le prêt d'ebook Françoise Nyssen - ActuaLitté, CC BY SA 2.0 « On savait qu’elle n’avait pas de marge de négociation avec le livre, et qu’à la première déclaration trop orientée, ça tournerait mal », nous assurait récemment un spécialiste de l’économie du livre. « C’est d’ailleurs un paradoxe pour la profession. Une ancienne de l’édition, au ministère de la Culture, c’est comme la langue d’Ésope : le pire et le meilleur. En réalité, Françoise Nyssen est coincée, et le secteur, qui se réjouissait de sa nomination, va rapidement déchanter… » L’analyse était formulée voilà quelques semaines, Francfort n’avait pas encore débuté. Non, pas question Éditrice, Françoise Nyssen comptait parmi les opposants à l’adaptation d’un modèle qui calquerait le prêt d’ebook sur le fonctionnement du prêt papier. Droit de prêt numérique : pour Françoise Nyssen, c’est non Géométrie variable : Un livre est un livre, quand ça arrange Prêt de livre numérique : l’analyse d’EBLIDA bouscule les discours entendus

“On croit que l’ebook est terminé, il ne fait que commencer. Mais il faut tout reprendre.” ActuaLitté, CC BY SA 2.0 C’est presque un programme présidentiel que la maison publie aujourd’hui, avec plus de questions que de promesses. ActuaLitté diffuse en intégralité ce document : Livre numérique : ce que nous avons raté, pourquoi nous l’avons raté, et comment nous allons changer les choses. Après avoir suscité toutes les craintes et tous les espoirs, le livre numérique est aujourd’hui devenu indésirable : l’édition traditionnelle relativise son importance, le nombre de lecteurs semble stagner et même les pure players s’en détournent pour revenir vers le papier, notamment grâce à des solutions d’impression à la demande de plus en plus performantes et accessibles. À parler avec celles et ceux qui ont porté le format de toutes leurs forces depuis le début, on sent une lassitude, un désamour, comme si nous avions le sentiment que nos efforts avaient été des coups d’épée dans l’eau. La hype est passée. Certains éditeurs jouent le jeu, mais ils sont peu nombreux.

Salon du livre: Les promesses non tenues des ouvrages numériques - News: Standard Rappelez-vous, c’était il y a une dizaine d’années. Dans les salons dédiés à la littérature et aux belles-lettres, le livre numérique faisait son entrée. Fracassante. Tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, il allait tout emporter. Selon une étude du cabinet Kurt Salmon, les ventes de livres électroniques représentent environ 15% du chiffre d’affaires des éditeurs en 2014. Beaucoup trop cher Alors pourquoi l’édition ne suit-elle pas la même tendance? En moyenne, les nouveautés sont vendues en format numérique 30% de moins. «Aux Etats-Unis, où le livre numérique représente 20 à 30% du marché, les éditeurs ont commencé par casser les prix des e-books, en vendant des exemplaires pour 1 ou 2 dollars – un phénomène que l’on n’a pas vu en Europe. Si les lecteurs d’e-books sont très sensibles au prix de vente, d’autres freins existent. En attendant le livre augmenté Preuve de ce retournement: les librairies, que l’on croyait en voie de disparition, recommencent à fleurir.

Qui veut la peau du livre numérique ? - Tech L’ebook va mourir ! Mais si, vous l’avez lu un peu partout dans la presse il y a quelques semaines. Les études le prouvent : le marché du livre numérique serait au point mort quand le livre papier reviendrait en force. Pour certains, l’affaire est pliée, le bon vieux bouquin a gagné et la technologie a perdu. Enfin ça, c’est ce que certains aimeraient croire. Sans doute un peu parce que ça les arrange. En septembre dernier, l’association des éditeurs américains balançait une étude incendiaire pour l’e-book. Ainsi, après des années de fulgurante progression dans le monde anglo-saxon, le marché de l’e-book subirait maintenant un fort ralentissement au profit du livre papier. Il n’est pas le seul. Ceux qui font la pluie et le beau temps sur ce marché, et aménagent un peu les chiffres comme cela les arrange, ce sont bien évidemment, les éditeurs. Du côté de la Fnac, on indique que l’équation en France est un marché faible mais « qui augmente de manière continue et soutenue ».

Livre numérique en bibliothèque : une démission de la politique de lecture publique Lundi dernier en conclusion des Assises des bibliothèques organisées à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, la Ministre de la Culture Fleur Pellerin a annoncé la signature d’un protocole d’accord entre l’État, les bibliothèques, les éditeurs, les auteurs, les libraires et les élus culturels concernant la « diffusion du livre numérique par les bibliothèques publiques« . Ce texte qui prend la forme de 12 recommandations a été publié le lendemain sur le site de l’ABF, accompagné d’un communiqué où l’association annonce qu’elle a accepté de le signer, mais en prenant assez nettement ses distances. L’ABF déplore notamment que seule la voie contractuelle soit ouverte aux bibliothèque, les pouvoirs publics ayant renoncé à adapter le cadre législatif en vigueur. Fleur Pellerin dans son discours de clôture des Assises avait pourtant affirmé que cet accord constituait « l’acte fondateur du prêt numérique en bibliothèque » et le « fruit d’une démarche pionnière en Europe ». J'aime :

Related: