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Moïse Maïmonide

Moïse Maïmonide
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Moïse Maïmonide Philosophie cordouan Philosophie médiévale Moïse Maïmonide (selon une représentation artistique fréquente) Signature de Maïmonide. Moïse Maïmonide[2] est un rabbin andalou du XIIe siècle (Cordoue, - Fostat, ). Médecin, philosophe juif, commentateur de la Mishna, jurisconsulte en matière de Loi juive et dirigeant de la communauté juive d'Égypte, il excelle dans tous ces domaines et est considéré comme le « second Moïse du judaïsme ». Éléments biographiques[modifier | modifier le code] Moshe ben Maïmon naît en 1138 à Cordoue, qui est alors sous domination almoravide[3],[4]. Le père de Maïmonide est une autorité respectée, consultée de part et d’autre de la communauté juive arabophone. Vers l'âge de 13 ans, il fut contraint à l'exil lors de la prise de Cordoue par les Almohades[5]. Cette assertion, fausse, provient de ses rivaux, mais aussi de son disciple préféré, Joseph ibn Aqnin, auquel Maïmonide destina le Guide des égarés.

Rabbenou Tam Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Biographie[modifier | modifier le code] Sa femme Myriam était la sœur de Samson ben Joseph l'Ancien de Falaise. On sait qu'elle avait été précédemment marié à un nommé Avraham. Bien établi à Ramerupt, Rabbénou Tam possédait maisons et terres qu’il administrait en même temps qu’il menait l’étude dans sa yeshiva (école talmudique) qui fut fréquentée par plus de quatre vingt tossafistes. Un grave incident marqua la vie de Rabbénou Tam : il fut violemment molesté dans son village par des croisés lors de la Deuxième Croisade. Tu es le plus grand d’Israël. Il n’eut la vie sauve que par l’intervention d’un noble auquel il promit le versement d'une somme importante et qui jura de le convertir. En mai 1171, à Blois, un valet-servant chrétien prétendit avoir vu un Juif jeter le corps d'un enfant dans la Loire. Halakha[modifier | modifier le code] Il est aussi souvent cité au sujet de son opinion sur l'heure de passage du jour à la nuit. Tossafistes

untitled Rachi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. ne doit pas être confondu avec le Rachbi Principalement connu de nos jours pour ses commentaires sur la quasi-totalité de la Bible hébraïque et du Talmud de Babylone, il est l’une des principales autorités rabbiniques du Moyen Âge et compte parmi les figures les plus influentes du judaïsme. Il est aussi l’un des rares savants juifs à avoir influencé le monde chrétien, son exégèse biblique ayant influencé, par le truchement de Nicolas de Lyre, la traduction de la Bible par Martin Luther[1]. Famille[modifier | modifier le code] Peu de faits historiques sûrs et avérés nous restent concernant la vie de Rachi. Son père est désigné dans le manuscrit par le nom « le saint rabbi Isaac ». Son oncle maternel, Simon l'Ancien, a étudié à Mayence auprès de Rabbenou Guershom ben Yehouda, le luminaire de l’exil[6]. Si les noms de sa mère et de sa femme sont inconnus, on connait les noms de ses trois filles. Généalogie[modifier | modifier le code]

Qu'ont apporté les scolastiques ? La scolastique (du latin schola, « école », issu lui-même du grec σχολή / skolê, « repos, temps libre, loisir consacré à l'étude ») est la philosophie développée et enseignée au Moyen Âge dans les universités : elle vise à concilier l'apport de la philosophie grecque (particulièrement l'enseignement d'Aristote et des péripatéticiens) avec la théologie chrétienne héritée des Pères de l'Église et d'Anselme. De ce fait, on peut dire qu'elle est un courant de la philosophie médiévale. Description[modifier | modifier le code] Le terme de « scolastique », dérivé du terme schola, provient du grec scholê au sens d’oisiveté, de temps libre, d’inactivité, qui — plus tardivement — signifie : « tenir école, faire des cours ». Une des bases de la scolastique est l'étude de la Bible. Cette réconciliation avec la philosophie première est présentée dans la Somme théologique de Thomas d'Aquin. La quaestio apparaît au début du XIIe siècle. Quatre périodes[modifier | modifier le code] Sur la philosophie

Nahmanide Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Ramban, peinture murale à Acre (Israël) Médecin, exégète de la Bible et du Talmud, poète liturgique, philosophe et kabbaliste, il est considéré comme le décisionnaire majeur de sa génération, et l'une des plus éminentes autorités rabbiniques du Moyen Âge. Biographie[modifier | modifier le code] Issu d'une illustre famille de rabbins, petit-fils d’Isaac ben Reuben de Barcelone, cousin de Rabbenou Yona, il étudie le Talmud sous la férule de Juda ben Yakar et Nathan ben Meïr de Trinquetaille, et est initié à la Kabbale par Azriel de Gérone. Il s'illustre, et publie ses premiers ouvrages à 16 ans. « Les Rabbanim de Tzarfat ont rallié la plupart des Juifs à leurs vues. Ce qui ne l'empêcha pas de dire de certains maîtres, grands spécialistes de la casuistique, qu'« ils tentent de faire passer un éléphant au travers du chas d'une aiguille. »(célèbre proverbe talmudique) Nahmanide et Maïmonide[modifier | modifier le code] Ainsi:

Les philosophes arabes et la science - Dossier IMA Les Arabes et la science Alambic, alchimie, alcool, Aldébaran, algèbre, algorithme, Bételgeuse, borax, chiffre, élixir, toubib, zéro… Si la science n’a pas de nationalité, de nombreux noms et mots témoignent de l’influence de la langue arabe dans son histoire. Comment expliquer qu’une civilisation née dans le désert, avec une culture écrite restreinte, ait tant apporté aux mathématiques, à l’astronomie, mais aussi aux sciences humaines comme la philosophie, la géographie ou l’histoire ? Les facteurs d’explication sont évidemment nombreux ; est-il bien possible, d’ailleurs, de comprendre comment un homme peut tout d’un coup comprendre une loi physique, mettre au point un concept mathématique ou proposer une analyse sociale ? Le génie personnel de chaque savant, qu’il s’agisse d’al-Khwarizmi ou d’Einstein, garde sa part de mystère. L’héritage de multiples civilisations

Isaac Louria Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Rabbi Isaac Ashkenazi Louria ou Loria (Jérusalem 1534- Safed 1572), rabbin et kabbaliste, est considéré comme le penseur le plus profond du mysticisme juif parmi les plus grands et les plus célèbres, et le fondateur de l'école kabbalistique de Safed. Il fut même identifié par certains Sages comme étant le Machia`h ben Yossef. On le connaît aussi sous le nom de Ari, acronyme qui signifiait à l'origine "Elohi (divin) Rabbi Isaac" mais qui est aussi traduit par "Ashkenazi Rabbi Isaac" ou "Adoneinu Rabbeinu Isaac" (notre maître, notre rabbin Isaac) selon les sources. Par ailleurs le mot hébreu Ari (ארי) signifie également « lion », Ari zal (Ari sa mémoire est une bénédiction) ou Ari hakadosh (le Saint Ari) Biographie[modifier | modifier le code] Isaac Luria naît à Jérusalem. À 15 ans, il épousa la fille de son oncle, après quoi les époux se retirèrent dans une île déserte sur le Nil qui appartenait à son oncle et beau-père.

Averroès (1126-1198) La Mezquita de Cordoue (salle des colonnes), où Averroès a effectué plusieurs passages, pour se recueillir ou converser avec ses amis ou ses élèves. Ibn Rochd de Cordoue (en arabe : ابن رشد, Ibn Rushd?)[a], plus connu en Occident sous son nom latinisé d'Averroès [b][c], est un philosophe, théologien, juriste et médecin musulman andalou de langue arabe du XIIe siècle, né le 14 avril 1126 à Cordoue en Andalousie et mort le 10 décembre 1198 à Marrakech au Maroc. Il exerce les fonctions de grand cadi (juge suprême) à Séville et à Cordoue, et de médecin privé des sultans almohades, à Marrakech à une époque charnière où le pouvoir passe des Almoravides aux Almohades. Lecteur critique d'Al-Fârâbî, Al-Ghazâlî et Avicenne, il est considéré comme l'un des plus grands philosophes de la civilisation islamique même s'il a été accusé d'hérésie à la fin de sa vie et s'il n'a pas eu de postérité immédiate dans le monde musulman. Biographie[modifier | modifier le code] Ibn Rushd (vue d'artiste) Selon P.E.

Saadia Gaon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Gaon. Sa vie est une suite de luttes et de batailles pour assurer la survie et la pérennité du judaïsme rabbinique babylonien[1] face à l'assimilation dans la civilisation arabo-musulmane conquérante, aux luttes d'influence entre les académies de la terre d'Israël et de Babylone, à celles opposant l'exilarque (dirigeant des exilés juifs de Babylonie) aux scholarques etc. Il est, surtout, le premier opposant majeur aux Karaïtes, adeptes d'un judaïsme scripturaliste qui rejette la Torah orale des rabbins. La vie et l'œuvre de Saadia Gaon en font l'une des plus hautes autorités spirituelles et scientifiques de la période des Gueonim[2],[3]. Biographie[modifier | modifier le code] Les sources principales sur la vie de Saadia ont été, jusqu'au XIXe siècle, la Lettre de Sherira Gaon et le Livre de la Transmission d'Abraham ibn Dawd Halevi, qui en reprend le contenu. Jeunes années[modifier | modifier le code]

La scholastique Yossef Karo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Karo. Rabbi Yossef ben Ephraïm Karo (1488, Tolède (Espagne) - 1575, Safed (Empire ottoman)) est l'une des plus importantes autorités rabbiniques du judaïsme, Talmudiste, législateur et codificateur, en rédigeant le Choulhan Aroukh il devient le plus grand décideur halakhique du peuple juif. Biographie[modifier | modifier le code] Il naît à Tolède 4 ans avant le Décret de l'Alhambra. En 1522, âgé de 34 ans, il entreprend l'œuvre de sa vie, le Beth Yossef, commentaire du Arbaa Tourim, où il analyse chaque loi, depuis son origine talmudique à sa conclusion halakhique. Il décède à Safed en 1575. Son Œuvre[modifier | modifier le code] La postérité le connaîtra sous les noms de Maran Beth Yossef (« Notre Maître, l'auteur du Beth Yossef »), ou encore haMehaber (le « Compilateur »), car son œuvre compile toutes les œuvres halakhiques antérieures. Œuvres[modifier | modifier le code]

Avicenne (980-1037) Ibn Sina (Avicenne) - miniature persane. Ibn Sina (en persan : ابن سینا) connu en Occident sous le nom d'Avicenne (du latin médiéval Avicenna), est un philosophe et médecin, né le 7 août 980 près de Boukhara, dans l'actuel Ouzbékistan et mort en juin 1037 à Hamadan (Iran)[1],[2]. Il est l'auteur d'ouvrages de référence en médecine et en philosophie, ainsi que de sciences voisines, comme l'astronomie, l'alchimie, et la psychologie rédigés en arabe classique. Ses disciples l'appelaient cheikh el-raïs, c'est-à-dire « prince des savants », Maître par excellence, ou encore le troisième maître (après Aristote et Al-Fārābī). Dans son Qanûn, il opère une vaste synthèse médico-philosophique avec la logique d'Aristote, combinée avec le néo-platonisme, élevant la dignité de la médecine comme discipline intellectuelle, compatible avec le monothéisme. Nom[modifier | modifier le code] Contexte historique[modifier | modifier le code] Biographie[modifier | modifier le code] Selon Corbin[85] :

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