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Les réactions psychologiques à l'échec scolaire

Les réactions psychologiques à l'échec scolaire
Les réactions psychiques à l’échec scolaire Un texte de Daniel Calin Cet article sert régulièrement de base à des conférences. De larges extraits ont été publiés dans le n° 14 de Psychanalyse Magazine en Octobre/Novembre 2002, texte désormais disponible en ligne ICI. Tout échec, chez qui que ce soit, et de quelque type qu’il soit, implique, presque par définition, une « atteinte de l’image de soi ». Mais l’échec scolaire tend à aggraver ces réactions habituelles, pour quatre raisons au moins. Il s’agit d’enfants L’enfant, relativement à l’adulte, a un Moi mal assuré, qui ne peut « tenir » que s’il peut s’appuyer, de façon suivie et concrète, sur « l’estime des autres » (ses parents, ses enseignants, ses camarades...). L’échec est précoce Les enfants qui réussissent mal à l’école, même ceux qui n’échouent pas dans les classes de l’enseignement spécialisé, sont presque toujours en grande difficulté dès le Cours Préparatoire. Des enfants déjà fragiles Le refoulement La régression Le déplacement Related:  apprentissage

La motivation scolaire au secondaire [Dossier thématique] La bibliothèque virtuelle du RIRE compte plus de 12 000 articles, guides et ressources web qui peuvent être consultés gratuitement par les internautes. Son contenu est mis à jour quotidiennement, ce qui permet à tous ceux qui le désirent de demeurer à l’affut de nouvelles connaissances issues de la recherche en éducation. Cette importante banque de références en ligne permet également de dresser un portrait sommaire de certains thèmes. À noter : Cette sélection ne se veut pas une recension ou une synthèse de la recherche. Elle vise plutôt à alimenter la réflexion des lecteurs sur le sujet. Le RIRE remercie Pierre Potvin, Roch Chouinard, Rolland Viau et Jean-Luc Gurtner pour leur précieuse collaboration à ce dossier thématique. La motivation scolaire L’adolescence est un moment d’émancipation ainsi que de recherche de sens et d’autonomie. L’engagement scolaire L’impact des TIC [Consulter la version mobile] Dernière modification : 12 février 2018.

Mael Virat : Faut-il aimer les élèves ? "Monsieur, vous m'aimez pas". Mais faut-il marquer de l'affection aux élèves ? La tradition de l'école française serait à priori de dire non. Il existe une controverse au sujet de la dimension affective dans les métiers de l’éducation. Parler d’un tabou est tout à fait approprié. Ainsi, lorsque j’ai diffusé une enquête en ligne auprès d’enseignants du secondaire, dans laquelle on pouvait trouver différents instruments psychométriques sur les émotions des enseignants et la dimension affective de la relation aux élèves, nous avons recueilli un certain nombre de commentaires étonnés, voire franchement outrés. Il y a donc vraiment un malaise quand on parle des « sentiments » à l’école… Une première explication vient de la place absurde que tient encore aujourd’hui la controverse instruction / éducation à l’école et dans les débats de société. Cependant, elle ne peut pas expliquer à elle seule la situation actuelle car le tabou des émotions dépasse largement le cadre de l’école.

Aimer / détester une matière : Une approche inédite du décrochage scolaire Dans le dernier opus qu’il coordonne, Yves Reuter propose à la fois, une approche complètement nouvelle s'appuyant sur la spécificité des enseignements disciplinaires et une manière de relire et de relier les principes pédagogiques permettant de prévenir le décrochage scolaire. Yves Reuter est professeur de didactique du français à l'Université Charles de Gaulle - Lille 3. Fondateur et ancien directeur de l'équipe de recherche THEODILE (équipe francophone qui fut la plus importante en didactique de français et en didactique des disciplines). Comment définissez-vous un vécu disciplinaire d’un élève ? Je dirais qu’il s’agit des sentiments, émotions... que les élèves déclarent vivre en relation avec telle discipline ou tel ensemble de contenus. Quelles sont les raisons principales qui font apprécier ou exécrer une discipline du programme aux élèves ? Nous avons distingué, en fonction de la récurrence des réponses, une quinzaine de catégories de raisons. Propos recueillis par Gilbert Longhi

Les films Napo Napo est une série de films d’animation réalisés par infographie. Les films présentent des personnages qui évoluent dans le monde du travail et qui sont confrontés à des problèmes de sécurité. Napo, le personnage principal, et ses partenaires s’expriment dans un langage qui se passe de mots. La gravité des accidents liés au risque électrique reste élevée. En présentant différentes situations de travail, «Napo dans… Chocs électriques» aborde les risques majeurs liés à l’électricité en passant par l’organisation du travail, la coactivité, la maintenance... Ce film permet de lancer des discussions, des réflexions entre les principaux acteurs de l’entreprise. View episodes Les problèmes de stress au travail occasionnent un pourcentage important de journées de travail perdues, un nombre croissant de salariés estiment également que leur santé en est affectée. Les glissades et trébuchements sont très fréquents et beaucoup moins anodins qu’on ne le pense.

100 idées de stratégies, modèles et postures éducatives pour stimuler sa créativité pédagogique - Innovation Pédagogique Voici 100 idées de modèles, activités, techniques et postures pédagogiques qui pourront vous aider à construire des interventions à même de stimuler l'envie d'apprendre des apprenants. Accueillir les émotions Verbaliser les sentiments négatifs, demander des précisions, exprimer les souhaits de façon imaginaire. Amélioration programmée Les participants sont invités à réaliser un premier exercice qui va mettre en évidence l’intérêt qu’il y aurait pour eux à s’approprier un nouvel outil qui leur rendrait la tâche plus facile. Apprendre en bougeant Les participants sont invités à apprendre en mobilisant leur corps : manipulation d’objets, déplacements dans la classe, activité débout, autre. Analyse du processus de formation Les participants sont invités à animer une réunion en présence de l’équipe pédagogique pour aborder des questions relatives à l’organisation et au contenu des enseignements, dans le but de leur donner du sens et de les améliorer. Apprentissage par problème A quoi ça sert ? Bingo

Comment aider l’élève à être attentif et à autoréguler son comportement : une... Lorsque les élèves sont en situation d’apprentissage, les fonctions exécutives jouent sur bien des tableaux. Elles ont un impact notamment sur l’attention, l’autorégulation, la mémorisation, l’organisation et la résolution de problèmes. Il n’est alors pas étonnant qu’un enfant d’âge scolaire dont les fonctions exécutives sont moins efficaces se retrouve rapidement en situation d’échec. Le défi, dans ce cas, est de rééduquer les fonctions exécutives afin de repositionner l’élève dans une situation de réussite, donc dans un confort pédagogique. Les intervenants scolaires ont le mandat de soutenir l’enfant afin qu’il trouve le chemin à emprunter pour acquérir le plus de pouvoir et de contrôle possible sur ses capacités exécutives; ils peuvent également outiller les parents en ce sens. Maintenir son attention La capacité à être attentif à une tâche n’est pas la même d’un élève à un autre. Alors, quoi faire de plus – et de mieux! Figure 1. Autoréguler son comportement Figure 2. Figure 3.

Les systèmes de récompenses : utiles ou futiles? - Au quotidien - Aidersonenfant.com Les effets des récompenses et des punitions sur la motivation scolaire Les parents et les enseignants sont nombreux à utiliser des systèmes de récompenses et de punitions pour motiver les enfants. Est-ce que ces systèmes motivent réellement les élèves? Tentons de répondre à cette épineuse question. La motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque Avant d’aller plus loin, il est nécessaire de faire la distinction entre deux catégories de motivations. Un enfant qui est motivé par des forces internes a une motivation intrinsèque. À l’opposé, un enfant peut être motivé par des forces externes et donc avoir une motivation extrinsèque. On peut donc voir que des forces externes, comme les récompenses et les punitions, peuvent être utilisées pour motiver les enfants. Pas nécessaires pour les enfants motivés Darveau et Viau (1997) expliquent que, pour des enfants déjà motivés, les récompenses et les punitions ne sont pas nécessaires et peuvent même nuire, dans certains cas.

La motivation en classe Voici le troisième et dernier volet des cours introductifs sur la motivation. Il concerne essentiellement les enseignants et formateurs, mais les parents d'élèves y trouveront de l'intérêt, sans compter tous ceux qui se posent des questions sur la nature humaine. La motivation aura sur le site neuropedagogie.com son onglet propre avec des cours nettement plus approfondis... en temps voulu ! Prérequis : 1. Connaître ses élèves La motivation demeure avant tout liée à la personnalité, à l'éthique et à l'interprétation de chacun. On trouvera ci-dessous quelques questions (non exhaustives) que l'on peut poser aux élèves (à l'oral ou à l'écrit) pour connaître ce qui les motive. quelles sont les activités qu'ils pratiquent (sport, art, jeux, etc.) ? 2. Plus les élèves progressent dans leur scolarité, moins ils sont motivés pour apprendre à l'école. Il est alors utile de connaître la théorie de Raths calquée sur la pyramide des besoins de Maslow. 3. Le rituel Quand pratiquer un rituel ? La parole

Comment apprendre ? Pourquoi réviser ? Nous possédons tous plusieurs types de mémoire : une mémoire visuelle, axée sur la vision ; une mémoire auditive, axée sur ce que nous entendons et une mémoire kinesthésique ou mémoire sensorielle, basée sur les autres sens que la vue et l’audition. Ces trois formes de mémoire fonctionnent alternativement ou conjointement. Selon les personnes la mémoire dominante est différente mais la majorité de la population a une mémoire visuelle. D’après une étude d’université nous apprenons : 1% des choses par le goût, 1,5% par le toucher, 3,5% par l’odorat, 11% par l’ouïe et 83% par la vision. La première mémoire est la mémoire immédiate, la mémoire sensorielle, celle des sensations. Nous ne gardons en mémoire les informations de cette dernière que durant quelques millisecondes. La deuxième mémoire est la mémoire à court terme. Nous abordons maintenant la mémoire « durable ». Mémoriser sur le long terme demande aussi de la répétition. Les graphique proviennent de ce blog et la carte mentale de là.

Les types d'engagement | PairForm - Blog Pour commencer notre série d’articles sur l’engagement, nous vous donnons une définition de cette notion. Nous détaillerons ensuite 3 types d’engagement. Même s’il existe plusieurs catégorisations dans la littérature, nous vous présenterons le découpage le plus courant. Plusieurs chercheurs s’accordent sur une définition commune : L’engagement est compris comme le déclenchement de l’action, la quantité d’efforts et la qualité de la persistance face aux tâches de formation, tout autant que l’état émotif de l’apprenant. L’engagement est multidimensionnel. L’engagement affectif Cet engagement est lié à la valeur et à l’intérêt accordés par l’apprenant au dispositif de formation et à l’apprentissage. L’engagement comportemental L’engagement comportemental, aussi appelé engagement sociorelationnel, touche au comportement de l’apprenant vis-à-vis des relations avec l’environnement, avec ses pairs, avec ses formateurs, avec la vie dans le système de formation. L’engagement cognitif

Que sont les enfants doués devenus ? Enfants doués non reconnus / non identifiés : Conséquences à l'âge adulte Que sont les enfants doués devenus ? C'est une question qui revient souvent chez les journalistes, troublés par l'équivoque du qualificatif de "précoce". On peut, en effet, penser que les enfants trop doués se fondent ensuite dans la masse, une fois que les autres les ont rattrapés, puisqu'ils étaient simplement "en avance", ils s'éteignent ensuite et tout rentre dans l'ordre. Je vais donc évoquer quelques cas d'adultes, dont les dons intellectuels n'ont jamais été reconnus lorsqu'ils étaient enfants, puisque ceux qui ont eu toutes les bonnes fées penchées au-dessus de leur berceau réussissent en général avec bonheur, pour leur plus grand bien et pour celui de la société. Il était trop dur d'adopter une position de rebelle, de se heurter à une classe entière, de s'obstiner dans la différence. Dès ce moment, cette image devient si mauvaise, si négative, qu'il n'est plus possible de la reconstruire aisément.

Évaluer sans décourager par Roch Chouinard Département de psychopédagogie et d'andragogie, Université de Montréal, Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) Conférence donnée sur invitation dans le cadre des sessions de formation liées à la réforme en éducation, offertes aux personnes-ressources, Ministère de l'Éducation, Québec, les 18 et 19 mars 2002. La majorité des enfants arrivent à l'école primaire avec l'intention d'apprendre. Si vous demandez à un enfant de cinq ans ce qu'il ira faire à l'école, il vous paraîtra surpris par la question et il vous répondra probablement quelque chose du genre « Je m'en vais apprendre à lire ». Figure 1 En fait, les enfants se rendent rapidement compte que l'école n'est pas seulement un lieu pour apprendre, que c'est aussi un endroit où l'on est évalué. L'apparition de ces attitudes et de ces comportements est la conséquence d'un processus de détérioration graduel de la motivation à apprendre. Ames, C. (1992). Bandura, A. (1986). Eccles, J.

sans titre Il est interdit de se tromper Même si cette règle n’est pas explicite, nous l’avons tous intégrée. Nous savons qu’il est préférable d’éviter le mot « faute » qui est chargé de culpabilité alors que l’erreur se corrige et permet l’apprentissage, mais malgré cette prise de conscience, nous n’avons toujours pas le droit à l’erreur. Combien d’enfants et d’adultes préfèrent ne pas faire plutôt que de mal faire ? Rendre l’erreur constructive et même heureuse est un réel défi. Face à la douleur de l’erreur, « c’est pas moi, c’est les autres » Notre culture est aussi celle de la culpabilité. Et si évaluer, c’était donner de la valeur ? Dès la maternelle, des bonhommes pas contents ou contents viennent souvent évaluer les productions des touts petits. Le point rouge et la remarque « ton tracé manque beaucoup de précision et d’assurance » ne sont pas accusateurs mais l’enfant risque de se sentir frustré, angoissé, surtout s’il a mis toute son énergie pour s’appliquer et faire plaisir à sa maîtresse.

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