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Les limites de la fouille sociale de données

Les limites de la fouille sociale de données
Lors de la conférence de sécurité informatique Black Hat qui se tenait récemment à Las Vegas, Alessandro Acquisti, professeur agrégé de technologie de l’information et de politique publique à l’Ecole de Heinz de l’université Carnegie Mellon, a montré comment une photographie d’une personne pouvait être utilisée pour retrouver sa date de naissance, son numéro de sécurité sociale et d’autres informations en utilisant la technologie de reconnaissance faciale pour faire correspondre l’image à celles que l’on trouve sur les sites sociaux type Facebook. Acquisti reconnaît les limites de confidentialité de son travail, mais avertie que le plus gros problème ne repose pas tant sur la violation de la vie privée que sur l’inexactitude des données extraites des techniques d’extraction. Pour Alessandro Acquisiti, explique Erica Naone de la Technology Review, le risque est bien de voir demain l’information en ligne préjuger de qui nous sommes et se tromper.

Qui êtes-vous vraiment sur internet? Big Brother veut savoir... | Alain McKenna Qui êtes-vous, vraiment, sur internet? Avez-vous le même nom? Regardez-vous les mêmes émissions de télé? Parlez-vous aux mêmes personnes? Non? Au Canada, le projet de loi omnibus visant à redéfinir la criminalité inclut quelques mesures qui faciliteront l'interception des communications internet que font les citoyens ordinaires. En même temps, des pressions faites sur le Canada par les studios cinématographiques portent leurs fruits: les fournisseurs de services internet devront leur fournir le nom de clients utilisant certaines adresses internet précises. Pourtant, les experts en informatique vous le diront: rien ne garantit que c'est ce client qui a réellement téléchargé le fichier en cause. Aux États-Unis, ça a failli aller beaucoup plus loin: une loi portant sur l'utilisation abusive des ordinateurs actuellement étudiée par le Sénat proposait de rendre illégale l'utilisation d'un prête-nom sur des sites comme Facebook, MySpace et ainsi de suite. Visa le noir, tua le blanc

archivage électronique | En attendant Mnemosyne J’émerge à peine du déménagement de l’École des hautes études en sciences sociales après une longue absence sur ce blog… Pour signaler tout d’abord un dossier réalisé dans la dernière Lettre de l’EHESS avec l’équipe des archivistes qui ont participé à l’opération. Un dossier original, qui plutôt que d’énoncer des chiffres et des bilans en mètres linéaires, évoque avec poésie le passionnant métier d’archiviste, ses joies, ses peines et la grande curiosité qui caractérise les archivistes. Je signe pour ma part une petite réflexion sur "la sagesse de l’archiviste"… L’ensemble est lisible ici : Lettre de l’EHESS, n°38, janvier 2011 Et pour suivre mois après mois ce que fut la gestion des archives de l’EHESS au cours de la préparation de son déménagement, il est intéressant de lire la rubrique tenue par la responsable du service des archives, Brigitte Mazon, dans la Lettre de l’EHESS : Chroniques du déménagement Lettre de l’IMEC (n°12, automne 2010)

Comment les jeunes expriment leur identité numérique Elle s’appelle Nayra VACAFLOR Docteur qualifiée et ATER en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de Bordeaux III, au sein du laboratoire de recherche MICA elle vient d’être remarquée au Colloque Scientifique de l’Université d’été Ludovia 2011. Remarquée par le sujet de son intervention : « l’expression identitaire « mobile » des jeunes : vers une autre narration de soi ». Dans une étude faite en 2007 parmi une population jeune ( 18-28 ans ) et multiethnique de la CUB et partagée avec le chercheur Mahdi AMRI, Nayra VACAFLOR s’interroge sur les représentations narratives et expressives du téléphone mobile chez les jeunes ; comment ces jeunes expriment leur identité à travers les productions numériques ? Sa méthode ? Remarquée également par l’originalité de la forme de sa communication. « Univers-Cités » a été primépar le Festival de films de Chercheurs de Nancy On attend avec intérêt son intervention ..à Ludovia 2012. Mais profitons encore de celle de cette année.

Quel réseau social pour les chercheurs en histoire ? par Frédéric Clavert [Ceci est un "guest post" de Frédéric Clavert. Historien, il a soutenu sa thèse sur Hjalmar Schacht, financier et diplomate 1930-1950 en 2006 et l’a publiée chez PIE-PeterLang (Bruxelles) en 2009. Après avoir été ATER à l’Université de Strasbourg, il est devenu chercheur, au CVCE (Luxembourg) où il est « responsable scientifique Digital Humanities ». Il est l’un des contributeurs du blog zotero francophone. Le récent lancement de Google Plus – pas encore pleinement ouvert à l’ensemble du public –, m’a poussé à reprendre une réflexion, entamée ici, sur les usages des réseaux sociaux pour chercheurs, particulièrement en histoire. La première question à se poser est la suivante : y a-t-il un intérêt pour un chercheur à s’inscrire sur un réseau social ? Il existe également des raisons de ne pas aller sur les réseaux sociaux : In fine, le choix de s’investir sur les réseaux sociaux est largement personnel, en fonction de nos intérêts et de nos pratiques de recherche.

Qu’est-ce que l’identité numérique ? Je ne suis pas le premier à tenter de vulgariser le concept d’identité numérique, Leafar (Raphaël pour les intimes) a ainsi déjà proposé une représentation de l’identité numérique (voir son billet : U.lik unleash Identity 0.2), j’avais également déjà abordé la question dans un précédent billet. Je souhaite avec cet article compléter cette vision et y apporter ma touche personnelle. Les utilisateurs au coeur du web 2.0 Avec la prolifération des blogs et wikis, la multiplication des réseaux sociaux et l’explosion du trafic sur les plateformes d’échanges, les contenus générés par les utilisateurs prennent une place toujours plus importante dans notre consommation quotidienne de l’internet. Tous ces contenus laissent des traces sur les sites qui les hébergent et dans les index des moteurs de recherche, ils sont également systématiquement rattachés à un auteur. De la volatilité de l’identité numérique Les différentes facettes de l’identité numérique

"Droit à l'oubli" sur Internet : une charte signée sans Google ni Facebook Avec cette charte, les représentants de sites collaboratifs et de moteurs de recherche s'engagent à mettre en place de nouveaux dispositifs afin de garantir la protection des données privées des internautes. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laurent Checola Une douzaine de signataires, réunis par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique, ont adopté, mercredi 13 octobre à Paris, une charte (.PDF) consacrée au droit à l'oubli numérique. "Il ne faut pas diaboliser Internet, il y a de nombreux contenus mis en ligne que nous voulons garder, mais dans certains cas, nous aimerions pouvoir les effacer", souligne la secrétaire d'Etat, qui avait lancé cette initiative en novembre 2009. Avec cette charte, les représentants de sites collaboratifs et de moteurs de recherche s'engagent à mettre en place de nouveaux dispositifs afin de garantir la protection des données privées des internautes.

Fanny Georges, communication médiée par ordinateur: processus de production et de diffusion A Simpler Approach to Online Identity Many people struggle to remember scores of passwords for different websites. They often have to reset an account or dig through years of e-mail to find stored log-in information. A common trick is to use the same password for lots of accounts, but this can be a security risk, potentially allowing many accounts to be hijacked at once. Even as identity becomes increasingly important online, it is becoming more fragmented, with users signing up for ever more websites and services. Account Chooser, a new service launched by the OpenID Foundation, an organization that includes the major websites Google, Facebook, Microsoft, and Yahoo, is the latest effort to solve this problem. Instead of having to create yet another account, Account Chooser lets users choose one account—their Gmail or Facebook log-in, for example—and then use it to log in to many other sites. Account Chooser is far from the first effort to create a single account that can be used on lots of websites.

L'opération d'espionnage des Etats-Unis pour manipuler les réseaux sociaux sur Internet (The Guardian) par Nick Fielding, Ian Cobain L’armée américaine est en train de développer un logiciel qui permettra de manipuler discrètement les médias sociaux par la création de faux profils afin d’influencer les conversations sur Internet et diffuser de la propagande pro-américaine. Une société californienne s’est vu attribuer un contrat par le Commandement Central (CentCom) des Etats-Unis, qui supervise les opérations militaires au Moyen Orient et en Asie Centrale, pour le développement d’un service décrit comme « un service de gestion de profils en ligne » qui permettra à un employé de l’armée de contrôler jusqu’à 10 identités différentes situées partout dans le monde. Selon des experts de l’Internet, le projet a été comparé aux tentatives de la Chine de contrôler et limiter la liberté d’expression sur Internet. Centcom a affirmé que n’étaient pas concernés les sites basés aux Etats-Unis, de langue anglaise ou toute autre langue, et a spécifiquement affirmé que les réseaux Facebook et Twitter n’étaient pas visés.

Genevieve Bell : secrets, mensonges et déceptions Par Hubert Guillaud le 20/02/08 | 6 commentaires | 9,840 lectures | Impression A l’occasion de la conférence Lift08 (vidéo), l’ethnologue australienne Genevieve Bell, chercheuse chez Intel, a fait une très intéressante communication sur nos pratiques du mensonge et du secret en ligne. Tous menteurs Sa recherche est partie d’une expérience personnelle : elle s’est surprise un jour à donner une fausse date de naissance sur un site. “Une fois en ligne, la vérité se désintègre : on ment sur ce que l’on est, où l’on est, ce que l’on fait, son âge et son poids, son statut marital, son niveau social et ses aspirations”. Les fondements du mensonge et du secret A l’inverse, la culture du secret, comme le suggèrent nos cultures ancestrales, est aussi un moyen de conserver l’ordre établi, la cohésion sociale. La question est de savoir si les nouvelles technologies facilitent les moyens que nous avons de mentir.

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