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La motivation

La motivation
Question vaste et récurrente, à nouveau ! Que faire face à des élèves qui arrivent à l’école avec des appréhensions et des a priori très négatifs : « Que fait-on ici ? A quoi ça sert ? C’est nul… » Voici le mélange de deux recettes très détaillées picorées sur le Web, que j’ai arrangées à ma sauce… Entretenir la motivation de l’enseignant Perçue par les élèves dès l’entrée en classe, elle doit se transformer en actes cohérents. La démotivation peut naître d’un écart devenu insupportable et perçu comme irréductible entre ce que l’on croit et ce que l’on fait. Entretenir la motivation des élèves Il importe donc que l’enseignant évalue d’abord les chances d’impact de son intervention pédagogique en considérant l’ensemble des facteurs qui peuvent contribuer à motiver ou démotiver les élèves. Pour finir, je vous renvoie à un des compte-rendus du débat national autour de l’éducation : Question : Comment motiver et faire travailler efficacement les élèves ? Related:  LA MOTIVATION

Bandura Idées maîtresses Bandura se situe dans la continuité des approches behavioristes et néo behavioristes et apporte une nouvelle conception et de nouveaux concepts qui semblent avoir été influencés par le cognitivisme (il utilise des notions comme la mémoire représentationnelle) et gestaltistes (il utilise la notion d’insight) Apprentissage social. Bandura se détache des vues mécanistes du conditionnement : il parle plutôt d’apprentissage par les conséquences des actions (il rejoint en cela Skinner). Il met en évidence le rôle, qu’il juge primordial, des fonctions cognitives et de la motivation ainsi que le concept de sentiment d’auto efficacité Apprentissage par l’observation (modelage) Renforcement et punition vicariants. Il introduit également la notion d’autorenforcement (anticipation des bénéfices attendus en l’absence de renforcement immédiat) Analyse de document Tous les extraits, sauf indication contraire, sont issus d'une seule source. Inné et acquis Fonctions cognitives

L'estime de soi: édito Philippe Meirieu « Nous ne fonctionnons qu'à l'estime... » Il ne faut surtout pas croire que l'éducation à la santé conduise à une médicalisation systématique de notre société et, en particulier, des enfants et adolescents « en difficulté » qu'il s'agirait de normaliser à tout prix à grands renforts de substances chimiques et de « reprogrammations » comportementales. Et, justement, c'est bien parce que nous vivons face à cette menace de médicalisation que l'éducation à la santé, conçue comme une approche globale, interdisciplinaire et partenariale, s'impose. Il faut bien mesurer, en effet, les dangers du triomphe de la médecine dans le champ social : toute-puissante, elle traite les individus « malades » séparément, en s'attachant à les rendre plus adaptables à l'ensemble des contraintes qu'ils subissent, en leur faisant oublier le poids des situations sociales, économiques et institutionnelles qui pèsent sur eux. Philippe Meirieu

Tests de recrutement : le boom des assessment centers Qu’est-ce qu’un assessment center L’assessment center (AC) correspond à un processus d’évaluation au cours duquel les compétences d’un individu ou d’un groupe sont évaluées par plusieurs assesseurs. Les simulations de mises en situation professionnelles constituent une part importante des techniques utilisées. Une batterie de tests de logique ou de personnalité est également mise en œuvre. « Les AC se sont développés ces dernières années pour plusieurs raisons. À quelle étape du recrutement ? Les assessment centers collectifs (plusieurs candidats sont convoqués à une même session d’évaluation) interviennent en présélection. « Dans ce cas, il y a en général plusieurs postes à pourvoir », souligne Cyril Capel, dirigeant du cabinet CCLD Recrutement. Pour quels profils ? Les « prétendants » à l’assessment center peuvent être des candidats « externes » ou des salariés destinés à évoluer en interne, dont on veut évaluer le potentiel. Quelles entreprises l’utilisent ?

Comment enseigner le découragement en 5 minutes Je suis tombé sur une vidéo très intéressante qui tourne pas mal sur les réseaux sociaux ces derniers jours. On y voit Charisse Nixon, prof de psychologie à la Penn State Behrend (Pennsylvanie), proposer un exercice très simple à ses étudiants. Chacun d’eux reçoit une feuille sur laquelle figurent trois mots et doit trouver une anagramme pour chaque mot. Dès qu’ils ont trouvé la première anagramme, les élèves doivent lever la main. Très rapidement, la moitié de la classe trouve, lève la main, laissant l’autre moitié perplexe. La prof demande de passer au deuxième mot, là aussi la moitié de la classe trouve très vite et lève la main, pendant que l’autre moitié est de plus en plus dépitée. La suite, je vous laisse la découvrir ici (la vidéo n'est pas très longue). Tout l’intérêt de cette petite expérience réside dans le fait que le troisième mot est le même pour tout le monde. - Je me suis senti stupide. - J’avais envie de partir. - Je me sentais encore plus confuse. - Frustrée…

Qu'est-ce qu'un bon prof ? L'avis du Centre d'analyse stratégique Avoir un bon professeur permet aux élèves de progresser, nous dit une note d’analyse – synthèse de plusieurs études internationales – du Centre d’analyse stratégique (CAS), adressée au Premier ministre. Ah bon ? De combien ? « “Toutes choses égales par ailleurs”, notamment à niveau initial et catégorie professionnelle des parents identiques, 10 % à 15 % des écarts de résultats constatés en fin d’année entre élèves s’expliquent par l’enseignant auquel l’enfant a été confié. » (Télécharger la note d’analyse « Que disent les recherches sur l’“effet enseignant” ») Dans le jargon de l’Education nationale, on appelle cela l’« effet enseignant » ; aussi efficace que d’avoir des classes à effectif réduit et plus important que la réputation de l’établissement. Cette année, quelque 33 000 profs devraient cesser leur activité. Un bon prof a de l’expérience L’expérience distingue fortement les enseignants débutants de ceux qui ont au moins deux ans d’ancienneté. Un bon prof est exigeant

La décision de la personne adulte à entrer en formation dans le secteur social Notes « L’insécurité réelle et ressentie liée au chômage, aux situations de précarité, aux difficultés de maîtrise de l’avenir pour les salariés et pour les entreprises dans une économie mondialisée, appelle des réponses nouvelles. La mobilité sur le marché du travail est une nouvelle donne et doit être reconnue comme une perspective souhaitable à condition d’être inscrite dans un cadre collectif construit et suffisamment stimulant et protecteur, produisant des garanties pour les individus, notamment par la mutualisation ». Introduction du rapport du Conseil Économique et social « La sécurisation des parcours professionnels » présenté par Mme E. Arnoult-Brill, 2007. Centre d’analyse stratégique et Dares, Les métiers en 2015. Comme le précise F. En avril 2004, dans la région Nord-Pas-de-Calais, les femmes au chômage sont plus diplômées que les hommes : 30 % des femmes inscrites à l’ANPE dans la région ont un niveau supérieur ou égal au bac contre 23 % des hommes.

Gestion de classe LA BALANCE ROBERVAL ET "L'ECHELLE DE LA COLERE" ou ... QUELQUES OUTILS POUR L’AUTORITE DU PROFESSEUR Bernard THERY, professeur (lycée St-Rémi, Roubaix.) et formateur à l’I.F.P., 60, bd Vauban, Lille. Remarques préliminaires : 1) Contrairement à ce que certains pensent ou prétendent, on peut, aujourd'hui comme hier, obtenir le silence dans une classe de collège ou de lycée. Pour avoir de l’autorité, il faut d’abord le ... Et pour le vouloir, il faut en comprendre les enjeux : permettre à tous, y compris aux plus faibles qui ont besoin de temps et de silence pour comprendre, de réussir. Il ne s’agit pas de transformer les classes en étouffoir, mais de créer un climat de travail, ce qui est de la responsabilité directe du professeur : "Le professeur a la responsabilité de créer dans la classe les conditions favorables à la réussite de tous" (Texte sur les "missions du professeur", B.O. n° 22 du 29 mai 1997) . Il ne suffit pas de le vouloir, il faut le DEMANDER. Accueil --- Menu

La place du concept de motivation en formation pour adulte Bien que le terme de motivation soit d’un usage récent (Mucchielli, 1981 ; Feertchak, 1996), il a donné lieu à plusieurs dizaines de formulations théoriques majoritairement anglo-saxonnes (Fenouillet, 2008, 2009). Cette extraordinaire diversité s’explique en partie par sa capacité à expliquer d’innombrables activités humaines parfois spécifiques à un contexte donné, ce qui démultiplie d’autant les modélisations possibles. De nombreuses théories motivationnelles sont directement issues du monde du travail comme la théorie de l’équité (Adams, 1963), la théorie valeur-instrumentalité-expectation (Vroom, 1964) ou encore la théorie motivationnelle des rôles (Miner, 1993), pour ne citer que quelques exemples parmi bien d’autres. D’autres théories sont principalement issues du monde scolaire ou universitaire. Cette spécificité liée au contexte d’application se retrouve-t-elle dans la formation pour adulte ? Une des réponses possibles est peut-être justement cette question d’épaisseur.

La motivation au changement Réaliser des changements dans sa vie n’est pas nécessairement confortable. Que ce soit un changement géographique, d’emploi, de style de vie, la motivation est un élément primordial pour amorcer une transition. Le besoin de changer des aspects de son existence s’exprime, chez certaines personnes de manière subtile, floue, parfois intuitivement. Tandis que pour d’autres, cette envie est plus évidente et se caractérise par un état émotionnel particulièrement clair, intense, comme des crises d’angoisse, un burn-out, une dépression, une grande tristesse, etc. … D’une manière générale, cela arrive rarement du jour au lendemain. Il y a d’abord des signes qui deviennent, avec le temps, de plus en plus évident s’ils ne sont pas pris en compte rapidement.Quoiqu’il en soit, réaliser un problème actuel et définir un changement satisfaisant nécessite certains ingrédients qui vont servir de levier à votre motivation. Avoir envie de changer est une chose mais cela ne suffit pas toujours. Autres...

Pourquoi nous formons-nous ? On peut suivre une formation professionnelle pour de multiples raisons, très différentes : viser une promotion, se cultiver, bénéficier de contacts sociaux, acquérir une meilleure image de soi, s'évader de conflits familiaux, etc. Autant dans le monde de la formation continue que dans le système scolaire, l'évocation de la notion de motivation suscite des attitudes variées. Si le praticien l'exploite pour expliquer certains comportements des apprenants, il peut également la rejeter parce qu'opaque, simpliste ou, finalement, inutile. Bref, suivant l'interlocuteur, la question de la motivation peut alternativement susciter résistance, passion, curiosité ou indifférence... Pourtant, la question de ce « quelque chose qui pousse à l'action » prend une importance nouvelle aujourd'hui pour les chercheurs et les praticiens de la gestion des ressources humaines, du développement social et de la formation. Sur le plan scientifique, d'après R. Les multiples raisons de suivre une formation

Article Rolland Viau Introduction Les élèves en difficulté d’apprentissage ont souvent des problèmes de motivation. Leurs difficultés à apprendre, leurs nombreux échecs et l’image qu’ils ont aux yeux des autres élèves amènent bon nombre d’entre eux à se démotiver et à perdre tout intérêt à apprendre en contexte scolaire. Que pouvons-nous faire pour les aider à reprendre goût à l’apprentissage? Par cette conférence, nous aimerions proposer un cadre de référence afin d’aider les enseignants qui travaillent auprès des élèves en difficulté d’apprentissage à mieux analyser les problèmes motivationnels que ces élèves rencontrent et à intervenir plus efficacement sur les facteurs liés à la classe qui influent sur leur dynamique motivationnelle. Intervenir auprès des élèves afin de susciter leur motivation est souvent une tâche ardue. Pourquoi se préoccuper de la motivation de l’élève en difficulté d’apprentissage ? Dans bien des cas, l’enseignant est le seul modèle « d’apprenant » que l’enfant peut observer Deci, E.

La théorie des besoins psychologiques de base : clarifier les sources du climat motivationnel (Deci & Ryan, 2002, 2008) - Bloc notes de Jean Heutte : sérendipité, phronèsis et ataraxie sont les trois mamelles qui nourrissent l'Épicurien de la connaissance Selon Laguardia et Ryan (2000, p. 284), « la théorie de l’autodétermination adopte le concept de l’eudémonie ou de la réalisation de soi comme critère d’existence de bien-être mais, de plus, elle définit explicitement ce qu’il faut entendre par la réalisation de soi et par quels processus elle est atteinte ». En effet, la TAD soutient que les humains ont des besoins psychologiques fondamentaux et que la satisfaction de ces besoins psychologiques fondamentaux est essentielle à leur croissance, à leur intégrité et à leur bien-être. Ainsi, quand ces besoins sont satisfaits, l’organisme connaît la vitalité (Ryan & Frederick, 1997, cités par Laguardia & Ryan, 2000), la congruence interne (Sheldon & Elliot, 1999, cités par Laguardia & Ryan, 2000) et l’intégration psychologique (Deci & Ryan, 1991) : comme ces besoins fournissent une grande partie du sens et des intentions sous-jacents à l’activité humaine, leur satisfaction est ainsi vue comme un but « naturel » de la vie (Deci & Ryan, 2000).

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