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Un Centre Pompidou virtuel… et vérouillé

Un Centre Pompidou virtuel… et vérouillé
Les contradictions dans lesquelles se trouve placé le Centre Pompidou Virtuel sont représentatives des ambiguïtés de la politique culturelle actuelle. La diffusion de la culture française en ligne se heurte à une conception rigide et inadaptée de la propriété intellectuelle. C’était un événement très attendu dans le champ culturel : le Centre Pompidou a lancé officiellement la semaine dernière son nouveau site internet, baptisé le Centre Pompidou Virtuel (CPV). La communication institutionnelle qui a accompagné ce lancement a mis en avant les aspects innovants du site, comme l’usage des technologies du web sémantique, le recours aux logiciels libres ou la volonté de s’engager dans une démarche de co-construction avec les usagers, par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Alain Seban, le président du Centre, insiste sur le fait que ce nouveau site s’inscrit dans une logique “d’ouverture” et dans une stratégie d’intégration du “web collaboratif“. Une curieuse conception de l’Open Source

"...Le but étant de faire comprendre aux organisateurs d'évènements artistiques et à ceux qui les soutiennent (politiques, mécènes, entreprises) qu'il est stupide et ruineux, pour nos festivals locaux, d'imiter les grands rassemblements payants du show-bi 700 films rares et gratuits disponibles ici et maintenant C’est un cadeau immense comme seul internet peut nous en offrir. Plus de 700 films rares totalement gratuits, disponible immédiatement grâce au site OpenCulture qui se bat pour éduquer et donc transmettre le meilleur de la culture totalement gratuite sur le web. On ne peut alors s’empêcher de céder aux sirènes cinématographiques qui sont ici multiples et très sophistiquées. Les films, courts ou longs métrages, présentés sont pour certains des chef-d’œuvres inoubliables à découvrir ou redécouvrir ou mieux encore, des perles rares comme les premiers court-métrages de réalisateurs comme George Lucas, Wes Anderson, Stanley Kubrick, Jean Cocteau, Andy Warhol, Salvador Dali, Andreï Tarkovski ou encore Christopher Nolan, David Lynch, Tim Burton, David Cronenberg, Sofia Coppola…bref, vous en avez pour tous les goûts. Nous avons quant à nous réalisé une première sélection pour terminer les nuits d’hiver avec bien plus d’émotions contemplatives que ce que peut offrir Netflix ou CanalPlay.

Michel Onfray règle ses comptes avec la mairie d'Argentan et le Conseil général de l'Orne, et menace d'arrêter l'Université populaire - France 3 Basse-Normandie Michel Onfray est amer. Et ne fait pas dans la nuance pour vider son sac face à la caméra de France 3 Basse-Normandie. Alors que ce week-end a lieu "l'Université populaire du théâtre" à Argentan dans l'Orne (six pièces de théâtre avec des grands noms proposées gratuitement au public), le philosophe et écrivain dénonce l'attitude de la mairie d'Argentan et du Conseil général de l'Orne, auxquels il reproche de ne pas le soutenir. Le Conseil général a effectivement refusé de subventionner cette première "Université du théâtre populaire", et la mairie a refusé de prêter du matériel qui appartient au "Quai des arts", la salle de spectacle de la ville. On peut très bien considérer que l'Université populaire, si ce sont des confitures données à des cochons, on les laissera aux cochons. Au delà de ça, ce sont des années de rapports compliqués avec les élus locaux (en particulier de la mairie d'Argentan) que Michel Onfray dénonce dans cette longue interview.

Les peines encourues pour copie illégale jugées disproportionnées - Politique Dans une question adressée au ministère de la Culture, la députée Isabelle Attard (EELV) demande au gouvernement ce qu'il compte faire pour rétablir une échelle cohérente des peines encourues. En effet, la loi pénale prévoit des sanctions maximales aussi lourdes que des délits jugés pourtant beaucoup plus graves par le grand public, comme l'homicide involontaire ou la provocation "réussie" au suicide. La députée écologistes Isabelle Attard a adressé ce mardi une question au ministère de la Culture, sur les peines encourues pour contrefaçon. Pour Isabelle Attard, concernant la contrefaçon, les peines encourues de 3 ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende sont "pour le moins difficiles à comprendre". "Ce niveau de sanction pour le délit de contrefaçon, inscrit dans notre législation, est visiblement disproportionné", juge-t-elle.

Raphaël Keller, premier héros de la mission Lescure - Politique Dans la longue audition par la mission Lescure de Nicolas Seydoux, qui a duré plus d'une heure et demi, il est un moment inattendu qu'il faut regarder avec admiration et reconnaissance. Chargé de mission à la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) au sein du ministère de la Culture, et ingénieur des mines de formation, Raphaël Keller a eu le courage d'adresser deux questions qui fâchent au patron de Gaumont et de l'Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle (ALPA). Vous pouvez l'écouter à la 81ème minute de cette vidéo : "Vous avez insisté sur la fragilité du cinéma, mais auprès d'une partie du public, à tort ou à raison, la perception est celle du contraire pour les grandes sociétés de production et d'édition, et je pense que c'est une partie du problème : c'est cette mauvaise image", débute Raphaël Keller, qui cite en exemple une tribune publiée par Rue89, contre les "situations de rente" dans l'industrie du cinéma. "Un film, c'est une fortune.

Pourquoi nous ne participerons pas à la mission Lescure Le numérique révolutionne la culture. Internet est un gigantesque laboratoire de nouvelles formes de création, un lieu d’interaction entre des créateurs dont le nombre s’est fortement accru et des publics qui n’acceptent plus qu’on les traite en récepteurs passifs de contenus préformatés. Malgré cela, on s’est obstiné à ne considérer le numérique que comme un canal de distribution pour les produits raréfiés des industries culturelles traditionnelles et à traiter les citoyens numériques comme des pirates à réformer. A l’opposé, depuis sept ans, nous travaillons à la construction d’un nouveau pacte entre créateurs et citoyens, consommateurs et usagers d’Internet. Pour la troisième fois en cinq ans, la mission de définir les orientations des politiques portant sur la culture et Internet est confiée à une personne fortement impliquée dans les intérêts privés de la production, distribution et promotion des médias. L’organisation même de la mission ne vaut pas mieux.

Refonder l'économie de la culture Pour l'économiste Françoise Benhamou, la gauche doit privilégier la création, la transmission et la mutualisation. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Françoise Benhamou, économiste L'inventaire à la Prévert des projets abandonnés ou différés aura laissé le "milieu" sans voix. On l'avait pourtant connu plus revendicatif. Peut-être le deuxième temps de l'exception culturelle devait-il commencer ainsi, rompant avec le registre émotif et quasi religieux du discours culturel pour tenter d'inventer un autre projet. La première étape d'une "refondation" impose de questionner ces polarités confortables entre payant et gratuit, populaire et élitiste, public et privé, Etat et marché, local et central, protection du patrimoine et promotion de la création. Pour un gouvernement de gauche, la priorité va à la transmission. La seconde priorité va à la création. De même, le périmètre de l'intermittence doit être revu et corrigé. On compte 550 000 emplois culturels directs.

Le désir asphyxié, ou comment l’industrie culturelle détruit l’individu Contribution à une théorie de la consommation de masse Le capitalisme hyperindustriel a développé ses techniques au point que, chaque jour, des millions de personnes sont connectées simultanément aux mêmes programmes de télévision, de radio ou de consoles de jeu. La consommation culturelle, méthodiquement massifiée, n’est pas sans conséquences sur le désir et les consciences. Une fable a dominé les dernières décennies, leurrant pour une grande part pensées politiques et philosophies. Non seulement, chiffres en main, ce dernier demeure très important, mais, les employés s’étant largement prolétarisés (asservis à un dispositif machinique qui les prive d’initiatives et de savoirs professionnels), il a crû. Le marketing, comme le dit Gilles Deleuze, est bien devenu l’« instrument du contrôle social ». Taille de l’article complet : 4 856 mots.

Cours de culture numérique La première version en ligne de ces cours a été publiée en 2009-2010 (26 vidéos), suivie d'une deuxième édition en 2012-2013 (20 vidéos). Pour la présente édition 2014-2015, l'objectif visé de cet enseignement de « culture numérique » est « de balayer le spectre des usages, des pratiques, des enjeux, des modèles économiques et des rapports de force mondiaux qui se tissent ». Hervé Le Crosnier organise sa progression en 8 grands thèmes, chaque partie étant composée de 2 volets : Introduction ; Quand internet change la donne Histoire de l'Internet Vidéo, entre télévision et internet Démocratie technique et puissances industrielles Néodocument ; le document à la lumière du numérique Sociabilité - Vie privée ; l'identité et l'influence Data - Un monde calculable Perspectives - Vectorialisme ou communs ? Chaque cours est accompagné d'un résumé de son contenu et du support de présentation (diaporama chapitré). Sources et références complémentaires

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