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Défricher pour s'établir : l'arrivée sur une seigneurie

Défricher pour s'établir : l'arrivée sur une seigneurie
En Nouvelle-France, la colonie est divisée en grandes bandes de terres, longues et étroites, qui font face au fleuve Saint-Laurent ou à un autre cours d'eau. Le territoire est organisé de cette façon parce que les cours d'eau sont nécessaires pour l'agriculture et facilitent les communications. Les terres sont d'abord données à des seigneurs par le gouverneur et l'intendant. Sur la seigneurie, le seigneur se garde un domaine où il fait cultiver la terre et construire un manoir. Le seigneur construit aussi un moulin où les paysans apporteront leur blé pour faire de la farine. Un colon, comme Nicolas Choquette, doit donc demander une terre à un seigneur avant de s'établir. Lorsqu'il a reçu sa terre, Nicolas loge chez un voisin pendant un an ou deux. Après deux ans de travail, Nicolas a construit sa première maison et une grange, faites de bois.

Seigneurie de Beauport par Grenier, Benoît Les noms des rues à Beauport témoignent aujourd'hui de son histoire seigneuriale. Peu d’institutions sont davantage associées au patrimoine du Québec que le système seigneurial, implanté sur les rives du Saint-Laurent dès les commencements de la colonisation française. Le paysage, le patrimoine bâti et la toponymie de l’axe laurentien conservent l’empreinte du cadre seigneurial qui ne s’est éteint qu’en 1854, après avoir survécu près d’un siècle sous le régime britannique. Même après cette date, le système seigneurial va continuer longtemps à caractériser l’espace québécois, particulièrement en milieu rural. Si la seigneurie est l’un des éléments constitutifs de la trame historique du Québec, ses traces matérielles et mémorielles dans le territoire ne reflètent pas toujours l’importance de cette institution. Article available in English : Beauport «Seigneurie» Seigneurie d’hier, ville d’aujourd’hui La trame seigneuriale à Beauport : entre la mémoire et l’oubli 1. 2. 4.

Des établissements qui deviendront grands En 1645, les trois établissements les plus importants de la Nouvelle-France sont Québec (fondé en 1608), Trois-Rivières (fondé en 1634) et Montréal (Ville-Marie) (fondé en 1642). Même si le territoire de la Nouvelle-France est assez grand, presque toute la population est concentrée dans ces trois villes qui sont toutes situées dans la vallée du Saint-Laurent. À Québec, on a agrandi l’église et on commence à tracer des rues. Québec est en train de devenir un petit village. Trois-Rivières est encore un très petit poste de traite. Montréal vient d’être fondé et n’est habité que par quelques personnes, dont quelques missionnaires qui veulent convertir les Amérindiens à la religion catholique.

Régime seigneurial au Québec par Grenier, Benoît La seigneurie à Beauharnois, 1838 Instauré sur les rives du fleuve Saint-Laurent dès la décennie 1620, le régime seigneurial est le plus souvent considéré en tant qu'outil de peuplement et mode d'organisation du territoire. Dans cette perspective, les seigneurs sont perçus comme des colonisateurs qui entretiennent des rapports plutôt harmonieux avec les censitaires, dans le cadre de «droits et devoirs» réciproques. Cette représentation de la seigneurie en sol québécois en néglige cependant les caractéristiques fondamentales : hiérarchie et inégalité sociale. Article available in English : COMING SOON Les fondements du système Le système seigneurial compte parmi les premières institutions que la France d'Ancien Régime a transposées en Nouvelle-France. Cartes sur l'organisation des seigneuries en Nouvelle-France avant 1663 et vers 1745 Les privilèges seigneuriaux ne signifient cependant pas que les censitaires sont complètement opprimés. La longévité du régime seigneurial

CyberMystères—Les grands mystères de l'histoire canadienne Après que Jacques Cartier ait découvert ce qui allait devenir la Nouvelle-France, des Européens se sont empressés de se rendre sur ce nouveau territoire. D’abord, les commerçants de fourrures sont arrivés, puis on a encouragé les colons européens à s’établir sur le territoire. Venus de diverses régions de la France, les colons étaient divisés en trois grandes classes sociales : la noblesse, la classe moyenne et les roturiers. La grande majorité était constituée de roturiers. Afin d’en apprendre davantage sur le régime seigneurial, rendez-vous à l’adresse suivante : Le système seigneurial Les fermiers constituaient 80 % de la population et les autres 20 % étaient composés d’administrateurs, de marchands, de miliciens (soldats) et de membres du clergé. L’avancement social n’était pas réservé aux membres du clergé et de la milice. Le fermier qui louait sa terre à un seigneur devait vivre sur cette terre et y pratiquer l’agriculture.

La Nouvelle-France racontée : 104 histoires de Nouvelle-France a RootsWeb Alain Chebroux, Seigneur d'Argenteuil - Seignior of Argenteuil - Comte d'Argenteuil - Count of Argenteuil La Seigneurie d'Argenteuil en Nouvelle France Les premiers occupants de ce territoire étaient des Amérindiens Avant le XVIème siècle, des tribus d'Algonquins vivaient déjà sur une bande de terre au nord du fleuve Saint-Laurent, entre la Région de l’Outaouais et celle des Trois-Rivières. L'histoire des Algonquins En 1609, Les Français s’allièrent aux Algonquins, aux Montagnais, Cliquer sur la gravure aux Micmacs et aux Hurons, ce qui allait entraîner la Nouvelle-France dans une série de guerres meurtrières contre les Iroquois. Dictionnaire Français - Montagnais - 1674Cliquer sur la gravure Un des premiers dictionnaires vieux Français - Amérindien - 1544 La rivière des Outaouais, appelée "la Grande Rivière", devint alors la principale voie du commerce des peaux. En 1640, les Iroquois exterminèrent la nation Huronne, dont les derniers survivants se retranchèrent au nord de la ville de Québec, puis s’attaquèrent aux Algonquins en les éliminant complètement des Laurentides, en une dizaine d’années.

French-Canadian Genealogical Research in Houghton County, Michigan John P. DuLong, Ph.D. Preface This web page originally was published in Michigan's Habitant Heritage, the quarterly journal of the French Canadian Heritage Society of Michigan. It was published as a five part series in 1989-1990. DuLong, John P. Part I: Introduction and Historical Background, 10:4 (October 1989): 98-103. A lot has changed since 1989, consequently, I have updated some of the material. I want to share this series because I believe it will be helpful to people doing researching in Houghton County, whether or not they are French Canadian. Acknowledgements I would like to acknowledge the assistance of several people in helping me with this article. I dedicate this article to my own Copper Country immigrant French-Canadian and Acadian ancestors, Augustin Monette and Lucie Riel, Joseph Prince and Angeline Allie, Henry Bourbonnais and Stéphonie Monette, and Édouard Dulong and Elise Mercier. Part I: Introduction and Historical Background Migration French-Canadian Communities

seigneurie Fief et Seigneurie de Bonsecours (L'Islet) À l'époque de la Nouvelle-France, la concession des terres s'est faite par l'entremise du Système seigneurial instauré par le gouvernement français et en partie calqué sur le régime féodal qui se poursuivait encore en France. Ce sont l'Intendant et le Gouverneur qui étaient chargés d'accorder au nom du roi de France les titres de concession des seigneuries. En nommant Jean Talon, Intendant de Nouvelle France, le 23 mars 1665, le roi Louis XIV lui avait donné pour mission spéciale de s'occuper dse son peuplement. Il désirait que l'on procédât en cela régulièrement, établissant les colons de proche en proche, en partant des endroits déjà habités. Talon suivit à la lettre les ordres du roi. Privilèges et obligations du Seigneur et des Censitaires Devoirs des seigneurs : Ils doivent peupler la seigneurie. En lisant la carte de Catalogne (1709), il y a lieu d'observer quelques traits caractéristiques de l'usage du territoire.

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