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LES SCYTHES

LES SCYTHES
Le nomadisme et ses origines Ce sont des peuples sédentaires, du moins en Eurasie, qui ont formé les premiers nomades, à partir d'une certaine taille des troupeaux. La domestication des premiers mammifères remonte au VIIème millénaire, ainsi les égagres, chèvres peu farouches vis à vis de l'homme, puis vont s'ajouter les moutons, les boeufs (aurochs), les cochons etc... Cet élevage pour la nourriture va occasionner un semi nomadisme saisonnier. Mais la diminution des ressources agricoles, une organisation en tribus et un certain attrait pour la vie nomade vont faire basculer un certain nombre de peuples vivant dans les steppes ou les régions arides mais aussi plus au nord dans les régions boisées de Russie. L'irruption des Scythes Ainsi les Scythes, peuples de langue iranienne (iranien oriental), évoluent dans l'Asie Centrale au début du 2ème millénaire. Sardour II sur son char (source wikipedia) Archer scythe Les contacts avec les Grecs

Scythes Les scythes et les peuples apparentés Au sein du vaste groupe iranophone qui porte leur nom générique, les Scythes au sens strict sont le peuple le plus connu et le mieux documenté par l’histoire et l’archéologie. On se contentera donc ici des quelques indications né­cessaires à notre propos. Scythes L’existence nomade, pastorale et guerrière des Scythes sera aussi celle de leurs successeurs sarmates et alains. Cette continuité existe aussi dans les structures sociales, les croyances reli­gieuses, et l’expression artistique à travers les styles animaliers successifs de « l’art des steppes ». Sur beaucoup des points où la comparaison est possible, les capaci­tés techniques des Scythes égalent celles de leurs voisins sédentaires, y compris dans des domaines inatten­dus comme l’architecture. La première est le rapprochement qui s’effectue sur les côtes de la mer Noire entre la culture scythe et celle des colons grecs.

Les Scythes Les Scythes seraient restés ignorés du grand public, à l'instar de bien d'autres peuples barbares de l'Antiquité, si des expositions itinérantes sur les objets en or créés par leurs artistes et artisans n'avaient pas attiré l'attention sur eux. L'or continue d'exercer une véritable fascination sur les esprits. Il n'est pas étonnant que l'or des Scythes ait attiré les foules en plusieurs occasions, en France comme l'a fait aussi celui d'un autre peuple, mythique, celui des Amazones. Non que les historiens aient méconnu le rôle qu'ils ont joué dans l'histoire des Grecs et des Perses notamment. Le premier, "le père de l'histoire", Hérodote, a raconté leur histoire, décrit leur pays, leurs moeurs, parlé longuement du rôle qu'ils ont joué aux VIe et Ve siècles av.J.C.. Plus tard Alexandre les rencontre aussi sur son chemin et il préparait sans doute une expédition en Scythie quand il est mort. Le nom Les origines Le pays des Scythes L'histoire des Scythes Ce qu'on peut savoir sur les Scythes

Les Scythes : peuple aux confins de l’Empire - Alexandre le Grand et l’Orient : de la Perse jusqu’en Inde Selon Hérodote, « La Scythie a donc la forme d’un grand quadrilatère ; deux de ses côtés s’étendent le long de la mer et l’espace qu’elle occupe vers le milieu des terres est parfaitement égal à celui qu’elle a le long des côtes. En effet, depuis l’Istros jusqu’au Borysthène, il y a dix journées de chemin ; du Borysthène au Palus Maiotis, il y en a dix autres : et depuis la mer, en remontant par le milieu des terres jusqu’au pays des Mélanchlaines, qui habitent au-dessus des Scythes, il y a vingt jours de marche. Or je compte deux cent stades pour chaque journée de chemin. Ainsi la Scythie aura quatre mille stades de traverse le long des côtes et quatre mille autres stades à prendre droit par le milieu des terres. Telle est l’étendue de ce pays. » Ce texte mêle curieusement la géométrisation et les méthodes plus traditionnelles, et imprécises, de mesure de l’espace, caractéristiques du genre des itinéraires et des périples et basées sur le nombre de jours de voyage. En 339 av.

Scythes, Sarmates et Slaves - fravahr.org Accueil > History & Chronology > Scythes, Sarmates et Slaves Book Review L’influence des anciens nomades iranophones sur les Slaves mercredi 2 septembre 2009 Des traditions qui remontent au Moyen Age ont longtemps présenté les peuples slaves — tardivement apparus sur la scène historique au VIe siècle — comme les descendants des grands peuples nomades qui avaient hanté les steppes européennes dans l’Antiquité : les Scythes et surtout les Sarmates. Au XIXe siècle, les progrès des sciences ont ruiné ces mythes d’origine, en tout cas sous leur forme la plus naïve : les anciens nomades avaient parlé des langues iraniennes et ne pouvaient être les ancêtres principaux des Slaves historiques. C’est dans le voisinage immédiat des Iraniens que la linguistique et la mythologie nous amènent à chercher l’origine de ce que nous appelons le monde slave, dans ces vastes régions d’où sont sortis les ancêtres des Celtes et des Germains, entre la Caspienne et la Vistule, entre le Volga et le Pont-Euxin.

Scythes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Scythes (/sit/, en grec ancien Σκὐθαι, Skúthai) sont un ensemble de peuples eurasiens nomades parlant des langues iraniennes[1] appartenant à la famille des langues indo-européennes. Originaires d'Asie centrale ils ont vécu leur apogée entre le VIIe et le IIe siècle av. J.-C. dans les steppes eurasiennes, une vaste zone allant de l'Ukraine à l'Altaï, en passant par la Russie et le Kazakhstan. Guerriers scythes, d’après une représentation sur un vase en or du kourgane de Koul-Oba (Ukraine, Crimée). Connaissance des Scythes[modifier | modifier le code] Le peuple et la culture scythes nous sont essentiellement connue grâce aux textes des géographes grecs et romains[2]. Archéologie[modifier | modifier le code] Origines de la culture scythe[modifier | modifier le code] Durant le IIe millénaire av. Pour l'origine des Scythes, l'école russe privilégie la culture d'Andronovo, adoptant quelques changements importants. Au IVe siècle av.

Scythes - Histoire du Monde Les scythes et les peuples apparentés Au sein du vaste groupe iranophone qui porte leur nom générique, les Scythes au sens strict sont le peuple le plus connu et le mieux documenté par l’histoire et l’archéologie. On se contentera donc ici des quelques indications né­cessaires à notre propos. Que les Cimmériens aient été expulsés comme le prétend Hérodote, ou.qu’il y ait eu un simple changement de tribus dominantes au sein d’un même conti­nuum nomade, les Scythes dominent la steppe pontique à partir du VIIIe ou du début du VIIe siècle av. J.-C. Scythes L’existence nomade, pastorale et guerrière des Scythes sera aussi celle de leurs successeurs sarmates et alains. Cette continuité existe aussi dans les structures sociales, les croyances reli­gieuses, et l’expression artistique à travers les styles animaliers successifs de « l’art des steppes ». La première est le rapprochement qui s’effectue sur les côtes de la mer Noire entre la culture scythe et celle des colons grecs.

CHRONOLOGIE Ce tableau comporte trois parties : des dates, des événements de l'histoire des Scythes et des peuples nomades, des événements concernant les autres peuples. Malgré le caractère réducteur du procédé, nous ne retiendrons, à l'exception de quelques exceptions, pour les autres peuples, que les indications qui ont un intérêt pour l'histoire des Scythes et pour les relations qu'ils ont entretenues avec ces peuples. Le lecteur s'étonnera peut-être de voir apparaître des noms de personnages qui ne figurent pas dans l'exposé historique. On n'a pas pu éviter cet écueil dans la mesure où on avait voulu conserver à celui-ci un caractère général, alors que la chronologie impose quasi obligatoirement de nommer des personnages historiques Certaines dates proposées sont incertaines. Les Scythes

Les Scythes : des archers à cheval Les habitants des steppes étaient cavaliers de naissance et maniaient l'arc à la perfection. Les hommes passaient la plus grande partie de leur temps à cheval. Ils étaient armés en permanence. Les conditions de vie de la société nomade l'exigeaient. L'arme de combat majeure des nomades était l'arc, avec ses flèches. Les extrémités recourbées étaient le plus souvent ornées d'embouts en os portant des motifs géométriques, des têtes de rapace en ronde bosse ou d'autres images animales. Aux VIIe-VIe siècles, les carquois contenaient surtout de grandes pointes de flèche plates en bronze en forme de feuille avec une excroissance latérale qui rendait l'extraction des flèches très difficile après une blessure. L'aptitude à bander le robuste arc scythe et à viser au but était, chez les nomades, le critère de la maturité et la condition requise pour être admis dans la caste des guerriers. L'arc et les flèches étaient portés dans un même étui appelé goryte. L'arc est l'arme du combat à distance.

Les Alains : Cavaliers des steppes, seigneurs du Caucase - fravahr.org Apparus au tournant de notre ère, les Alains furent le dernier ensemble nomade de langue iranienne dans les steppes européennes, après les Scythes et les Sarmates. Implantés principalement au nord de la mer d’Azov et du Caucase, ils se firent connaître par leurs incursions en territoire romain, en Arménie ou en Perse. L’historien-soldat romain Ammien Marcellin, témoin oculaire décrit l’apparence physique des Alains : ils auraient été de petite taille mais robustes, avaient des cheveux modérément blonds, le regard martial et avaient été plus civilisés dans leur manière de s’habiller et de se nourrir que les Huns. Le périple des Alains Le périple des Alains dans le contexte des Grandes migrations en Europe annonçant le Haut Moyen Âge est un des trajets les plus étendus : en rouge figurent les migrations ; en orange les expéditions militaires, et en jaune les tentatives de sédentarisation. Les auteurs Iaroslav Lebedynsky, spécialiste des cultures de la steppe et du Caucase.

"Peuples Cavaliers" d'Asie centrale. • Voir le sujet - Les Sarmates Les Sarmates décrits par Ammien Marcellin : Ammien Marcellin, Homme politique, militaire de haut rang et historien romain nous parle des Sarmates lors de leur soumission par Constance II en 358 ap J-C Auguste passait alors l'hiver à Sirmium: son repos y fut troublé par des courriers qui lui apportèrent une fâcheuse nouvelle, celle de la jonction des Quades et des Sarmates. Tous deux entendent mieux la petite guerre que les batailles rangées. Les Sarmates peuvent, à l'aide de ces coursiers aussi rapides que dociles, franchir aisément les plus grandes distances, soit qu'ils fuient ou qu'ils poursuivent. Dès que l'équinoxe de printemps fut passé, Constance se mit en campagne à la tête d'un corps d'armée considérable, et sous les plus favorables auspices. Il en périt plus d'un dont la terreur enchaîna les pas. Tel était l'aspect de l'expédition dans la partie du pays des Sarmates qui fait face à la Pannonie inférieure. Cette clémence eut son effet. On se porta ensuite sur Bregetium.

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