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« Monsanto papers », désinformation organisée autour du glyphosate

« Monsanto papers », désinformation organisée autour du glyphosate
« Le Monde » montre comment la puissante firme américaine a fait paraître des articles coécrits par ses employés et signés par des scientifiques pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate. Le Monde | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart et Stéphane Horel Mémos stratégiques, courriels, contrats confidentiels… Les « Monsanto papers » continuent de livrer petits et grands secrets. Après un premier volet publié en juin dernier, Le Monde s’est à nouveau plongé dans ces dizaines de milliers de pages de documents internes que le géant de l’agrochimie a été contraint de rendre publics à la suite de procédures judiciaires engagées aux Etats-Unis. Monsanto est poursuivi dans ce pays par un nombre croissant de plaignants – aujourd’hui 3 500 –, victimes ou proches de victimes décédées d’un lymphome non hodgkinien, un cancer du sang rare, et qu’ils attribuent à une exposition au glyphosate. Conflits d’intérêts tenus secrets Prenons le cas du biologiste américain Henry Miller.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/10/04/monsanto-papers-desinformation-organisee-autour-du-glyphosate_5195771_3244.html

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Le ministre de l'Education a-t-il posé avec un faux dessin d'enfant lors d'une visite dans une colonie de vacances ? L'animateur de centre de vacances qui avait posté sur Twitter ces allégations a finalement reconnu qu'elles étaient fausses. "Vive le ministre de l'Educasion nasionale (sic)." Les lettres colorées sont tracées avec une écriture (et une orthographe) enfantine sur une feuille A4, tenue par le ministre de l'Education nationale devant deux fillettes. Cette photo, postée par Jean-Michel Blanquer sur Twitter, a suscité beaucoup de commentaires, samedi 27 juillet, sur le réseau social. En cause, la série de tweets postés la veille par un internaute se présentant comme un animateur de colonie.

Si les femmes sont plus petites que les hommes, ce n'est pas à cause du steak Temps de lecture: 15 min Cet article est le premier volet d'un diptyque autour de l'hypothèse que les femmes seraient plus petites que les hommes parce qu'elles ont été privées de viande. Connaissez-vous le patriarcat du steak? Loi sur le faux, loi sur la haine : à qui le pouvoir ? Le Parlement est en train d’adopter la loi Avia contre les « contenus haineux » en ligne, quelque mois après la loi dite contre les « fake news » ou « infox ». La justification avancée dans les deux cas est qu’il faut protéger la démocratie contre une double influence : celle des informations fausses, éventuellement fabriquées et amplifiées par des services étrangers ou des professionnels de la manipulation, et d’autre part, contre des discours « de haine » qui inciteraient à la violence envers certaines catégories de personnes ou les stigmatiseraient. Bien entendu, personne n’a envie de voir circuler des photos truquées répandues par des armées de robot ni des appels au meurtre et notre législation prévoit des sanctions pour la fabrication de faux, les injures, les propos racistes, le harcèlement... Il y a un peu de naïveté à attribuer ainsi un pouvoir de persuasion quasi mécanique à des assertions fausses ou une force d’incitation irrésistible à des images.

"Les femmes sont petites car les hommes les ont privées de nourriture" : fake news ! « Les femmes sont plus petites que les hommes car elles ont été privées de viande depuis la nuit des temps », titrait L’Obs il y a quelques jours. Une part croissante des médias français se fait l’écho d’une théorie excitante élaborée par une anthropologue sans formation en biologie, Priscille Touraille, selon laquelle la différence de taille et de volume musculaire entre hommes et femmes viendrait d’une privation alimentaire orchestrée par les hommes depuis la nuit des temps sur l’ensemble du globe terrestre. En douze ans d’existence, cette théorie n’a été appuyée par aucun spécialiste en biologie évolutive. Si cette fake news prospère, c’est grâce à l’inculture du grand public -journalistes inclus- en matière de biologie évolutive et parce qu’elle flatte nos pulsions complotistes. Mystification scientifique, unanimité médiatique

Plongée dans une usine à trolls, ou quand la désinformation devient un emploi à temps plein Les pratiques de manipulation électorale sont largement relatées dans les médias. L’exemple le plus frappant étant la manière dont des usines à trolls d’Europe de l’Est ont œuvré au bénéfice de Donald Trump lors de l’élection présidentielle de 2016. La journaliste d’investigation Katarzyna Pruszkiewicz a infiltré l’une d’entre elles en tant que salariée. Elle raconte dans un article publié sur le site Investigate Europe, les dessous de cette entreprise de désinformation massive située en Pologne. Cat @ Net, se décrit comme une « agence composée de spécialistes qui construisent une image positive des entreprises, des particuliers et des institutions publiques – principalement dans les médias sociaux ».

Facebook, voyage au cœur de la machine à fausses informations « Le Monde » a repéré près de 3 000 messages diffusant de fausses informations sur le réseau social, qui permettent de mieux comprendre ce phénomène. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat « Protéger notre communauté est plus important que le fait de maximiser nos profits. » Souvent accusé de traiter avec dédain plusieurs problèmes affectant l’intégrité de sa plate-forme, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s’efforce depuis plusieurs semaines de convaincre l’opinion publique du contraire. Par exemple en publiant, le 1er novembre, un long message où il défend les efforts de son entreprise contre « les fausses informations », « les messages haineux » ou encore « le harcèlement ». Les données accumulées par Le Monde au cours des derniers mois montrent néanmoins que le milliardaire américain et ses équipes ont encore fort à faire en matière de lutte contre les contenus mensongers.

"Le blocage des contenus nuisibles est extrêmement rapide", affirme Laurent S... Avec le nouveau coronavirus Covid-19, de fausses informations se développent rapidement sur les réseaux sociaux. Invité éco de franceinfo lundi 24 février, Laurent Solly, directeur général de Facebook France, l’affirme : "Nous luttons contre les fausses informations". Concernant le coronavirus Covid-19, "nous supprimons toutes les informations fausses qui pourraient mettre en danger la santé de nos utilisateurs", a-t-il ajouté.

Les premiers diffuseurs de fausses informations sont souvent des pages Facebook douteuses L’enquête du « Monde » sur les articles mensongers circulant sur le réseau social montre que leur diffusion est amplifiée par des pages peu scrupuleuses. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Derrière la circulation de fausses informations se cache bien souvent une mécanique bien huilée. Les données colligées par Le Monde au cours des derniers mois montrent, en effet, que des pages Facebook à forte audience sont responsables d’une bonne partie de la circulation de contenus mensongers sur la plate-forme. En dévoyant les mécanismes qui régissent le réseau social, elles parviennent à diffuser massivement des contenus mensongers qui seraient restés beaucoup plus confidentiels sans leur intervention.

Comment lutter contre les fake news pendant la pandémie ? Le directeur général de l’OMS alertait en février 2020 sur l’« infodémie » en parallèle de la pandémie de coronavirus. Ses préoccupations ont été entendues, et dans la crise, des efforts communs voient le jour. « En plus d’une épidémie de maladies, il y a ce que nous appelons une "infodémie" : la circulation de rumeurs et fausses informations », déclarait le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus en février 2020. Le problème, c’est que ces fausses infos entravent les efforts déployés pour lutter contre le Covid-19. « Derrière les fausses informations, il y a souvent des motivations financières » Les Décodeurs ont répondu aux questions des lecteurs du « Monde » sur la diffusion des fausses informations. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Les lecteurs du Monde ont interrogé l’équipe des Décodeurs sur la circulation des fausses informations sur Facebook, à l’occasion de la publication de notre enquête sur cette question.

Un "vaccin digital" contre les fake news autour du Covid-19 Chroniques d’experts Digital Le 13/04/2020

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