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Comment aider nos enfants à s’informer

Comment aider nos enfants à s’informer
Alors que les sources d’information, plus ou moins fiables, se multiplient, enfants et adolescents ont besoin d’être accompagnés dans leur découverte de l’actualité. Bien sûr, il y a l’école. Depuis des années, et singulièrement depuis les attentats de 2015, elle met l’accent sur l’éducation aux médias. La Semaine de la presse, en mars, s’est imposée comme un temps fort. À lire aussi Il n’empêche, l’information est partout. Beaucoup de parents se sentent désemparés Partir des questions des enfants Pour ce faire, Agnès Barber, rédactrice en chef de 1 jour 1 actu, conseille aux parents d’adopter un principe qui préside à la rédaction de son magazine, destiné aux 8-13 ans : « Partir des questions des enfants, de ce qu’ils ont lu, vu, entendu, imaginé. » L’adulte doit aussi « jouer le rôle d’un filtre, qui laisse passer ce qu’ils sont en mesure de recevoir et de comprendre ». Ne pas juger les pratiques d’information de son enfant Les Dossiers de l’actualité fêtent leurs 20 ans Des journaux Related:  veilles'informer

Accusé Google, levez-vous ! Abus de position dominante, collecte abusive des données personnelles ou encore fraude fiscale, Google était jugé lundi soir à Paris par le tribunal des Générations Futures. Un faux procès pour réfléchir à de vraies problématiques. Sur scène, Audrey Pulvar, présidente du tribunal pour les générations futures tente en ouverture du procès de rassurer la directrice de la communication de Google France, Anne-Gabrielle Dauba-Pantanacce : « Au cas où vous en douteriez, c’est un procès impartial et équitable qui vous est intenté ». Quatre chefs d'accusation retenus contre Google. Google était poursuivi pour : Abus de position dominanteUtilisation abusive des données personnelles de ses utilisateursFraude fiscaleTranshumanisme (le fait de vouloir rendre immortelle l'espèce humaine) Composés pour moitié de vraies avocates et de l'autre de journalistes d’Usbek et Rica, Défense et procureurs ont, tour à tour, et non sans humour, fait défiler à la barre des témoins. Une issue surprenante.

Le paradoxe de l'info Aujourd’hui, il n’a jamais été aussi facile de se tenir au courant de l’actu. Et pourtant, en même temps... on n’a jamais été aussi mal informé. Pourquoi ? Parce qu’on confond trop souvent l’information… et l’actualité. L’actu ? C’est celle que vous suivez en permanence sur votre téléphone, et qui ressemble à ça : S’il vibre toutes les trentes secondes, c’est normal. Résultat ? A priori, on pourrait croire que c’est une bonne nouvelle. Sauf qu’en fait... Pourquoi les journalistes font-ils ça ? Relayer les infos, ça permet aux médias de toucher une plus grande audience, de vendre plus de pub… et surtout, ça prend beaucoup moins de temps que de faire une vraie enquête. Moins enquêter, et davantage relayer, ça pose aussi la question de la fiabilité des informations. Mais au-delà de tout ça, la vraie question, c’est notre rapport à l’information. Et ça, ça demande pas mal de discipline.

Qu’est-ce qu’un document numérique au 21è siècle ? Exercice de repérages En entrant dans l’ère du numérique, le document a connu un grand nombre de mutations qui se sont traduites au cours de ces trente dernières années par une transformation de son rapport à la technique, l’apparition d’enjeux de société inédits et l’explosion de nouveaux métiers sur le marché de l’emploi. En passant d’une logique de stock à une logique de flux, Les technologies de gestion documentaire traitent le document dans un ensemble où il est en relation avec d’autres documents : l’information dont il est porteur en termes de métadonnées sur lui-même devient centrale et indispensable à la navigation sur le Web, au-delà ou indépendamment de l’intérêt de son contenu. La dimension sociale du document est devenue prépondérante à l’heure de la sociabilité connectée et de la recommandation sociale. Pour finir, toutes ces mutations ont eu des répercussions considérables sur le marché des métiers documentaires. Exercice de repérages en trois boucles. Qu’est-ce qu’un document numérique ?

Pourquoi se méfie-t-on des médias L’étude “Bias, bullshit and Lies : Audience perspective on Low Trust in the Media” (Biais, bullshit et mensonges : la perspective des publics sur la méfiance envers les médias) publiée le 1er décembre sur le site de Reuters, se penche sur une question que tous se posent : pourquoi nous méfions-nous tant des médias? Les auteurs Nic Newman et Richard Fletcher, chercheurs chez Reuters.org, ont utilisé les résultats de plus de 18.000 personnes interrogées dans neuf pays (Allemagne, Royaume-Uni, Irlande, Danemark, Espagne, Grèce, Etats Unis, Australie, et France) pour répondre à cette question. Biais politiques et économiques Pour Nic Newman et Richard Fletcher, 25% des personnes interrogées jugent que les médias échouent à faire la part des choses entre info et intox. 40% des sondés pensent, au contraire, que les médias s’y prennent bien, et 35% des sondés ne se sont pas prononcés sur la question. à lire aussi ARTICLEPub, fake, info ? En France, une crainte liée aux grands groupes

Infobésité : comment s'informer Les Assises internationales du journalisme, 11e édition, se clôturent ce samedi à Tours. Avec cette année, ce thème : un journalisme utile ? La réponse à cette question semble : oui. Selon un sondage réalisé par Via Voice, pour les Assises, 92% des Français interrogés considèrent que le journalisme est un métier utile. La plupart de ces personnes disent avoir besoin des médias pour "s’instruire, apprendre des choses et se cultiver, notamment pour comprendre les enjeux internationaux". Le citoyen a-t-il le devoir de s’informer ? "Je m'informe grâce à mon fil Twitter", Ulysse, 17 ans Vous êtes nombreux à nous répondre sur Twitter que vous vous informez via votre téléphone sur des médias en ligne, en étant abonnés à leurs comptes sur les réseaux sociaux. Totalement plus pratique. L’information étant partout, beaucoup de lecteurs butinent d’articles en articles. Je m’informe notamment par mon fil Twitter. Décrypter l'information, recouper les sources, cela s'apprend Ces ateliers sont filmés :

Culture numérique et community management J'ai demandé aux étudiant(e)s en Community Management de l'université de Nantes, dans le cadre de la licence éponyme dont je m'occupe, un petit exercice en guise d'évaluation pour conclure le cours de "culture numérique" que je donne chaque début d'année. La consigne était la suivante : "En minimum 14 et maximum 28 tweets, racontez-moi l'histoire d'un concept, d'un site ou d'une personnalité selon vous caractéristique de la culture numérique et veillant à rédiger vos tweets en mode "thread" et à les enrichir au maximum de sources externes (articles, vidéos, etc.)" Et voilà. L'occasion pour moi de vérifier que les éléments importants du cours ont bien été assimilés, mais aussi qu'ils ont eu la curiosité de ne pas s'en tenir auxdits éléments du cours, et puis aussi de voir si un certain nombre de codes (web) de l'écriture sont maîtrisés. Bref. Si je vous raconte tout ça c'est parce que : Donc voici les noms des étudiant(e)s et le lien vers leur sujet. Voilà.

Image des femmes dans la publicité télévisée : les décalages et stéréotypes persistent / Les études du CSA / Les études thématiques et les études d'impact Le CSA a examiné plus de 2 000 spots publicitaires diffusés à la télévision ces derniers mois, en s’interrogeant sur la représentation des femmes qui s’y fait jour. Les chiffres qui en résultent, sans appel, révèlent la persistance des stéréotypes de genre. « Les chiffres parlent parfois plus que les mots, souligne Sylvie Pierre-Brossolette, conseillère en charge du droit des femmes, dans l’avant-propos de l’étude : établir un diagnostic sur des critères précis et quantifiables permet de donner une réponse, base à un dialogue utile avec tous les acteurs concernés. C’est à cet exercice que s’est livré le Conseil, pour répondre à la nouvelle mission que lui a confiée le législateur le 27 janvier 2017. » Les experts sont presque exclusivement des hommes Quels que soient les rôles qu’ils tiennent dans les publicités télévisées, les hommes sont davantage mis en scène que les femmes (54 % vs. 46 %). La sexualisation concerne majoritairement les femmes

Comment libérer l’info du commentaire ? La semaine de la presse et des médias dans l’école débute aujourd’hui. Dans un contexte où les théories du complot se développent dès le collège. L’objectif à atteindre, de la maternelle aux classes préparatoires, est entendu : il faut aider les élèves à mieux connaître la façon dont les journalistes exercent leur métier, leur apprendre à décrypter l'actualité, à interroger les sources de l'information, et à développer un sens critique. Sur les moyens, la ministre de la Culture Françoise Nyssen a annoncé que l’enveloppe financière consacrée au plan d’éducation aux médias pour la jeunesse serait doublée, et qu’elle voulait que les sociétés de l'audiovisuel public mettent en place une plateforme commune de décryptage. Et Jérôme Bouvier de rappeler le contexte actuel où la vérité - la vérité d’un fait - est de plus en plus perçue comme une opinion. Evidemment ces derniers temps, le « journalistes bashing » pratiqué par certains politiques creuse le sillon d’un discrédit dangereux.

BBF Fiches auteurs SIC Caen, C&F éditions, 2012, 222 p., 21 cmISBN 978-2-915825-22-0 : 22 € Les lecteurs du BBF connaissent déjà Alexandre Serres, qui avait écrit un article sur la même thématique dans un dossier consacré à la formation des usagers 1. Maître de conférences à l’Urfist de Rennes, il consacre ses travaux à la culture informationnelle, dans un contexte numérique notamment. Les ouvrages consacrés à internet ne manquent pas, de qualité souvent inégale. En démontant les différentes composantes de cette évaluation, il construit son propos en cinq chapitres autonomes et pourtant bien articulés entre eux : les usages, les compétences, les comportements, les notions sur lesquelles s’articule la problématique de l’évaluation de l’information, et enfin les pratiques informationnelles. La question des compétences informationnelles des jeunes se révèle beaucoup plus riche. Bien que bref, le chapitre sur les comportements est particulièrement intéressant.

Google : trois scénarios pour un démantèlement Depuis quelques semaines, en Europe comme aux Etats-Unis, pleuvent les appels à démanteler les géants de la tech. Google est en première ligne. On s'est risqué à imaginer trois scénarios sur les moyens qui permettraient de rapetisser ou de ralentir l’ogre : se révolter contre son omnipotence, le taper au portefeuille, ou bien le démanteler sous la pression populaire. « Perçus auparavant comme de brillants avatars de l’innovation à l’américaine, les mastodontes de la tech sont de plus en plus fréquemment représentés comme le cœur maléfique d’un pouvoir sans contrainte. » Les mots de Ben Smith, le rédacteur en chef de BuzzFeed US, en sont la preuve : après vingt ans de croissance sans limite, le vent est en train de tourner pour la Silicon Valley. Problème : quand on essaie de comprendre comment un géant comme Google pourrait être démantelé, les choses se compliquent. On s’est tout de même risqué à imaginer trois scénarios qui aboutiraient à la fin du géant Alphabet / Google.

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