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L'engagement post-it est au goût des jeunes

Les jeunes ne s’intéressent plus à la politique. Cette rengaine revient lors de chaque année électorale comme 2017. Les taux de participation aux deux tours de la présidentielle et des législatives de 2017 peuvent certes le laisser penser : 20 % seulement des 18-29 ans ont voté à l’ensemble de ces scrutins et leur taux d’inscription sur les listes électorales est au plus bas. Si cette faible participation électorale des jeunes n’est pas nouvelle, le phénomène s’amplifie. Désaffection politique et syndicale "La faible participation des jeunes aux élections s’explique notamment parce qu’ils sont encore dans une phase de moratoire politique, ils se cherchent encore comme citoyen", explique Vincent Tiberj, professeur à Sciences Po Bordeaux. Le monde syndical est également touché par une faible présence des jeunes. En cause, notamment, l’évolution du marché du travail, avec une entrée plus tardive mais surtout une stabilisation repoussée. Zoom Les jeunes plébiscitent le service civique

L’évolution de l’engagement politique chez les jeunes » Je vote Il y a quelques semaines, deux étudiantes de l’Université Catholique de l’Ouest Bretagne Sud, Anne Pinson et Karen Michel, nous ont fait parvenir un dossier consacré à « l’engagement politique chez les jeunes français actuellement ». Nous avons choisi de publier deux de leurs article sur ce site ! L’évolution de l’engagement politique chez les jeunes. Même si les jeunes prennent part différemment à la vie politique aujourd’hui, ils ont un rôle à jouer puisque celle‐ci compte pour un jeune sur deux en France. Les jeunes et la politique… Beaucoup d’idées reçues à ce sujet. Pourtant, les jeunes ne sont pas totalement désintéressés de la politique aujourd’hui, comme on pourrait le croire. C’est ce que démontre une double étude menée par l’association nationale des conseils d’enfants et de jeunes (Anacej). Anne Muxel, sociologue au Centre d’Etudes de la vie politique française, affirme quant à elle, qu’ils sont certainement les plus critiques et les plus exigeants. Sources :

L’engagement des jeunes dans la culture : initiatives et pratiques des adolescents 25 janvier 2017 : retenez cette date ! L’INJEP, le centre Pompidou et Arcadi vous convient à une rencontre sur « l’engagement des jeunes dans la culture : initiatives et pratiques des adolescents ». Rassemblant jeunes, sociologues, responsables culturels et professionnels de la jeunesse, de l’éducation et de la culture, cette journée propose d’explorer des projets culturels initiés par les jeunes eux-mêmes, d’en comprendre le sens et les enjeux, et de repenser les formes d’accompagnement. Alors que les formes d’engagement traditionnel au sein d’institutions politiques ou de syndicats sont délaissés par les jeunes au profit d’actions citoyennes diversifiées et ponctuelles dans lesquelles ils sont des acteurs à part entière ; l’INJEP, le Centre Pompidou et ARCADI (établissement public de coopération culturelle créé à l'initiative de la Région Île-de-France), propose de s’intéresser à l’engagement des jeunes dans la culture.

La croix Les jeunes ont-ils délaissé la politique L’historienne Ludivine Bantigny revient pour La Croix sur l’engagement politique des jeunes. Pour elle, ce dernier ne se traduit plus par le vote. Mais des mouvements comme Nuit debout montrent bien que certains ont une conscience politique particulièrement aiguisée. Comment expliquez-vous que les jeunes du mouvement Nuit debout ne veulent pas être affiliés à un parti politique ? Ludivine Bantigny (1) : On ne peut pas dire que les partis sont complètement absents du mouvement Nuit debout. Mais c’est vrai que pour une majorité, les partis suscitent la méfiance, car ils représentent le monopole de la politique par les dirigeants. Avec ses assemblées générales, ses commissions thématiques et ses mises en commun, Nuit debout est une forme d’auto-organisation politique qui rompt totalement avec la structure traditionnelle des partis. Plus largement, quelles sont les autres formes d’engagement politique des jeunes aujourd’hui ? L. Certains se tournent vers des associations ou des syndicats. L.

Jeunes : du militantisme à l’engagement « post-it » Un quart des élèves de terminale ne croit plus en la démocratie et 9 lycéens sur 10 n’ont plus confiance envers les partis politiques... Ces chiffres vous surprennent-ils ? Phillipe Aldrin : Pas vraiment. Depuis une vingtaine d’années, on constate une dépolitisation de plus en plus importante de la jeunesse. On peut même parler, je crois, d’une indifférence assumée pour tout ce qui touche à la vie politique . Comment expliquez-vous ce phénomène ? Quels changements cela implique dans le rapport de cette jeunesse au politique ? Qu’est-ce que cette désaffectation du politique laisse présager pour l’avenir et pour la démocratie ? Y a-t-il des risques à ces nouvelles façons de percevoir le politique et ses finalités ? Quelles solutions peut-on envisager ? Propos recueillis par Steve Claude Un quart des élèves de terminale ne croit plus en la démocratie et 9 lycéens sur 10 n’ont plus confiance envers les partis politiques... Comment expliquez-vous ce phénomène ?

Les jeunes s’intéressent-ils à la politique Publié le 12 décembre 2016 Par la rédaction de Contrepoints. Une étude BVA pour les Apprentis d’Auteuil de novembre 2016 s’intéresse au rapport de la jeunesse à la politique ainsi qu’aux idées et aux formes d’engagement auxquelles ils adhèrent. Engagement et représentation : la jeunesse hors des cadres traditionnels de la politique 45% des jeunes de 17 à 24 ans se disent engagés d’une manière ou d’une autre. Parallèlement, la jeunesse s’estime insuffisamment représentée en politique (87%), dans l’entreprise (79%) et dans les médias (66%). Ainsi, la représentation de la jeunesse dans les différents milieux cités semble assez proportionnelle à son engagement dans chacun de ces milieux… La jeunesse se mobilise peu et se sent peu écoutée Seuls 43% des jeunes interrogés sont certains d’aller voter à la présidentielle de 2017 alors que 8% sont certains de ne pas aller voter. Il faut dire que la classe politique ne maîtrise pas forcément les codes de cette jeunesse. Quels fautifs ?

L'engagement des jeunes aujourd'hui Un article de Jean-Claude Richez (responsable de l'Unité de la recherche, des études et de la formation de l'INJEP) paru dans le numéro 1 des "Cahiers de l'action" : "Des ressources pour l'engagement et la participation et des jeunes". Il y a dans le discours que tient notre société autour de l'engagement des jeunes un véritable paradoxe. D'un côté, le discours sur les jeunes qui ne veulent plus militer, qui ne s'engagent plus, qui refusent de prendre des responsabilités dans les associations, de l'autre, incontestablement une forte mobilisation des jeunes autour des sujets les plus variés, des JMJ au mouvement altermondialiste pour ne retenir que les deux formes les plus spectaculaires ces dernières années. C'est à la déconstruction de ce paradoxe que nous voudrions ici nous attacher. Aujourd'hui, les jeunes s'engagent, mais autrement. Ces éléments sont à rapprocher d'autres phénomènes. Le cas de l'AFEV est de ce point de vue exemplaire. Jean-Claude Richez

monde diplomatique La jeunesse et la politique dans le monde d'aujourd'hui, par François Honti (Le Monde diplomatique, mai 1967) Il ne se passe guère de jour sans nous apporter de nouvelles attestant le rôle capital de la jeunesse dans la politique. Qu’il s’agisse de la Chine populaire, de l’Indonésie, de l’Amérique latine ou des Pays-Bas, des groupements de jeunes apparaissent à l’avant-garde des combats politiques. Ce phénomène n’est pas nouveau : partout, à l’occasion de révolutions ou simplement de grands mouvements de masses, c’est généralement la jeunesse qui s’est trouvée en première ligne, poussée par son besoin d’absolu, son désir de changement, son courage et son dynamisme. La jeunesse est-elle le principal moteur de l’Histoire ou un instrument aux mains de meneurs habiles qui exploitent à leur profit ses qualités et ses défauts ? C’est là une question à laquelle on ne saurait répondre par oui ou par non. La jeunesse ? Dans le domaine politique - celui qui nous intéresse ici-peut-on déceler chez la jeunesse du monde un trait commun qui la distinguerait des générations précédentes ?

« Nous sommes en train de basculer dans une troisième ère de l’engagement » Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif, nous parle de l’évolution de l’engagement au XXe siècle, de sa contribution à notre société et de la manière de l’encourager. Pourriez-vous nous retracer l’évolution de l’engagement, du bénévolat et les différentes formes qu’il a pris au cours de l’Histoire ? Dans son ouvrage La Fin des militants ? La deuxième ère se développe dans les années 70, marquées par l’émancipation de l’individu de son espace familial, de sa communauté, de la religion. Aujourd’hui quelle forme prend selon vous l’engagement ? Nous sommes en train de basculer dans une troisième ère de l’engagement. Quelle est la place du bénévolat dans notre société ? Il y a aujourd’hui en France 1,5 million d’associations et 20 millions de bénévoles ! Comment le bénévolat peut-il agir face aux grands défis de la transition ? Rappelons tout d’abord ce qu’est une association : ce sont des personnes qui se rassemblent autour d’un projet, d’une cause, d’une envie commune.

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