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Leroy-Merlin se paye les labos citoyens

Leroy-Merlin se paye les labos citoyens
Leroy-Merlin se passionne pour le phénomène des fab labs, ces lieux citoyens dédiés au partage d'outils de fabrication et de production. Par pur amour du client et de son développement (financier) durable. Imaginons : il s’appelle Jean, il pousse les portes de son Leroy-Merlin avec en tête un plan de bibliothèque spéciale bandes dessinées. Direction le fab lab (pour fabrication laboratory, c’est-à-dire un lieu citoyen ou universitaire, non lucratif, dédié aux fabrications d’objets). Dans cette mini-usine, une équipe dédiée l’accueille et met à sa disposition des machines-outils assistées par ordinateur. Le comité de direction emmené en visite Le manager a découvert ce concept à l’occasion d’une discussion avec Jean-Michel Cornu, directeur scientifique de la Fing (Fondation Internet Nouvelle génération) : « cela m’avait intéressé, je m’étais fait une petite recherche à titre personnel, j’avais compris ce qu’il y avait derrière. Le second intérêt est interne. Image CC Flickr Letsevo et

"Le FabLab, un médiateur scientifique en soi" Les FabLab, abréviation pour « Fabrication Laboratory », correspondent à des lieux où sont mis à la disposition des visiteurs des machines et outils pour la conception et la réalisation d’objets de toutes sortes. Entretien avec François Bottollier-Depois, doctorant en sciences de gestion sur les FabLab et autres lieux ouverts d’innovation. En quoi les FabLab se démarquent-ils des autres dispositifs de médiation scientifique ? Tous les projets sont acceptés dans les FabLab, de la production d’une pièce de rechange jusqu’à la réalisation d’une thèse comme c’est mon cas. Une femme vient pour imprimer des boutons de manteau, elle rencontre un informaticien et apprend à faire des patrons numérisés. Quelle est la place de la médiation scientifique dans ces lieux ? Le FabLab est un médiateur scientifique en soi. Il n’y a pas de médiateur en tant que tel mais un Fab manager. Les FabLab sont-ils développés par les gouvernements ? Comment en êtes-vous venus à vous intéresser aux FabLab ?

Sociétés : Accor vend le mobilier de ses hôtels en rénovation sur eBay À l'occasion de la rénovation de certains de ses hôtels, Accor propose sur le site de ventes aux enchères des milliers de meubles et objets de décoration. Encore un pas vers la «consommation collaborative». Depuis mi-février, Accor met progressivement aux enchères sur eBay des milliers de meubles et objets de décoration. Le groupe hôtelier français se sépare de canapés, tables, meubles de rangements et autres miroirs et luminaires en bon état, issus des hôtels qui sont, ou vont être en rénovation cette année. Pour commencer, Accor met en boutique des dizaines de pièces en provenance de trois grands hôtels parisiens: le Sofitel Arc de Triomphe, le Sofitel Le Faubourg et le Pullman La Défense. L'enjeu pour Accor consiste à offrir à ces meubles «l'occasion de refaire leur vie», et «d'expérimenter un nouveau modèle ouvert qui permet au public de contribuer à une démarche responsable tout en bénéficiant de meubles de qualité à des prix attractifs», commente Denis Hennequin, PDG du groupe.

Fab Labs: la grande bidouille «Do it yourself, do it with others» («faites-le vous-même, faites-le avec les autres») : telle est la devise des Fab Labs, ou Fabrication Laboratories. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Normal, le mouvement est encore underground. Créés il y a une dizaine d’années au Massachusetts Institute of Technology (MIT) par Neil Gershenfeld, un professeur de physique qui proposait un cours de prototypage rapide intitulé «comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi», les Fab Labs sont les ateliers de fabrication communautaires de l’ère numérique. Leur objectif ? Des plans en open source, quelques machines-outils à commande numérique, un peu d’apprentissage collectif, beaucoup de patience et d’ingéniosité… et voilà un meuble sur mesure, une pièce pour réparer sa machine à laver ou carrément le prototype d’un vélo électrique ! Les Fab Labs se sont mis en tête de transposer au vieux monde industriel la philosophie ouverte et collaborative du logiciel libre. Apprendre ensemble

#17 – Diageo – the BAR | Brand Utility, another way of thinking marketing and brand content. Who ? Diageo, “the world’s leading premium drinks business with an outstanding collection of beverage alcohol brands across spirits, wines and beer categories. These brands include Johnnie Walker, Guinness, Smirnoff, J&B, Baileys, Jose Cuervo, Tanqueray, Captain Morgan, and Crown Royal, as well as Beaulieu Vineyard and Sterling Vineyards wine.” To know more about Diageo, have a look here. What’s the utility ? As an alcool producer, it’s often very complicated to communicate. There are some cool videos and very clear articles to make your cocktails perfectly. Les sites collaboratifs réclament le soutien de Bercy Ce sont des entreprises d'un nouveau genre. Des enteprises du numérique, des sites internet qui proposent des services entre particuliers : co-voiturage, location de logements ou dîner chez l'habitant, échange d'appartements, mutualisation d'achats, etc Ces entrepreneurs se sont réunis, mardi 25 juin, à Bercy pour un "BercyJam" au cours duquel ils ont pu faire part de leurs besoins et doléances à Fleur Pellerin. Des demandes multiples Création d'un statut à part entière, labellisation, fiscalité ad hoc (TVA réduite) pour les sociétés et clarification pour les utilisateurs (franchise fiscale), aide au financement par le biais de prêts participatifs et/ou incitations en direction des investisseurs : les demandes ont fusé. "Allez-y, c'est Noël", a lancé l'un des participants à ses acolytes lorsqu'il s'est agit de suggérer à l'Etat comment aider financièrement ces entreprises d'un nouveau genre. Des fablabs lancés cet automne Des avantages pour les consommateurs

Illusoire émancipation par la technologie, par Johan Söderberg Ce serait la révolution industrielle du XXIe siècle : ce qui devait auparavant être acheté en magasin pourrait désormais être fabriqué chez soi grâce à des outils comme une découpeuse laser, une imprimante 3D, une fraiseuse à commande numérique, etc. (1). Ces machines suivent toutes un même principe technologique : guider les mouvements d’un outil mécanique à l’aide d’un logiciel. Les plus célèbres d’entre elles fonctionnent comme des imprimantes, mais en trois dimensions : passage après passage, une buse se déplace sur trois axes et superpose des couches de matière (le plus souvent une résine synthétique) en suivant un modèle numérisé, jusqu’à obtention du volume désiré. De la poignée de porte au vélo, les objets ainsi produits se multiplient. Même si cette technologie suscite un foisonnement de petites entreprises créatives, son développement est essentiellement l’œuvre d’amateurs, qui se définissent comme des makers. Détecter les ouvriers paresseux Vers une baisse des salaires ?

Bercy ouvre une aide aux Fab Labs pour encourager le DIY Vidéo : Bercy ouvre une aide aux Fab Labs pour encourager le DIY Estimant que les Fab Labs sont au coeur d'un "changement de paradigme de notre système économique", avec une mise en valeur du partage des ressources et des savoirs, le Gouvernement a lancé mercredi un appel à projets visant à financer la création de nouveaux Fab Labs, ou l'amélioration d'ateliers existants. "Oui, nous voulons des Fab Labs partout en France", avait assuré la ministre déléguée aux PME, à l'innovation et à l'économie numérique, Fleur Pellerin, dans un tweet en fin d'année dernière. Six mois plus tard, le Gouvernement vient de lancer un appel à projets dans le cadre d'une aide au développement des ateliers de fabrication numérique, qui améliorent le concept du "Do It Yourself" (DIY) vers un "faire ensemble", avec des outils perfectionnés mis à disposition de tous dans des ateliers ouverts. "Un changement de paradigme de notre système économique"

De nouveaux espaces communs de la société humaine, entretien avec Yann Moulier-Boutang Fablab, financement participatif, machine auto-réplicable, open source hardware, monnaie locale et/ou virtuelle, tout cela ne préfigure-t-il pas un écosystème qui tendrait à s’affranchir à la fois du marché et de l’État ? La réponse est évidemment oui. En particulier ces micro-initiatives qui inventent un commun qui ne se confond pas avec un bien public classique sans pour autant tomber dans l’apologie néolibérale du marché. Les fab-labs, et autres « tiers lieux », (c’est-à-dire des lieux à la fois en marge de l’État et du marché), ne préfigurent-ils pas le prototype des entreprises, voire des institutions d’une société post-capitaliste ? Quel modèle économique soutenable pour le développement des fab-labs ? Le digital labor, travail réalisé gratuitement par les usagers du numérique n’est-il pas ce qui caractérise l’exploitation de l’être humain à l’ère du capitalisme cognitif ? Comment combattre les nouvelles enclosures que tente de mettre en place le capitalisme cognitif ?

Fabrication numérique et économie de l'atelier - Semaphore (Texte paru dans La Planète Laboratoire N°4) La Solar FabLab House1 construite en cette année 2011 par l'Institute for Advanced Architecture of Catalonia2 en partenariat avec le Center for Bits and Atoms du Massachusetts Institute of Technology3 est sans doute la représentation la plus significative à ce jour de la jonction vertueuse de la fabrication numérique et de l'adaptabilité environnementale. Au-delà de son caractère passif et de sa gestion selon les principes intégrés du métabolisme domestique, ce qui nous intéresse ici est que cette maison est fabriquée en pièces détachées préparées sur des machines CNC (Computer Numeric Control) de grande taille ou issues du fablab (fabrication laboratory) de l'institut d'architecture, machines qui interprètent les fichiers de fabrication et les traduisent en code (code G) compréhensible par les outils mécaniques qui vont couper, fraiser, imprimer ou former les matériaux bruts en pièces à assembler. Arts & Métiers Autogouvernance 11W.

Les makers seront-ils les prochains maîtres du monde ? Après la Longue traîne (2006) et Free ! Entrez dans l’économie du gratuit (2009), Chris Anderson revient nous narrer les tendances du futur dans Makers, La nouvelle révolution industrielle. Si ces précédents ouvrages restaient cantonnés au domaine des écrans, celui-ci explore le vaste champ du numérique et des objets « autofabriqués­​ ». L’ex-rédacteur en chef du magazine culte Wired est-il convaincant dans son nouveau rôle d’évangéliste des machines de fabrication automatisées ? Super geek dad Makers est un livre agaçant et passionnant. Changer le monde rien qu’avec une idée n’était pas facile. L’introduction nous plonge dans l’intimité du grand-père de l’auteur, qui bricolait des systèmes d’automatisation pour arroseurs de pelouses pavillonnaires. Chris Anderson nous raconte ses après-midis passés à bricoler avec ses enfants. La fibre entrepreneuriale le rattrape, puisque ce projet donnera naissance à sa start-up. Géographies industrielles Les pays sérieux fabriquent des choses (6) Notes

Demain, des usines dans nos salons, par Sabine Blanc Se réapproprier les moyens de production : Karl Marx en rêvait, un chercheur du Massachusetts Institute of Technology (MIT) l’a fait. En 1998, le physicien américain Neil Gershenfeld met en place un cours intitulé « Comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi », comportant des séances sur la conception de prototypes pour aider les élèves à mener à bien leurs projets d’étude. Ils disposent pour cela de toute la panoplie des moyens de fabrication numérique, et en particulier des machines-outils assistées par ordinateur : imprimante 3D — c’est-à-dire une machine numérique qui, en appliquant des couches de plastique les unes sur les autres, transforme un fichier en un objet bien réel —, découpeuse laser capable de trancher le bois ou le fer, fraiseuse numérique, etc. Les étudiants adorent, au point de revenir pendant leur temps libre traîner leurs baskets dans le laboratoire pour y concrétiser leurs envies. Créer plutôt que consommer L’imprimante qui s’imprime elle-même M.

Le réveil de la Chine et ses hackerspaces, par Mitch Altman Texte et photos Mitch Altman Grande nou­velle ! En janvier, le Premier mi­nistre chinois a visité en grande pompe le ha­ckers­pace po­pu­laire à Shenz­hen, grande ville du sud et plus grand centre de pro­duc­tion élec­tro­nique de Chine. Il a mis à profit sa visite pour sou­li­gner le rôle de l’in­no­va­tion dans le dé­ve­lop­pe­ment de l’éco­no­mie chinoise. Les ha­ckers­paces sont en plein essor en Chine ! Bien que sans pré­cé­dent dans l’his­toire de la Chine, l’at­tente à été longue. Puisque la Chine possède des res­sources en abon­dance pour la pro­duc­tion et la créa­tion de pra­ti­que­ment n’im­porte quoi, j’ai choisi de fa­bri­quer ici mon produit, les té­lé­com­mandes uni­ver­selles TV‐B‐Gone (un simple porte-clé qui éteint les té­lé­vi­sions dans les en­droits publics). Ces visites an­nuelles m’ont donné des oc­ca­sions uniques de créer des aperçus per­son­nels annuels de la manière dont la Chine était en train de changer. Les choses bougent vite en Chine !

Fab Lab fabulous !* Les 7, 8 et 9 décembre derniers, l’association S[cube], qui a vocation à diffuser la culture scientifique en Ile-de-France Sud, organisait « Agora 4.0 ». Retour sur un événement original et surprenant. « Agora 4.0 » proposait de faciliter les discussions et les découvertes par l’utilisation d’outils numériques. Le public était invité à rencontrer des scientifiques, des artistes, et des designers autour du thème du « temps », problématique phare de S[cube] pour l’année 2012. Plusieurs types d’animations étaient proposées aux visiteurs. « Fab… quoi », direz-vous peut-être ? Dans le Fab Lab d’Agora 4.0, un petit groupe s’est constitué mêlant professionnels aguerris, étudiants, et curieux. On se lance, on observe, on bidouille, on discute et surtout on partage. * Fab Lab fabuleux* Jonathan et Guillaume sont employés par l’entreprise Nod-A qui co-organisait l’atelier avec S[cube]

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