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Le périurbain loin des clichés

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Définir l'espace urbain : Centre historique : Espace compris à l’intérieur des anciens remparts. 1 : Les remparts ont été détruits pour construire un boulevard périphérique. Faubourgs industriels : Extension de la ville à l’époque industrielle, avec le développement des chemins de fer. 2 : Cimetières construits à l’extérieur du centre historique par manque de place. Ancienne usine (1ere industrialisation), désaffectée, ou affectée à un nouvel usage (musée par exemple). Banlieues : Extension de la ville depuis l’époque industrielle, jusqu’aux périphéries actuelles plus lointaines. 3 : Quartier d’affaires. 4 : Grands ensembles. 5 : Habitat pavillonnaire. 6 : Zone d’activité. Espace périurbain : Transition entre l’espace urbain et l’espace rural, c’est une campagne en cours d’urbanisation. 7 : Village. 8 : Nouveau lotissement. 9 : Mitage. Espace rural : Inclut l’ensemble des communes non urbaines.

Dubaï, hub et urbi Nul doute que l’aéroport international de Dubaï s’impose désormais comme un lieu de dimension mondiale. Ses 84 millions de passagers annuels projettent une ville de taille somme toute modeste, de population comparable à celle de Lyon, au premier plan du théâtre du monde. Par son aéroport, Dubaï se place au troisième rang, peu après Atlanta et Pékin et loin devant Roissy-Charles-de-Gaulle, alors même que son apparition dans le classement des trente premiers aéroports ne remonte qu’à dix ans. On retrouve ici la course éperdue de l’émirat pour figurer en tête des classements afin de frapper l’imagination des investisseurs. Les images publicitaires des rues de Dubaï se font largement l’écho de cette ambition, à grand renfort de «#1» pour qualifier tel ou tel projet urbain. Ce qui distingue encore davantage l’aéroport de Dubaï de ses homologues est sa fréquentation particulièrement cosmopolite. Alcool, or et lessives Réfugiés et limousines

Centres-villes morts, moches périphéries, merci qui ? Le déclin commercial des centres-villes atteint un stade préoccupant. Le sujet est suffisamment complexe pour que le rapport qui a été rendu sur ce sujet l'automne dernier au gouvernement pèse 471 pages (ce qui est un étiage très haut, j'ai rarement vu un rapport aussi énorme). Intitulé "La revitalisation commerciale des centres-villes", ce rapport fait des propositions qui seront discutées aujourd'hui à Bercy où la secrétaire d'Etat chargée du commerce Martine Pinville organise des Assises sur le sujet. Le constat est grave, disons le. Il se mesure en termes de vacance commerciale (en gros le pourcentage de commerces fermés). A 5% on est dans le frottement conjoncturel, (un peu comme pour le chômage). En 2015, sur le panel analysé, 7 % de centres-villes des villes moyennes ont un taux inférieur à 5 %, 38 % ont un taux de vacance commerciale situé entre 5 % et 10 % et 55 % ont un taux supérieur à 10 %, contre seulement 27 % dans les grandes villes. Moulins. Comment en est-on arrivé là?

Le Projet du Grand Paris - Grand Paris Initié en 2007 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le projet du Grand Paris a pour ambition de transformer l’agglomération parisienne en une grande métropole du XXIème siècle, à même d’assurer son rang dans la compétition des mégalopoles internationales. Le projet passe par l’amélioration du cadre de vie des habitants, la correction des inégalités territoriales et la construction d’une ville durable. Paris fait aujourd’hui face à un double défi : En tant que capitale inscrite dans l’économie mondialisée, rivalisant avec des métropoles comme New-York, Londres ou Tokyo, elle doit asseoir son statut de «ville-monde». Pour ce faire, elle doit répondre aux engagements du protocole de Kyoto, tout en construisant des logements et en améliorant son offre de transports, entre la banlieue et le centre, et de banlieue à banlieue.En parallèle de cette ambition internationale, elle doit veiller à préserver son histoire et son patrimoine – deux atouts majeurs de Paris à l’étranger.

Istanbul, la ville-planète aux mains d’Erdogan Times Square, Ipanema, Istanbul, Tombouctou : loin de s’uniformiser, les villes de la mondialisation se démarquent les unes des autres pour des raisons politiques, touristiques, culturelles ou his toriques. Autant de facettes pour ces hyper-lieux, concept théorisé par le géographe Michel Lussault. Mardi : Tombouctou. Avec près de 15 millions d’habitants, deux fois plus qu’en 1990, Istanbul fait partie des vingt plus grandes villes du monde. Etendue sur une centaine de kilomètres à la jonction de l’Europe et de l’Asie, l’ancienne capitale ottomane s’est lancée dans un superlativisme urbanistique : les plus hautes tours, le plus grand aéroport, le doublement du Bosphore par un canal… Le géographe Jean-François Pérouse vient d’y consacrer son dernier ouvrage, Istanbul planète - la ville-monde du XXIe siècle (éditions La Découverte). A lire aussi : La carte des hyper-lieux En quoi Istanbul est-elle la ville-monde du XXIe siècle ? Je reprends ici une expression de Jean Baudrillard.

Les ÉcoQuartiers - Ministère de la Cohésion des territoires La démarche ÉcoQuartier vise à favoriser l’émergence d’une nouvelle façon de concevoir, de construire et de gérer la ville durablement. ÉcoQuartiers, ensemble vers la ville durable (PDF- 2.3 Mo) Elle concerne tous les types de projets : neufs ou de renouvellement urbain, rénovation de quartiers sensibles, opérations dans de grandes agglomérations ou dans des contextes périurbains et ruraux, en France métropolitaine comme à l’Outre-mer. Un ÉcoQuartier est un projet d’aménagement multifacettes qui intègre tous les enjeux et principes de la ville et des territoires durables : le pilotage et la participation : les ÉcoQuartiers sont des projets collectifs. Un ÉcoQuartier vise à faire émerger parmi ses habitants des modes de vie fondés sur la prise en compte des ressources locales. Un label pour garantir la qualité des ÉcoQuartiers Pour promouvoir ces principes, l’État a lancé dès 2008, la démarche ÉcoQuartier, concrétisée en décembre 2012, par la création du label national ÉcoQuartier.

L’espace urbain français en extension ► Plus de trois Français sur quatre résident dans un espace urbain Au recensement de 2007, 77,5 % de la population française vivait dans une commune urbaine, contre 52,9 % en 1936. Que ce soit lors de la révolution industrielle, de l’exode rural des années 1960 et 70, ou encore avec l’explosion plus récente du travail tertiaire dans les villes, l’urbanisation n’a jamais cessé. Entre 1999 et 2010, la surface de l’espace urbain s’est accrue de 19 %, passant de 100 022 km² à 118 757 km², soit 21.8 % du territoire métropolitain. Jusqu’en 1954, était considérée comme urbaine, toute commune comptant au minimum 2000 habitants agglomérés en son chef-lieu et sur laquelle il n’y avait pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions. Afin de prendre en compte l’étalement urbain, souvent sur plusieurs communes, l’Insee introduisit la notion d’aire urbaine et effectue un nouveau découpage en 2010. ► 230 unités urbaines structurent le territoire La Croix – Infographies : Laurent Dupuis

Paristique. L’origine des rues de Paris sur une carte – Les Outils Tice Paristique est une impressionnante carte en ligne qui permet de découvrir d’un clic l’origine de la plupart des rues et lieux de la capitale française. Une carte interactive gratuite créée par un passionné qui est un bel exemple de ce que l’on peut réaliser grâce à la montée en puissance de l’Open Data et des outils de visualisation. L’ouverture des données est une philosophie visant à rendre des données numériques accessibles à tous et à s’affranchir des restrictions sur le droit d’accès et de réutilisation. Elle s’inscrit dans une tendance qui considère l’information publique comme un bien commun. Paristique est l’œuvre de Guillaume Derolez qui a été chercher un imposant jeu de données sur les rues parisiennes dans le site de la politique Open Data de la Ville de Paris, ParisData qui lui aussi vaut le détour. Le résultat est formidable. En cliquant sur un point vous obtenez l’origine du nom de la rue et une rapide histoire. À vous de jouer. Lien: Paristique

Le pré-urbain : un territoire refuge aux confins du périurbain éloigné À n’en pas douter, un monde de villages reliés entre eux par tout un lacis de routes et de chemins traversant ici des prairies et des champs, là des bois et des sapinières, ailleurs des vallons et des plaines peut s’observer au sein du périurbain éloigné de l’agglomération de Nancy. Longeant parfois cours d’eau et étangs, ces routes et ces chemins mènent tantôt à des villages typiquement lorrains où les maisons se distribuent le long d’une seule rue, tantôt à des villages au sein desquels les maisons se rassemblent autour d’une place avec son monument aux morts ou autour d’une église avec son clocher en ardoise dominant le paysage. Ce qui s’impose au regard, dès lors que l’on pénètre dans toutes ces communes éloignées de la centralité nancéienne, c’est avant tout la présence de nombreux véhicules stationnés sur les trottoirs et aux abords des rues. Figure 1. Dans le pré-urbain © Jean-Marc Stébé, 2016. … les contours du pré-urbain se dessinent Le pré-urbain, un territoire refuge

Paris past and present: Old photos of French capital superimposed on the same scenes today A new book features 80 old black-and-white photos of Paris superimposed on the same scenes today. By insetting historical photographs into contemporary settings, the author, French art director Julien Knez, opens a window to the past, allowing events in the city's history to be integrated into the present day. Knez found photos of Paris taken between 1871 and 1968, and then photographed the same site from the same angle. He says it's not a question of juxtaposition, but of incrustation. "An event that has left no material, tangible trace recovers a genuine geographical existence, while the city of today becomes literally inhabited by its history – even if this history has not fashioned its shape," he writes. IBTimesUK presents a few images from Paris, Fenêtres sur l'Histoire by Julien Knez, published by Parigramme on 24 March 2016, and available from Amazon.

De la France moche à la France morte? Temps de lecture: 10 min Dans Comment la France a tué ses villes, une enquête publiée l’année dernière, le journaliste Olivier Razemon propose un petit jeu de psychologie géographique. «Plantez-vous à une soirée en plein Paris et lâchez, à la cantonade, “Brive-la-Gaillarde”, “Bourg-en-Bresse” ou “Romorantin-Lanthenay”», parmi d’autres villes au statut comparable comme Charleville-Mézières, Vierzon, Vesoul ou Digne-les-Bains. Observez les réactions, entre rires entendus et gêne: «Certains chefs-lieux administratifs, qu’on le veuille ou non, portent dans leur nom même à la fois leur apogée et leur tragédie, de la forteresse médiévale à la préfecture déclassée d’une province oubliée», note avec justesse Olivier Razemon. Ces villes comme beaucoup d’autres partagent un sentiment d’abandon qui se manifeste depuis plusieurs années par des rangées de rideaux fermés en centre-ville, une dévitalisation commerciale au centre de l’enquête du journaliste. France Stratégie. Une France en patchwork

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