background preloader

Quatre voies du datajournalism

Quatre voies du datajournalism
Le datajournalism ou journalisme de données, peut difficilement se résumer à un type de contenus ou à un type de démarche. Il requiert des compétences spécifiques, selon l'usage qui en est fait. J’ai eu l’impression, ces derniers jours, de répéter plusieurs fois la même chose à des personnes différentes (ce qui est un vrai plaisir quand il s’agit de datajournalism). D’où l’idée d’articuler ici ces quelques éléments récurrents. Photo CC par Ian-S sur Flickr Finalement, le datajournalism ou journalisme de données, peut difficilement se résumer à un type de contenus ou à un type de démarche. 1-COMPRÉHENSION : le datajournalism permet de mieux comprendre le monde. Pour cette visualisation des succès au box office américain depuis 1986, l’équipe du nytimes.com a particulièrement travaillé sur la forme des courbes, et leur couleur. Le datajournalism, c’est de la visualisation d’information. La datajournalism ne pourra donc pas se passer des compétences d’un interaction designer.

http://owni.fr/2010/04/07/quatre-voies-du-datajournalism/index.html

Related:  Data journalisme

Data-Journalism : théorie et pratique - Pierre Romera Parcours Code depuis 10 ans. Langues parlées : Français, Anglais, HTML(5), PHP, Javascript, SQL, jQuery, Node.js, Sencha... Mai 2010 - Octobre 2011 : Directeur du développement d'OWNI. Mai 2010 - Présent : data-journalism (Wikileaks, RFI, France24, NouvelObs, Le Monde Diplomatique, Slate...). Octobre 2011- Présent : Co-fondateur de Journalism++ (start-up de Journalisme-service) avec N.

Données publiques et journalisme: une mine de richesses! Libérez les données publiques gratuitement ! Une fois de plus, cette demande a été émise lors de la seconde conférence Lift France (technologie & prospective). Leur utilisation dans le domaine de l'information présente un intérêt énorme. Le journalisme de données commence à prendre son essor en France, mais les données publiques, contrairement à d’autres pays, n’y sont pas encore totalement libérées ou facilement accessibles. Cette semaine à Marseille, lors de la seconde conférence Lift France (technologie & prospective), les appels se sont multipliés pour libérer gratuitement les données publiques.

La Presse Quotidienne Régionale face aux enjeux du numérique 45% des internautes français lisent la PQR papier au moins une fois par semaine, seuls 19% la lisent en ligne. Principaux résultats Deux offres, deux lectorats. Pourquoi le data-journalisme, c’est l’avenir en marche Elle s’appelle Caroline Goulard, elle est encore étudiante (en 5e année, tout de même), elle est en passe de devenir LA spécialiste française du journalisme de bases de données, le databeyyyse djournaliseume en bon franglais, qui commence à faire florès ailleurs, entendre aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, comme d’habitude, mais pas chez nous. Son blog est une mine de renseignements – et de (plaisants) fantasmes éditoriaux - pour ceux qui, comme Sophie Gohier, mon éditrice préférée, ou votre dévoué serviteur pensent que l’info en ligne, c’est pas seulement (surtout pas?) du batonnage de dépêches, des Web reportages et de la sous-télévision. Caroline Goulard a deux actualités: - Un article limpide sur le database journalism, confié à Owni. Elle y rappelle en quatre points ce que le genre peut apporter aux journalistes, ce qui n’est pas très important, et aux lecteurs-internautes-consommateurs, ce qui l’est nettement plus. Nos ambitions, donc.

Datavision, ou comment faire comprendre l'info en un clin d'oeil Le datajournalism, kesako ? Qu’est-ce que le datajournalism ? Une tendance émergente du journalisme qui consiste à interroger et faire parler des données brutes et souvent rébarbatives (statistiques, rapports, bilans), pour en extraire la substantifique moelle et en tirer une information inédite qui ait du sens. Le datajournalisme s’appuie en grande partie sur l’aspect visuel : il s’agit souvent de résumer l’information et le message en un graphisme, parfois interactif, qui en dit plus long que des centaines de mots. WikiLeaks et Datajournalisme A propos déjà de WikiLeaks, le problème crucial des sources, de leur valorisation et de leur exploitation avait été abordé sur ce blog. Au-delà de la dimension éthique de l’affaire, liée au détournement d’informations secrètes volées à leur propriétaire, la décision de mettre en ligne tels quels les documents du Pentagone relatifs aux guerres en Afghanistan et en Irak, donc de l’information brute, posait des problèmes de fond spécifiques au Datajournalisme. Le défi lancé en effet par Julien Assange, l’animateur- fondateur de Wikileaks était, selon lui, « d’accroître le professionnalisme » des journalistes en exigeant d’eux qu’ils garantissent la pertinence, la fiabilité et la valeur de l’information, par leur travail de sélection et de qualification préalablement à sa diffusion. Cela a-t-il été débattu ?

Dataviz : les outils gratuits indispensables mar132012 La visualisation des données (dataviz) est devenu la nouvelle marotte des rédactions connectées. m0le'o'blog vous propose une petite sélection des meilleurs outils gratuits. Révolu, le temps où les connaisseurs d'Excel étaient les seuls à pouvoir transformer des tableurs complexes en graphiques lisibles par tous ?

Du contenu roi aux données reines Souvenez-vous… il y a quelques années, le contenu était considéré comme la matière première du web : Celui qui maîtrisait le contenu maitrisait le web (les portails qui agrégeaient de très nombreuses sources de contenu concentraient également l’audience). Puis il y a eu MySpace, les Skyblogs, Facebook, Twitter, FourSquare… et maintenant il parait que c’est la communauté qui est reine. Certes, les plateformes sociales sont indéniablement en haut des tableaux d’audience, mais je reste convaincu que sans contenus une communauté n’est pas viable.

Le "data-journalisme" ou comment faire du journalisme avec les données Le terme a fait son apparition il y a peu dans les discussions qui ont lieu autour des nouvelles formes journalisme. C’est de cela dont on parlait ici-même il y a quinze jours en recevant Pierre Romera et Olivier Tesquet d’OWNI. Ils nous ont expliqué comment ils avaient créé une application pour parcourir et classer les 400 000 documents de l’armée américaine en Irak que le site Wikileaks a mis en ligne. 400 000 documents qui décrivent au quotidien, sur plusieurs années, les interventions des troupes alliées en Irak, c’est une somme de données telle qu’elle n’a pas beaucoup de sens pour le lecteur. Créer une application qui donne du sens à ces données, c’est une des formes possibles du « data-journalisme », c’est la mise en commun de l’intention journalistique – transformer la donnée en information – et des aptitudes informatiques du développeur – qui peut programmer des outils de visualisation, de recherche. Et c’est cela qui va nous occuper pendant toute cette heure.

Related: