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Homme de Néandertal

Homme de Néandertal
Répartition de l'Homme de Néandertal, présence avérée : Squelette reconstitué d'un homme de Néandertal. Homme de Néandertal Homo neanderthalensis Depuis sa découverte en 1856, son statut a varié : un temps considéré comme une sous-espèce d'Homo sapiens et nommé en conséquence Homo sapiens neanderthalensis, il est aujourd'hui considéré comme une espèce à part entière. Particulièrement bien adapté pour vivre dans un climat froid[5], l'Homme de Néandertal était physiquement plus robuste, plus lourd et plus trapu qu’Homo sapiens. De nombreux points restent encore à élucider, comme son ascendance précise ainsi que la date et les conditions de son extinction après plus de 400 000 ans d'existence. Le séquençage de l'ADN nucléaire néandertalien réalisé depuis 2006 et publié à partir de 2010 a montré un « flux de gènes » ancien entre les hommes de Néandertal et les hommes modernes d'Eurasie. Historique de la découverte[modifier | modifier le code] Calotte crânienne découverte à Neandertal en 1856.

Homo sapiens Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Parmi les hominidés actuels, il se distingue d’un point de vue physiologique par sa bipédie quasi-exclusive, son cerveau plus volumineux et son système pileux moins développé[1],[2]. La science qui étudie l'homme sous tous ses aspects est l'anthropologie. Celle qui étudie son histoire évolutive est la paléoanthropologie. Appellation[modifier | modifier le code] Nom scientifique[modifier | modifier le code] La dénomination binominale complète de l'espèce humaine est : Homo sapiens Linnaeus, 1758. Homo constitue le nom de genre (au nominatif latin, avec première majuscule et en italique).sapiens est un adjectif latin (en minuscule italique) signifiant « intelligent, sage, raisonnable, prudent », adjectif issu de sapio signifiant avoir du goût, de la saveur, du jugement, et qui désigne l'espèce.Linnaeus identifie le nom du naturaliste qui a nommé et décrit l'espèce.1758 situe l'année de publication de la diagnose, ou de sa validation.

Paléontologie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. On distingue deux principales formes de paléontologie : La paléontologie systématique : son objectif premier est le développement de phylogénies sur la base d'observations scientifiques — pour le néophyte, la paléontologie s'arrête souvent à cette seule partie descriptive des fossiles.La paléontologie générale ou fondamentale : les paléontologues s'intéressent alors aux problèmes généraux dégagés par la démarche systématique, aux associations entre les êtres vivants disparus et/ou actuels, à leurs évolutions, et, à plus large échelle, à l'évolution des êtres vivants, des milieux et des climats au cours des temps géologiques. Le travail paléontologique comporte quatre étapes : Étymologie[modifier | modifier le code] Le mot paléontologie peut être découpé en trois termes grecs : Paleo, de palaios, ancien ;Ontos, vie, être ;Logie, de logos, étude, discours, science. Organisation[modifier | modifier le code] Pratique[modifier | modifier le code]

Paléogénétique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire de la paléogénétique[modifier | modifier le code] La paléogénétique est une science récente, dont le développement a été permis par le progrès des techniques de biologie moléculaire[1]. Les premières séquences d'ADN issus d'êtres vivants morts depuis plusieurs milliers d'années ont été isolées grâce aux nouvelles techniques de clonage de l'ADN, en 1984 à partir d'un Equus quagga quagga empaillé[2], puis en 1985 à partir d'une momie égyptienne[3]. Méthodes[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]

La paléogénomique : la biologie moléculaire au service de l’histoire de la Terre | biorigami La paléontologie, la science des fossiles et des traces de vie du passé, use de méthodes de biologie moléculaire de pointe qui pallient les effets du temps qui passe… Afin d’introduire ce premier article traitant de paléogénomique, les moyens de la biologie moléculaire au service de la paléontologie, une vidéo amuse-bouche (Auteur(s) : Eva-Maria Geigl, Réalisation : Samia Serri, Production : Université Paris Diderot, Durée : 17 minutes 40 secondes) est disponible en usant du fameux clic gauche sur la capture d’image ci-dessous. Cette vidéo vaut surtout pour l’accent mis sur les précautions indispensables pour l’étude d’un échantillon précieux fossilisé… et dont l’ADN, peu abondant, peut être fragmenté. En outre, des mesures simples mais draconiennes permettent de limiter les sources de contaminations, quand l’ADN moderne peut polluer l’ADN fossile. L’une des problématiques liées à l’étude de l’ADN « fossile » réside dans sa faible quantité disponible.

Paleogenomique La paléogénétique / paléogénomique permet d’accéder à l’information génétique des organismes anciens et éteints et ainsi de reconstruire la phylogénie et l’évolution des génomes des êtres vivants du passé, aussi bien des ancêtres des animaux et végétaux que des ancêtres humains. Elle contribue à éclairer la biodiversité du passé et à apporte ainsi des informations précieuses sur la biologie de la conservation. De plus, elle aide à mieux comprendre les processus de domestication des animaux et des plantes. Finalement elle éclaire d’un autre angle les sociétés humaines anciennes. Auteur(s) : Eva-Maria Geigl Réalisation : Samia Serri Production : Université Paris Diderot

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