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Restoring the Historical Sound of Paris – Mondes Sociaux

Restoring the Historical Sound of Paris – Mondes Sociaux
CC Pixabay Alexas_Fotos A silent city? Such a thing does not exist! In cities, people grate and scratch, meld together or tear materials, and shout at each other; the cries of animals mingle with the sounds of the environment. This virtual model reproduces Paris in the second half of the eighteenth century – a Paris that has completely disappeared today. Pardoen M., 2015, « Les oreilles à l’affût – Restitution d’un paysage sonore : œuvre de l’imaginaire ou recherche d’authenticité ? In this spirit, the main destination of this sound model are museums, which does not prevent the research from being rigorously scientific. Since it is not yet possible to reconstruct all of Paris due to its size, the choice was made to focus on a twenty-five hectare area around the present Place du Châtelet: Why choose this area? While it may be easy to reconstruct a visual 3D, how do you successfully transform this model into a 5D version? CC Pixabay Hebifot CC Pixabay Alemon Related:  Digital

Restituer le passé sonore de Paris – Mondes Sociaux Crédits Mylène Pardoen Une ville silencieuse ? Ca n’existe pas ! Dans une ville, on lime, on fond, on déchire les matières, on s’apostrophe ; les cris des animaux se confondent avec les sons de l’environnement. Or la majeure partie des restitutions 3 D touchant au passé et à l’Histoire sont souvent muettes, tout à l’inverse du Projet Bretez dont la spécificité est d’être construit autour du son. Cette maquette virtuelle restitue le Paris de la seconde moitié du XVIIIe siècle – un Paris, aujourd’hui, complètement disparu. Pardoen M., 2015, « Les oreilles à l’affût – Restitution d’un paysage sonore : œuvre de l’imaginaire ou recherche d’authenticité ? Le projet Bretez est né d’un « coup de foudre » pour le plan dit de Turgot, levé entre 1734 et 1739 par l’ingénieur-géographe Louis Bretez. À défaut de restituer tout Paris – trop vaste – le choix s’est porté sur une aire de vingt-cinq hectares située autour de l’actuelle place du Châtelet, soit : Pourquoi cette sélection ? CC Pixabay Hebifot

Se déconnecter de Facebook… – Mondes Sociaux CC Flickr C_osett Chez les jeunes et les jeunes adultes, les réseaux socio-numériques en général et Facebook en particulier occupent une place très importante. Mais parfois, devant le trop plein de notifications, la futilité de certains usages ou la peur de perte de contrôle sur la vie privée, certains décident de se déconnecter. Pourtant, la plupart du temps ils finissent par y revenir. Les étudiants utilisent Facebook pour partager des photos, entretenir des liens d’amitié, publier des billets d’humeur et des articles et ils ont souvent recours utilisent aux groupes privés pour le travail universitaire. Ce 6e épisode d’Avides de recherche, la chaine Youtube de Mondes Sociaux, présente en son et en images l’article de Marie Jane Kwok Choon : « La déconnexion temporaire à Facebook : entre le FOMO et l’intériorisation douce du contrôle social », publié en 2016 dans le n°118 de la revue Terminal. Texte, voix : Manon Bril Image : BartMusique : OTAM

Qu’est-ce que le numérique fait aux historiens ? Le tournant numérique pris par la société n’est plus à démontrer : tout, ou presque, est numérique. Les impôts ? Dématérialisés. La presse ? Majoritairement lue en ligne. Notre vie sociale ? Cette passionnante question est au coeur de l’ouvrage publié par Philippe Rygiel. Rygiel P., 2017, Historien à l’âge numérique, Villeurbanne : Presses de l’ENSIBB Cet article est mis en ligne conjointement par Mondes Sociaux et L’Histoire dans le cadre d’un partenariat de co-publication. État des lieux La grande force de l’ouvrage réside dans le travail d’égo-histoire que mène Philippe Rygiel. CC Pixabay MoteOo Les transformations concernant tous les aspects du métier, la profession dans son ensemble ne peut continuer à l’ignorer. Questionner un parcours d’historien Plutôt que de questionner l’instant présent, Philippe Rygiel commence par regarder en arrière et interroge son propre parcours. CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux De nécessaires débats CC Pixabay Kidaha Interroger le numérique en historien

Un jour nous vivrons dans des villes intelligentes – Mondes Sociaux Vous connaissez tous les smartphones, ces téléphones intelligents, ultra connectés qui, en plus de téléphoner, proposent un tas de services pour améliorer notre quotidien. Et si demain nous vivions dans des villes intelligentes ? Les smart cities sont des espaces urbains qui utilisent les données issues de capteurs ainsi que les nouvelles technologies, pour mieux consommer leurs ressources, faire des économies d’énergie, répondre plus efficacement à nos besoins, renforcer la sécurité et mieux gérer leur territoire à court terme. Cette question intéresse bien évidemment les chercheurs, mais jusqu’à présent, les études avaient surtout été menées par les sciences dites « dures ». Désormais les Sciences humaines s’emparent à leur tour de cet objet multiforme, multidimensionnel… et multidisciplinaire. Texte/voix : Manon BrilMusique : OTAM CC Flickr Smart Cities Crédits image à la Une : CC Wikimedia Commons SA Internationales Stadtbauatelier

Quand Baudrillard nous aide à penser le monde contemporain – Mondes Sociaux CC Mondes Sociaux « Ceci n’est pas Baudrillard » Il est devenu courant de distinguer les contributions d’un Baudrillard « première manière », centré autour de l’analyse critique de la société de consommation, de celles qui, à partir des années 1980, se concentrent davantage sur les simulacres, l’hyper-réalité, la société de surveillance et de contrôle généralisé. Le premier Baudrillard a bénéficié de l’attention des universitaires. Issus d’une thèse dirigée par Henri Lefebvre, ses travaux – du Système des objets (1968) à L’échange symbolique et la mort (1976), quoique déjà très singuliers, s’articulent sur des auteurs reconnus, qu’il s’agisse de Marx, Bourdieu, Barthes, Mauss, Bataille, Canetti… même s’il n’y fait référence qu’avec parcimonie. Opérant une rupture radicale avec la pensée critique traditionnelle, le second Baudrillard brille par sa désinvolture vis-à-vis de toute discipline académique. CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux CC Tibo pour Mondes Sociaux CC Pixabay Geralt

Politique et Internet : une citoyenneté renouvelée ? – Mondes Sociaux CC Youtube Guillaume CABIOC’H La contribution du numérique au fonctionnement des régimes démocratiques est régulièrement mise en question, qu’il s’agisse de faire sa critique ou de faire perdurer son existence, en améliorant l’expression et la participation citoyennes. On assiste à un foisonnement d’initiatives démocratiques portées tantôt par des institutions, tantôt par des citoyens, de manière individuelle ou collective. Par exemple, si le « projet de loi El Khomri » (appelé aussi « Projet de loi Travail ») a suscité au printemps 2016 des mécontentements manifestés notamment par voie et/ou voix numérique, celui d’Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat chargée du Numérique, relatif à la « République numérique » a bénéficié de contributions postées par les internautes sur une plateforme dédiée à la consultation, puisque cinq nouveaux articles ont été rajoutés. CC Youtube Démocratie Ouverte CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux Wojcik S., 2011, « Prendre la démocratie électronique au sérieux.

Peut-on être absent à sa propre présence numérique ? – Mondes Sociaux CC PixabayPublicDomainPictures Etre ou ne pas être présent sur les réseaux sociaux ? Telle est la question… Il existe en fait plusieurs façons d’y répondre, et nos pratiques en attestent. Si les réseaux sociaux sont bien présents dans nos existences, on peut se demander si nous ne sommes pas parfois absents de nos vies numériques, malgré les traces que nous laissons. Dans une série d’articles (2008, 2009 et 2010), Louise Merzeau analyse la présence numérique en regard d’un autre concept, l’identité numérique. CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux On rappellera au préalable que pour cette auteure, la présence numérique ne supprime pas les symboles : l’absence de hiérarchie, l’individu acteur de son destin (…) sont présents, mais de façon discrète dans les plis des dispositifs. Poursuivant cette logique de déconstruction, elle établit un lien entre présence numérique et identité. Dans ce contexte, la question d’une identité recomposée, unique, stable, taraude quelques analystes.

L’information service, un enjeu majeur pour les médias ? – Mondes Sociaux CC Wikimedia Commons OpenCliparts Vous ne connaissez pas l’information service ? Rien d’étonnant à cela, puisqu’elle est un type d’information souvent négligé par les spécialistes… de l’information. Pourtant, elle est née en même temps que l’information journalistique, s’est parfois confondue avec elle et a toujours joué un rôle important dans l’offre éditoriale et le modèle économique de nombreux journaux. Trois éléments la définissent : elle est potentiellement utile pour la vie quotidienne du lecteur ; elle est construite et attestée par une source extérieure au média ; son contenu n’est pas transformé par le média qui la publie. Il s’agira ici de rappeler la place qu’elle a occupée dans l’offre médiatique, en particulier pour la Presse Quotidienne Régionale (PQR). Bousquet F., 2015. « L’information-service au cœur de la reconfiguration de la presse infra-nationale française », Réseaux, n°193, 137-165. CC Wikimedia Commons CC Wikimedia Commons Atresgots CC Pixabay Geralt

L’histoire à la sauce numérique – Mondes Sociaux CC Mondes Sociaux Un lieu commun s’est désormais imposé depuis quelques années : dans notre « monde de données », les sciences humaines et sociales sont en pleine mutation. Avec la numérisation de leurs sources primaires, les historien.ne.s n’échappent pas à ces changements, notamment les historien.ne.s du contemporain dont les sources à venir seront « nées » numériques. À cette « mise en données » des sources historiennes s’ajoute leur mise en réseau, c’est-à-dire leur mise à disposition en ligne et la possibilité offerte aux chercheur.se.s de les utiliser dans leurs travaux sans nécessairement se rendre dans un centre d’archives. Ce livre collectif réunit des retours d’expériences et des réflexions, positives et négatives, afin de susciter une réflexion sur le métier d’historien.ne à l’ère numérique. Clavert F., Noiret S., eds., 2013, L’Histoire contemporaine à l’ère numérique. CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux l’individu, risque-t-il de nous faire oublier notre passé collectif ?

Les émotions en ligne ou l’économie du « like » Sur le Web, quand on aime on ne compte pas ses clics. Pas plus d’ailleurs que ses joies, ses peines ou sa colère. Dans un ouvrage consacré au Web affectif, on se propose de parler d’amour. En somme, dans cet essai, nous tentons de penser l’économie du numérique au travers d’un prisme affectif. Alloing C., Pierre J., 2017, Le Web affectif. Dans des travaux précédents portant sur les industries de la (e)réputation, nous nous demandions pourquoi de nombreux acteurs économiques s’intéressent tant que cela à ce que nous pouvions dire et faire en ligne. Cc pixabay Clker-Free-Vector-Images Quel pouvait donc être ce chainon manquant entre des problématiques de « boite noire » et des discours ventant « l’expérience client » et la « personnalisation » accrue des interfaces et recommandations en ligne ? Alloing C., 2016, (E)réputation. Bien entendu, ici, aucune notion de culture ou de contexte ne pourrait mettre à mal le déterminisme de nos micro-expressions faciales. CC Pixabay Pixaline

Le selfie : expression contemporaine de soi En quelques années, les réseaux socio-numériques (Facebook, Instagram, Twitter, Linkedin…) ont bouleversé les manières de se (re)présenter, tout particulièrement à travers la photo de profil des utilisateurs. Liée à l’apparition du selfie capturé à bout de bras avec un smartphone, le genre de l’autoportrait photographique semble être en mutation. Fondé en 2004, Facebook est aujourd’hui le leader des réseaux socio-numériques de contenus. Impossible de passer à côté de ce phénomène entré rapidement dans le quotidien et la sphère publique. CC Pixabay OpenClipart-Vectors Le phénomène n’est pas nouveau : dès l’Antiquité, l’effigie de l’Empereur sur les pièces de monnaies romaines véhicule déjà un visage sur un large territoire. À l’origine réservé à une élite en signe de richesse et de reconnaissance, le portrait devient de plus en plus accessible. CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux L’écran est une surface lumineuse où se projette son propre visage comme à la surface de l’eau. CC Pxhere

Le numérique diversifie-t-il vraiment les goûts musicaux ? – Mondes Sociaux Demandez à quelqu’un, et plus particulièrement à un jeune, ce qu’il écoute comme musique. Souvent, sa réponse spontanée sera : « de tout ». C’est en tout cas cette réponse que j’ai obtenue de manière dominante au cours des entretiens réalisés dans le cadre de ma thèse sur les pratiques d’écoute musicale des adolescents à l’heure du numérique. Mais en affinant les questions sur les genres écoutés, les artistes préférés et les moments particuliers d’écoute, les musicophiles – c’est-à-dire ceux qui ont un lien faible ou fort avec l’écoute musicale – délaissent pourtant systématiquement des genres musicaux et/ou des artistes. En fait, nul n’écoute « de tout », même quand il affirme le contraire. Derrière ce « de tout » se cache une croyance en l’éclectisation des goûts musicaux, notamment chez les jeunes, que l’on met souvent en perspective avec la digitalisation de l’écoute musicale. CC Pixabay OpenClipart-Vectors CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux CC Pixabay ComFreak

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