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Alors finalement, les Tice ne vont pas nous sauver ?

Alors finalement, les Tice ne vont pas nous sauver ?
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais en ce moment, les Tice en prennent plein la tête (cette expression familière remplaçant celle à laquelle je pense mais que je n’oserai jamais écrire dans un blog hébergé par Educpros). Ou plutôt ce sont les évangélistes des Tice qui en prennent plein la tête (deuxième et dernière parenthèse : le substantif « évangéliste » nous venant tout droit des Etats-Unis, ce qui n’étonnera personne, compte-tenu du fait que nous en avons beaucoup moins qu’eux sur nos chaînes de radio et de télévision). Il me semble que c’est Hubert Guillaud qui a réussi le plus beau feu d’artifice, avec son dernier article sur InternetActu, dans lequel il commente une étude américaine et ses répercussions dans la blogosphère éducative de ce pays. 1- Qu’il ne faut pas accorder un crédit excessif aux marchands de technologies scolaires qui savent bien à qui vendre leurs trucs; 4- Qu’il faut former les profs à l’utilisation des Tice -aaaaaaah bon?

À l'école, numérique rime-t-il avec pensée magique? C'est le projet du présent qui annonce un avenir éducatif meilleur. Depuis plusieurs mois, tableaux interactifs, ordinateurs portables, tablettes numériques (pour ne citer que ceux-là), Twitter et les autres se pressent devant les portes des écoles un peu partout dans le monde industrialisé, afin de mettre leur modernité au service des générations montantes. Cette mise à jour d'un monde de l'enseignement qui creuse son clivage technologique avec le reste de la société est bien sûr plus que nécessaire, surtout pour des enfants qui, dès l'âge de trois ans, avant même d'intégrer la maternelle, sont capables de se promener sur YouTube avec un iPad. Or ce processus de rajeunissement, qui n'épargne pas le Québec où le pari de l'école en format numérisé vient d'être formulé par le gouvernement, s'accompagne de grands espoirs, de perspectives plus que positives, dont plusieurs semblent toutefois reposer sur cette pensée magique qui trouve son carburant dans le tout technologique. Comment?

ENSEIGNEMENT • Une salle de classe sans prof En Floride, une nouvelle loi vise à réduire le nombre d’élèves par classe. Et certaines écoles ont opté pour une alternative : une salle sans prof. Les élèves planchent donc devant un ordinateur, écrit The New York Times. Le premier jour de son année de terminale au lycée de North Miami Beach, Naomi Baptiste, qui s’attendait à être accueillie par un enseignant, fut surprise. Naomi, avec quelque 7 000 élèves de l’enseignement public du comté de Miami-Dade, participe à un programme où les matières du tronc commun sont enseignées à l’aide d’ordinateurs, dans une classe sans professeur. Ces classes virtuelles, baptisées “labos d’apprentissage électronique”, ont été mises en place à l’automne dernier, dans le cadre d’un amendement [à la Constitution de Floride] portant sur la réduction du nombre d’élèves par classe. Les cours en ligne sont assurés par l’Ecole virtuelle de Floride, un établissement proposé quelque temps de façon optionnelle dans l’enseignement public de cet Etat.

La fin du tableau noir ? En 1999, Francis Gillery sortait sur le petit écran Le cartable de Big Brother. Dans son docu, l’auteur démontait les vues libérales de la Commission européenne qui fait la promotion à tout va du numérique dans l’enseignement. Tirant le fil de son écheveau, l’auteur mettait à jour les souffleurs de texte de ladite commission : l’European Round Table, un groupe de pression d’une quarantaine de firmes transnationales œuvrant pour que l’enseignement s’ouvre aux lois du marché. Dans toute bataille, il y a un cheval de Troie. Des TIC qui font tiquer, et pas qu’un peu. « Le point de vue patronal est très simple : face à la mondialisation, l’école est trop rigide, inadaptée, décrypte Cédric. Du 23 au 25 novembre 2011 aura lieu à Paris le troisième Salon professionnel de l’éducation Educatec – Edicatice.

ERT Rappelons d’abord ce qu’est l’E.R.T. (ou Table Ronde Européenne) : Fondée en 1983, ce cartel regroupe 47 des plus importants dirigeants industriels européens. Aux Etats-Unis et au Japon, des groupes analogues se mettent en place en même temps et avec les mêmes buts. Un constat : 1989, l’E.R.T. publie un rapport intitulé “ Education et compétence en Europe ”. “ Le développement technique et industriel des entreprises européennes exige clairement une rénovation accélérée des systèmes d’enseignement et de leurs programmes… L’éducation et la formation sont considérés comme des investissements stratégiques vitaux pour la réussite future de l’entreprise… L’industrie n’a qu’une très faible influence sur les programmes enseignés… (les enseignants n’ont qu’)une compréhension insuffisante de l’environnement économique, des affaires et de la notion de profit… (Ils) ne comprennent pas les besoins de l’industrie. En mai 1991, la Commission précise, dans un autre rapport :

Education et nouvelles technologies : y croire ou ne pas y croire Après un premier article polémique (voir Dans la salle de classe du futur, les résultats ne progressent pas), Matt Richtel a continué son enquête pour le New York Times sur le « pari éducatif high-tech ». Comme le montrait déjà le début de son enquête, ses derniers articles dessinent un fossé, une coupure assez radicale, entre ceux qui croient dans les vertus des technologies pour l’éducation et ceux qui n’y croient pas, avec des arguments aussi faibles dans l’un ou l’autre camp que ceux qu’on éprouve entre les tenants du livre papier et du livre électronique. La valeur des TICE dépend-elle du niveau d’argent dépensé ? Le second article de cette série s’intéressait donc au « boom des logiciels éducatifs », mais avant tout pour dénoncer leur manque de résultats effectifs. Image : Home page du programme What Works de l’Institut des sciences de l’éducation américain. Shelly Allen est la coordinatrice pour les mathématiques des écoles publiques d’Augusta en Georgie.

La privatisation mondiale de l’éducation : Le premier ministre Jean Charest au service d’une élite mondialiste La hausse des droits de scolarité au Québec s’insère dans un processus de privatisation mondiale de l’éducation, un processus dicté par une élite mondialiste dont Jean Charest fait partie. Line Beauchamp (Ministre de l’éducation) et Jean Charest (PM) Photo : Agence QMI L’entêtement du gouvernement Charest à vouloir augmenté les droits de scolarité, à bonifier les prêts étudiants et à instaurer un régime de remboursement proportionnel au revenu (RPR), cet entêtement est facile à comprendre lorsqu’on regarde de plus près d’où proviennent ces idées de réformes de l’éducation. Il ne s’agit pas d’idées qui sont sorties du cerveau du Premier ministre ou de la ministre de l’éducation, ces idées viennent de l’extérieur, ces réformes ont été conçues loin du Québec, dans des institutions internationales à vocation de mondialisation. De l’Angleterre au reste du monde Le programme mondial de privatisation du financement de l’éducation a débuté en Angleterre en 1998. Le cas du Québec M. M. M. M. M. M.

Le TBI en mathématiques au primaire De nos jours, les technologies de l’information et de la communication occupent une place de plus en plus grande au sein de notre société. Même la plupart des écoles primaires intègre maintenant certaines de ces technologies dans les classes. Le tableau blanc interactif est une de ces nouveautés technologiques qui fait son apparition de façon graduelle dans les classes. L’essai qui suit portera donc sur l’usage du TBI en classe par rapport aux mathématiques. Premièrement, l’utilisation du tableau blanc interactif est toute nouvelle pour les enseignants. Il est certain que l’usage du tableau blanc interactif en mathématiques pour les enseignants comporte plusieurs avantages. Deuxièmement, cette partie de l’essai portera sur les avantages et les inconvénients de l’usage du tableau blanc interactif en mathématiques pour les élèves. Pour conclure, on peut constater que l’utilisation du TBI en mathématiques comporte des avantages autant pour les enseignants que pour les élèves.

Le tournant des années 80 A l'ombre de la Table Ronde des industriels La politique éducative de la Commission européenne Par Nico Hirtt (extrait des Cahiers d'Europe, n°3, hiver 2000) Y a-t-il une politique éducative européenne ? Voilà dix ans, la question aurait fait hésiter. S’il faut dater la naissance d’une politique éducative européenne, nous choisirons l'année 1989. Rapprocher l’Ecole de l’entreprise Ces doléances trouveront vite des oreilles attentives. Déréguler le système éducatif S’agissant de l’enseignement professionnel - seul domaine où la Commission avait quelque compétence avant Mastricht - cette orientation politique n’est pas neuve. Mais désormais les demandes des milieux économiques dépassent largement le cadre de l’enseignement de qualification. La Commission européenne a parfaitement intégré cette mission. " La question centrale, dit-elle, est d'aller vers une plus grande flexibilité de l'éducation et de la formation, permettant de prendre en compte la diversité des publics et des demandes.

tni:tni [Wiki du Département Ressources et Technologies] Lorsqu'on s'intéresse aux Tableaux Interactifs, il faut bien faire la distinction entre : le matériel interactif (pouvant être de différente nature): un tableau spécifique possédant des “capteurs” (ex. dual board, activboard, etc..) un capteur externe rendant interactif n'importe quel tableau blanc, voire un mur (ex. capteur séparé type e-beam ou capteur intégré au vidéo-projecteur interactif type epson) une tablette, etc … les logiciels permettant de tirer parti de cette interactivité. On peut généralement utiliser un logiciel d'un éditeur donné avec le matériel interactif d'un autre constructeur ! Ceci permet normalement d'utiliser le logiciel de sa convenance avec le matériel dont on dispose. Voici une liste (non exhaustive) de logiciels utilisables gratuitement pour matériel interactif (les plus simples en premier et quelques limitations en italique) : Epson Interactive Tools v1.05v2.12 - tutoriels : pas de zone texte, pas de liens, c'est du graphique et non des objets!! Eco Gestion

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