Artistes contre le droit d’auteur En renonçant à certains droits sur leurs œuvres, quelques artistes ont fait œuvre de pédagogie. En militant pour un domaine public volontaire, ils ont contribué à repenser le droit d'auteur à l'ère numérique. “Rien n’est à nous”, c’est le titre de ce court poème écrit par Henri-Frédéric Amiel en 1880 et paru dans le recueil “Jour à jour, poésies intimes” : Source : Gallica/BnF Ces quelques vers pourraient paraître anodins, mais ils font écho à des questions fondamentales, comme celle de l’originalité, véritable clé de voûte de l’édifice du droit d’auteur, qui devient de plus en plus problématique à l’heure du retweet, du like, de la curation, de l’agrégation, du remix et du mashup. Plus encore, l’expression “domaine commun” employée par le poète est intéressante, car elle renvoie à la fois au domaine public et aux biens communs, deux catégories essentielles pour penser la création et la diffusion de la connaissance aujourd’hui. Léon Tolstoï gratuit Portrait de Léon Nikolayevich Tolstoï.
The Future of Open Fabrication Droits d’auteur Bienvenue chez les Shadocks - Que Choisir en ligne Perception de droits sur la diffusion des œuvres à la radio ou à la télévision, taxe sur la copie privée prélevée sur les ventes de CD ou de disques durs, mise à contribution des chaînes de télévision et des fournisseurs d’accès à Internet, perception de droits sur les spectacles vivants (qu’il s’agisse de superproduction ou de kermesse de village), perception sur les sites de musique en ligne, etc. : les prélèvements de droits d’auteur au sens large prennent aujourd’hui de multiples formes. Visant à rémunérer la création, ils sont supportés par le consommateur, généralement sans que ce dernier prenne conscience des sommes en jeu. Elles sont loin d’être anecdotiques. En 2008, les différentes sociétés de perception et de répartition des droits (SPRD) ont collecté 1,26 milliard d’euros. « Les limites de la complexité » Les sociétés de perception et de répartition des droits étaient trois jusqu’en 1985. Certaines de ces entités n’existent que sur le papier. Déontologie vacillante 1.
Pour que vive le domaine public numérique Il n'y a pas qu'Hadopi dans la vie. Pour Calimaq, l'équipe de François Hollande devra aussi repenser la question du domaine public dans son ensemble. Quelques pistes ici, inspirées d'une initiative européenne, "Communia". Alors que le gouvernement annonce le lancement d’une grande concertation sur le numérique et les droits d’auteur avant l’été, il paraît urgent d’élargir la perspective et de prendre du recul, afin que le débat ne tourne pas exclusivement autour de la question de la réponse au piratage et du financement de la création, comme on peut craindre que ce soit le cas. Hadopi, en définitive, n’est que l’arbre qui masque la forêt d’une réforme plus générale de la propriété intellectuelle, qui devrait être pensée comme profonde et globale, si l’on veut que se produise un véritable changement. Dans cette optique, le réseau européen Communia a publié ces dernières semaines le rapport final de ses travaux, qui présente une série de propositions particulièrement stimulantes.
RFFLabs réseau Français des Fablabs -F Médias & Publicité : «Les acteurs de l'Internet doivent financer la création» INTERVIEW - Le ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand pose les conditions d'un dialogue avec les géants américains de l'Internet réunis à Paris pour le e-G8 Forum la semaine prochaine. En France, le ministre se réjouit de la mission que François Fillon vient de confier à Michel Boyon, président du CSA, sur l'évolution de la TNT et les chaînes compensatoires. LE FIGARO.- Quel message défendrez-vous devant Google et Amazon lors du e-G8 ? Frédéric MITTERRAND. - Il ne peut pas y avoir de développement numérique équilibré sans régulation des pouvoirs publics. La France a adopté le prix unique du livre avec une clause d'extraterritorialité. Il nous faut définir nous-mêmes, notamment au niveau européen, le cadre dans lequel nous voulons travailler, afin de ne pas subir les transformations en cours. Quel bilan tirez-vous d'Hadopi, qui semble avoir meilleure presse à l'étranger qu'en France ? Hadopi fonctionne bien et va continuer à monter en puissance.
Le droit de copier des élèves L'enseignement à l'heure du numérique, c'est pas gagné. Et les lacunes ne portent pas seulement sur le nombre (dérisoire) d'ordinateurs dans les écoles. En théorie, les évolutions légales de ces dernières années permettent aux écoliers et aux profs du XXI° siècle de recycler toutes les connaissances sur supports numériques sans risquer d'enfreindre la législation sur le droit d'auteur. Mais dans la pratique... Enseigner et étudier implique en effet souvent de reproduire et diffuser des textes, des images, des vidéos, de la musique. Dans le contexte actuel, ces usages collectifs d’oeuvres en milieu scolaire passent de plus en plus souvent par le recours aux technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE, dans le jargon de l’administration), dont le développement constitue un enjeu important au niveau national. État d’urgence Exception Accords sectoriels Dysfonctionnements Casse-tête Etc, etc, etc… ad nauseam… Réforme Photos par Esteban Martinena [CC-byncnd] Réforme
FING think tank des technologies -F Depuis 18 ans, la Fing aide les entreprises, les institutions et les territoires à anticiper les mutations liées aux technologies et à leurs usages. Elle a construit un nouveau genre de think tank, dont les productions sont largement reconnues en Europe et ailleurs. Créée en 2000 par une équipe d’entrepreneurs et d’experts, la Fing est un think tank de référence sur les transformations numériques. La Fing compte aujourd’hui plus de 250 membres : des grandes entreprises, des start-ups, des laboratoires de recherche, des universités, des collectivités territoriales, des administrations, des associations, des personnes physiques…. www.fing.org | www.internetactu.net Le plan d’action 2019 (Voir version cliquable ci-dessous) Dans un numérique massifié, il est nécessaire de questionner les promesses non tenues et les difficultés rencontrées : la Fing propose une exploration critique de la transition numérique dans tous ses aspects, et jusqu’à un RESET, une réinvention.
Photographe et droits d'auteur sur Interner : mode d'emploi Photo par Charles Martiny et Jessica Chekroun Les photographes et internet, une question problématique. Avec notamment des polémiques entre amateurs et professionnels, ces derniers craignant de se faire voler leur pain quotidien par des néophytes éclairés et par ceux qui les y encouragent. «Roms du Kosovo : européens malgré nous», par Ulysse Lefebvre Alors que faire ? Comme nous le disait Nico Prat (journaliste musical indépendant) à propos de la musique “On ne peut pas lutter contre internet ! A l’occasion de Stand’Art, organisé par la jeune association LeFlare, des photographes se sont réunis à la Cantine le 21 avril dernier. Le droit français protège t-il les photographes ? Il y a de nombreux droits qui protègent les photographes et encadrent la diffusion de leurs productions. « La folie du body-building en Inde », par Romain Alary Tous ces droits sont régis par le code de la propriété intellectuelle qui connaît une exception avec le droit à la copie privée.
Richard Stallman : « Avec Hadopi, la France n'est pas un pays libre » L’informaticien et activiste Richard Stallman est le père du logiciel libre. Ses combats : le respect de la vie privée et les libertés informatiques. Entretien. L’utilisation des données personnelles de ses abonnés par Facebook, le long combat contre la loi Hadopi, le rôle des réseaux sociaux lors de révolutions arabes... Les batailles pour les libertés numériques et le respect de la vie privée sur Internet ont marqué l’actualité cette année. Ce combat, l’informaticien et activiste Richard Stallman l’a commencé il y a trente ans, en inventant les logiciels libres : libres d’être copiés, examinés, distribués et modifiés. A 58 ans, l’Américain incarne le visage alternatif, libertaire et anarchiste de l’informatique. Que pensez-vous de la loi Hadopi ? La loi Hadopi relève de la guerre contre le partage. Ils ont modifié l’Hadopi pour introduire un faux procès, qui ne peut rien faire sauf vérifier qu’il y a une accusation. « Voter pour celui qui supprimera Hadopi »
Fabulous Fab(Labs) Dans Tintin et le lac aux requins, le professeur Tournesol invente un engin révolutionnaire: le photocopieur en trois dimensions. On met un objet d'un côté, un peu de pâte de l'autre et en un tournemain l'original est reproduit à l'identique. Une telle machine existe depuis quelques années sur un principe pas très éloigné de ce qu'avait imaginé Hergé. On charge un modèle 3D dans la mémoire d'une imprimante qui, point par point, dépose des morceaux de colle, de plastique, de métal ou même de sucre selon les coordonnées spécifiées et recommence à l'étage suivant jusqu'à obtenir, par stratification, un objet en relief. RepRap © Adrian Bowyer Mais contrairement à la bande dessinée, aucun Rastapopoulos ne cherche voler la RepRap (pour «réplication rapide») parce que ses plans sont disponibles, librement, gratuitement, sous licence libre (GNU Public License), modifiables à volonté. ScreamBody - Kelly Dobson © stanfordblog Full Printed © nueveojos What is a Fablab in three words © susanna tesconi