Culture de mycélium sur carton à partir d'un champignon Voici une autre méthode que l’agar-agar ou la culture liquide pour cloner le mycélium d’un champignon. Le carton est un milieu de culture « sélectif » car il est pauvre en nutriment et sucre. La plupart des contaminants ont besoin de sucre dans le substrat pour se développer alors que le mycélium (d’espèces poussant sur du bois) peut se contenter de carton. Commencez par découper un morceau de carton (brun et non imprimé) d’environ 3cm de coté et essayez de décoller la couche supérieur (si le carton est trop collé, trempez le dans de l’eau chaude pendant une minute.) Grattez à l’aide d’un scalpel ou d’une lame propre la colle qui reste sur la partie ondulée du carton. Faites trempez ensuite vos morceaux de carton dans une petite casserole à feu doux pendant 10 minutes en évitant l’ébullition. Maintenant il vous reste à trouver un champignon afin d’effectuer un prélèvement de tissu pour le clonage du mycélium, et à le déposer sur votre carton. Autres articles à consulter:
Australie : de nouvelles espèces apparues après des incendies En 2009, des feux de forêts ont dévasté le parc national Kinglake, dans l'Etat australien de Victoria. Deux ans plus tard, des botanistes de Melbourne ont recensé des dizaines de nouvelles espèces de plantes et d'oiseaux jusqu'alors jamais, ou très rarement observés dans cette région. Des plantes rares ont fait leur apparition en Australie suite aux feux de forêt qui en février 2009 ont dévasté près de 90% du parc national Kinglake, situé à une cinquantaine de kilomètres de Melbourne, rapporte The New Scientist. "Très peu d'espaces ont été épargnés par le feu, laissant un minimum de refuges pour la flore et la faune", souligne Richard Francis , un botaniste de l'Abzeco, un cabinet de conseil scientifique et écologique basé à Melbourne. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter En outre, certains espèces de plantes rares sont désormais abondantes dans le parc. Une apparition éphémère ?
Using Mushrooms to Clean Up Waterways A test project to use bioremediation with mushrooms to clean up the Oregon waterways in America, is underway. Bioremediation uses organisms to remove or neutralise pollutants in an area. In this project, the organism is mycelium. Mycelium has amazing filtering capabilities and a variety of biological powers, from breaking down pesticides, bacteria and oil. The test project was launched on January 19th in the Sequoai Creek that flows into the Willamette River. Leading expert on the power of mushrooms, Paul Stamet, has frequently expressed the importance of fungi, suggesting these qualities could be used to clean up the radiation surrounding Fukushima. Paul Stamets explained to Discover Magazine last year, "Oyster mushrooms, for example, can digest the complex hydrocarbons in wood, so they can also be used to break down petroleum byproducts. The waterways across America are in desperate need of change. Further resources Paul Stamets on using fungi to remediate radiation at Fukushima
2019 / Colloque annuel "Manger le vivant : les microbes, du sol au (...) - Chaire UNESCO Alimentations du monde Pour son 8e rendez-vous annuel, la Chaire Unesco Alimentations du monde vous propose d’échanger sur "Manger le vivant : les microbes, du sol au ventre" Vendredi 15 février 2019 de 08h30 à 17h30à Montpellier SupAgro, Amphi Ph. Lamour - 2, place Pierre Viala - Montpellier Longtemps associés aux maladies ou à la décomposition, les microbes sont aujourd’hui réhabilités. Qu’il s’agisse des micro-organismes du sol, du microbiote intestinal ou des différents ferments utilisés pour la transformation des aliments (bactéries, champignons, levures), les microbes sont essentiels au développement des animaux et végétaux, à leur nutrition, à leur système immunitaire, voire à leur comportement. 08h30 Café, accueil des participants 09h00OUVERTUREAnne-Lucie WACK, directrice générale, Montpellier SupAgroMichel EDDI, directeur général, CIRADMarie-Stéphane MARADEIX, déléguée générale, Fondation Daniel & Nina CarassoDamien CONARÉ, secrétaire général, Chaire UNESCO Alimentations du monde, Montpellier SupAgro
Mise en condition de fruitaison Nous disposons maintenant d'un milieu de culture entièrement envahis par le mycélium. Il faut maintenant lui indiquer qu'il est temps de se transformer en corps mature en le soumettant à certaines conditions. Ces conditions sont : Introduction de lumière (pour les espèces photosensibles). Baisse du taux de CO2 par ventilation. Le paramètre le plus critique et le plus difficile à maintenir sera l'humidité, souvenez-vous en ! Mais avant ceci, il faut préparer la chambre de fruitaison, transvaser le milieu dans le récipient de fruitaison et appliquer une couche de protection. La chambre de fruitaison En voici les principales caractéristiques : C'est un récipient fermé. Le but de la chambre de fruitaison est de maintenir un fort taux d'humidité (90-95%) pour permettre au mycélium de tirer l'eau dont il aura besoin au moment voulu. Voici des exemples de récipient, classé par ordre de taille : S'il s'agit de votre première culture je suggère d'essayer les petites configuration. Application
Découverte d'un champignon mangeur de plastique Réagissez : Partagez : Dans notre série des bonnes nouvelles de la planète en voici une qui réjouira les amoureux des océans et tous ceux qui s’inquiètent de la prolifération incontrôlée du plastique, qui pollue l’environnement un peu partout. Des étudiants américains ont découvert un étonnant champignon de la forêt amazonienne, identifié dans la jungle d’Equateur, lors d’un voyage d’étude universitaire. Alors que le plastique a envahi la planète et les océans, et qu’il met un temps fou à se décomposer naturellement, ce champignon est doc particulièrement prometteur : le Pestalotiopsis microspora, c’est son nom scientifique, peut se nourrir de polyuréthane, un polymère très utilisé pour fabriquer des adhésifs, des mousses de plastique, ou des tuyaux de jardin, des chaussures, des peintures. Le Pestalotiopsis Microspora est une espèce de champignons endophytes capable de décomposer et digérer le polyuréthane dans un milieu anaérobie. La durée de vie des déchets dans la nature
Frênette Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La frênette, ou cidre de frêne, est une boisson fermentée légèrement alcoolisée, préparée à base de feuilles de frêne. Elle était fabriquée à l’origine uniquement à base de feuilles de frêne, le sucre provenant d'une part de l'exsudat de sève des feuilles piquées par le puceron Gossyparia ulmi (manne de frêne[1]) et d'autre part des déjections sucrées (miellat) de ce puceron[2]. Plus tard, pour produire en plus grande abondance, on y ajouta du sucre, ainsi que du houblon, de la chicorée, de l’acide tartrique et de la levure de vin ou de bière. L’appellation « frênette » est plutôt utilisée en Belgique, dans le nord-est de la France, en Normandie (pays de Caux) et en Picardie (pays de Bray), tandis que celle de « cidre de frêne » l’est dans le nord de la France. Le degré d’alcool est de l’ordre de 3,5 %. En Normandie et en Picardie, la frênette se boit également au cours des repas (au dîner, « repas du midi » et au souper, « repas du soir »).
Expérimentation mycorhizes Sommaire : Introduction Je ne sais plus au cours de quelle lecture je suis tombée la première fois sur la notion de mycorhizes. Des informations vraiment intéressantes à connaître sur les mycorhizes Il y a des informations vraiment intéressantes à connaître sur les mycorhizes. Par exemple, de nombreux jardiniers connaissent la symbiose bactériorhize qui existe entre les nodules racinaires des légumineuses (haricot, luzerne, acacia…) et les bactéries rhizobium, permettant la fameuse fixation de l’azote atmosphérique. Quels sont les jardiniers par contre qui connaissent la symbiose mycorhizienne qui existe entre la plupart des plantes et des champignons par le biais d’un mycélium associé aux racines et qui concerne pratiquement la totalité des plantes vertes terrestres soit plus de 85% de plantes ! A quoi va servir cette symbiose aux plantes et aux champignons ? Essai à l’Oasis Les mycorhizes en pratique Toutes les plantes du potager sauf … Commentaires : poster un commentaire Murielle LEKIEN .
champignon et mycorhize Vidéothèque CNRS La Nuit du vivant est une série documentaire scientifique sur le thème de la pourriture, composée de 21 épisodes d'environ 3 min. Il s'agit d'une plongée étrange et fascinante dans un monde vivant, souvent mis au rebut et occulté. De nombreux chercheurs ont participé à la série partageant leurs données scientifiques les plus récentes. Épisode 19/21 : Le fromage résulte d'une fermentation parfaitement maîtrisée, dans laquelle bactéries et levures collaborent à la transformation du lait caillé en fromage. Les différents micro-organismes qui participent à l ’ affinage du fromage se trouvent aussi bien sur la croûte que dans la pâte. Parmi les fromages les plus "moisis", on trouve ceux à pâte persillée comme le roquefort qui tire son nom de la moisissure et lui donne sa couleur bleutée, le "Penicillium roqueforti". Real shots. Discipline : Molecular and Cell Biology Keyword : Bacteria ; Yeast ; Microorganism ; Cheese ; Cheese ripening Date of creation : 17/12/2014 Number : 4441
Les différentes étapes de la culture fongique J’ai essayer d’effectuer une traduction d’un schéma de Paul Stamets (extrait de Growing gourmet and medical mushrooms) expliquant les différentes phases de la culture fongique. Il permet de bien visualiser les étapes à reproduire pour mener à bien une culture de champignons comestibles. Le premier objectif lors d’une culture de champignons est d’obtenir une source de mycélium pur sur gélose afin de d’inoculer un substrat de colonisation à base de céréales. Vous pouvez commander directement ce substrat de colonisation ou essayer de produire votre mycélium à partir d’une empreinte de spores, mais aussi en clonant un morceau de tissu d’un champignon. Toute cette première étape doit être effectuée en respectant au maximum les précautions de stérilité afin d’éviter une contamination de la culture par d’autres organismes. Recherches qui ont permis de trouver cet article: Autres articles à consulter:
Miso – Un bout de vie au Japon Nous vous emmenons maintenant sur Shikoku, où nous terminons notre séjour par là où nous l’avions commencé 6 ans plus tôt ! C’est au cours de notre séjour chez Azusa et TabiChan que nous allons à Tobe, et plus précisément dans un collectif de néo-ruraux (encore eux !) à l’occasion d’un atelier de fabrication de miso : cette purée de soja fermenté qui est à la base d’un bon paquet de plats de la cuisine japonaise (dont la soupe miso). Voici tout d’abord le résumé de la journée dans une belle vidéo ! D’abord, les haricots cuisent pendant 3 heures dans des énormes casseroles au-dessus d’un feu dans un baril. Quand le soja est assez moelleux, il est prêt pour passe à la broyeuse ! Aujourd’hui, on fabrique du miso blanc, c’est-à-dire du miso fait à partir de purée de soja bien sûr, à laquelle on ajoute du riz, et beaucoup de sel. Le miso est surveillé et retourné régulièrement, mais ne sera consommé qu’à partir de l’année prochaine.