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Enseigner grâce aux erreurs des étudiant-e-s

Enseigner grâce aux erreurs des étudiant-e-s
26 septembre 2011 par Amaury Daele « L’erreur, un outil pour enseigner » est un petit livre de Jean-Pierre Astolfi paru pour la première fois en 1997 et réédité régulièrement depuis. A la base de cet ouvrage, une question toute simple: quel est le statut de l’erreur dans l’enseignement? Traditionnellement, l’erreur est plutôt vue comme quelque chose qu’il faudrait éliminer voire sanctionner chez les étudiant-e-s. En réalité, comme le rappelle Astolfi (p. 20), le sens étymologique de l’erreur est « errer ça et là« . Astolfi explique ensuite le statut de l’erreur dans l’apprentissage. Dans cet article, j’ai voulu attirer l’attention sur les difficultés d’apprentissage des étudiant-e-s. Astolfi, J. J'aime : J'aime chargement…

Apprendre ? avant tout une histoire de communication « Passion pédagogique | e-Club • Icademie Apprendre ? avant tout une histoire de communication Echanger, regarder, écouter, lire sont toutes des activités qui nous permettent de nous enrichir voire d’apprendre. La communication est au coeur de celles-ci. Bien communiquer n’est pas toujours facile et cela implique toujours au minimum 2 personnes, l’émetteur et le(s) récepteur(s). Lorsque le sujet de la formation à distance est abordé avec des formateurs, l’isolement des apprenants apparaît comme un des arguments-clés pour rejeter ce type de dispositif de formation. Ceci peut en effet arriver dans certains dispositifs qui proposent uniquement du travail individuel, des modules « tourne-page » avec un accompagnement réduit voire quasi inexistant. Quelles interactions ? A côté de ces outils devenus presque traditionnels, le web 2.0 regorge à nouveau d’outils qui peuvent favoriser les interactions, en voici quelques exemples : Wetoku permet à 2 personnes de réaliser une interview via webcam et micro.

Effective Teaching, Quality Instruction and Professional Development pedagogie_de_l%27erreur Corriger : « Corriger, ce n’est pas juger : c’est aider à apprendre. Ce n’est pas enregistrer et sanctionner des écarts à la norme, c’est pointer des réussites précises et des erreurs précises. Ce n’est pas accomplir un acte terminal : c’est ouvrir à d’autres activités. » In Corriger les copies. Odile &Jean Veslin. Noter : « apprécier par une note chiffrée » (Définition donnée par le Petit Robert). Annoter : Accompagner de notes critiques ou explicatives. Evaluer : Dans le contexte scolaire, c’est confronter une production d’élève à un ensemble de critères définis préalablement, objectifs (avec élimination du jugement moral, mais pas du jugement) et explicites (connus). Erreur : On peut appeler erreur une réponse non conforme à ce qui est donné comme vrai. Dans le domaine scolaire, l’erreur se conçoit comme l’indicateur qui permet de constater objectivement si l’apprenant a acquis telle ou telle compétence. - qu’il s’agisse des productions écrites, d’exercices de grammaire ou de lexique.

Quand les étudiants accélèrent le changement Aussi longtemps qu'un changement est appelé du dehors, il a peu de chance de s'amorcer. Les tenants des TICE ont beau déployer des stratégies sophistiquées pour inciter les enseignants à utiliser davantage et mieux ces nouveaux outils, ces stratégies auront de faibles impacts aussi longtemps que les enseignants eux-mêmes ne seront pas obligés par leurs interlocuteurs, c'est-à-dire les étudiants, de monter dans un train où ils sont tous embarqués. Se prendre en main : une leçon en ligne des étudiants Pour les enseignants les incitations à l'intégration des outils numériques dans les cours viennent le plus souvent des pairs ou de la direction, plus rarement des étudiants eux-mêmes qui, s'ils ont des pratiques avérés des réseaux sociaux ou des usages plus décontractés des outils, les gardent pour leur univers personnel sans prétendre forcément les associer à leurs études ou les partager avec les professeurs. Le Nouvel Ingénieur D'abord le remue-méninge : La communication externe :

Didactique professionnelle L’erreur en pédagogie (Décembre 2013) préparé par André GIORDAN, avec Daniel FAVRE et Armen TARPINIAN Dédié aux Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) Introduction, André GIORDAN Une évidence, pourquoi tant de résistances ? Voilà cinq siècles que l’erreur est considérée comme inévitable dans l’acte d’apprendre ; mieux elle paraît totalement inhérente à ses processus. Or dans le cadre scolaire, université comprise, l’erreur devient au mieux pour l’enseignant une perle pour en rire et pour l’élève/l’étudiant une faute souvent mal vécue et radicalement sanctionnée. Sa mise en œuvre conduit bien sûr à un certain nombre de questions certaines d’essence théorique, d’autres plus pragmatiques. De même, l’erreur peut témoigner des représentations des élèves, directement liées à leur cadre ou à leur contexte de vie. Dans chaque cas, la remédiation est spécifique ; l’enseignant est-il préparé pour repérer ces blocages ? Cette ultime approche renvoie à nouveau à des questions pratiques :

Wikipédia/Wikipédia dans la classe Un livre de Wikilivres. Attention, ce chapitre n'est pas présent dans le livre imprimé Introduction[modifier | modifier le wikicode] Dans ce document, la notion d' « élève » recouvre tout les types d' « apprenants » sachant déjà lire et écrire. Ils incluent les élèves de collèges et lycées, et les étudiants des universités et grandes écoles, les étudiants des universités populaires, mais aussi les membres d'universités du 3e âge ou du temps libre, et pourquoi pas les autodidactes qui voudraient apprendre avec d'autres, etc. Pourquoi ce wikilivre ? L'idée de ce wikilivre est née lors d'une discussion, sur la liste Wikipédia francophone (wikifr-l). Ce wikilivre a d'abord été co-rédigé par des auteurs qui sont élèves et/ou enseignants et/ou qui ont une expérience de travail collaboratif, mais d'autres rédacteurs, correcteurs ou relecteurs sont invités à s'y associer. Préalables matériels, et conditions de réussite[modifier | modifier le wikicode] Il est recommandé de : Motivation Culture

Panser l'erreur à l'école Quelle place donner à l'erreur dans le système éducatif ? On sait que la peur de se tromper est un tel frein chez les élèves français que c'est un élément d'explication pour nos mauvais résultats dans PISA. Yves Reuter, professeur en didactique du français à Lille 3 et fondateur du laboratoire Théodile, lui consacre un petit ouvrage plein de finesse qui vise à disséquer la bête pour mieux la connaître. Yves Reuter découvre ainsi que l'erreur est plutôt un dysfonctionnnement, un terme plus propre à l'étude. Il nous fait découvrir qu'il a un sens, qu'elle nous apprend beaucoup de choses sur nos disciplines et nos façons d'enseigner. Le dysfonctionnement fonctionne un peu comme un indice révélateur de l'enseignement. En 150 pages, c'est un sacré voyage que nous fait faire Yves Reuter. Dans votre ouvrage vous ne parlez pas d'erreur mais de dysfonctionnement. Le terme de dysfonctionnement renvoie à une catégorie de problèmes vastes alors que le mot erreur suppose qu'il y ait un problème.

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