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L'astronomie en Mésopotamie

L’astronomie telle que nous la connaissons est née en Mésopotamie, une région située entre le Tigre et l’Euphrate, qui correspond à peu près à l’Irak actuel. Le territoire, tour à tour dominé par différentes civilisations, a connu une histoire très riche et a pris une place fondamentale dans l’histoire de la science occidentale. Histoire La première grande période historique de cette région est la civilisation sumérienne, qui s’établit autour de -5300 et qui voit en particulier la naissance de l’écriture, sous forme cunéiforme, entre -3500 et -3000. Vers -1900 commence une première période où la Mésopotamie va être dominée par la cité de Babylone. La région est ensuite dominée par l’influence grandissante des assyriens, un peuple du nord de la Mésopotamie. Babylone reprend alors son influence et c’est l’ère la plus riche en découvertes, l’empire néo-babylonien (aussi connu sous le nom d’ère chaldéenne), qui commence en -626 et durera jusqu’à la conquête par les perses en -539.

Médecine en Mésopotamie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La médecine mésopotamienne est un sujet sur lequel on débat encore. Le problème est comme souvent en histoire ancienne celui d’une opposition entre postures « modernistes » ou « primitivistes ». On a notamment cherché à dégager les éléments proprement scientifiques de cette médecine, et écarté tout ce qui s’apparente à de la superstition, à de la magie (voir le débat sur le statut respectif de l’asû et de l’āšipu). Scène de guérison d'un patient, détail de la « plaque de Lamashtu », Musée du Louvre, VIIIe siècle av. Sources[modifier | modifier le code] Des sources sur la médecine mésopotamienne remontent jusqu’à la période de la Troisième Dynastie d'Ur, à la fin du IIIe millénaire. La plus massive de nos sources sur la médecine mésopotamienne est le Traité de diagnostics et pronostics, qui est comme son nom (moderne) l’indique une liste de diagnostics et pronostics de maladies, avant tout destiné au spécialiste appelé āšipu (voir plus bas).

Sciences mésopotamiennes et babyloniennes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les sciences mésopotamiennes et babyloniennes témoignent des premiers fondements des disciplines scientifiques, correspondant aux premières civilisations de la région. Premières traces[modifier | modifier le code] Les premières traces d'activités scientifiques datent des premières grandes civilisations humaines du Néolithiques. Pour André Pichot, dans La Naissance de la science[1], la science naît en Mésopotamie, vers -3500, principalement dans les villes de Sumer et d'Élam. Un préalable : l'écriture cunéiforme[modifier | modifier le code] Mais l'innovation la plus importante provient de l'invention de l'écriture cunéiforme (en forme de clous), qui, par les pictogrammes, permet la reproduction de textes, la manipulation abstraite de concepts également. Une tablette d'argile en écriture cunéiforme Les sciences mésopotamiennes[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ André Pichot, La Naissance de la science.

Numération mésopotamienne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La numération mésopotamienne est un système de numération en base soixante utilisé en Mésopotamie dès le IIIe millénaire av. J.-C.. Ce système y perdure en se perfectionnant, au moins jusqu'au IIIe siècle av. J. Historique[modifier | modifier le code] Les textes mésopotamiens dans lesquels on trouve trace de nombres s'étalent sur plus de 3000 ans. Le développement des systèmes de numération mésopotamiens a lieu avant tout dans sa partie Sud, le pays de Sumer, durant la seconde moitié du IVe millénaire av. Le IIIe millénaire av. Les systèmes de numération pour l'écriture des nombres sont très variables dans l'espace et dans le temps. Au-delà de 59, les systèmes de numérations se diversifient. Il existe également des notations spéciales pour les fractions 1/2, 1/3, 1/6, 2/3, 5/6[8] tandis que les autres inverses sont écrits en toutes lettres. Durant les derniers siècles de la civilisation mésopotamienne, au Ier millénaire av. Le nombre et li-im

Mathématiques en Mésopotamie.pdf Le calendrier … Après vous m’apprendrez l’almanach,pour savoir quand il y a de la lune, et quand il n’y en a point. Molière, Le Bourgeois gentilhomme, Acte II, scène IV Introduction Le calendrier est un objet d’usage quotidien, que l’on pense bien connaître, et pour lequel toute explication semble inutile. Les religions ont toutes influencé la mesure du temps, ne serait-ce que pour préciser la date des fêtes à célébrer. Le calendrier est un substrat astronomique sur lequel se sont développés les besoins de l’humanité : techniquement, de multiples solutions sont possibles, elles sont départagées par les contraintes a priori que l’homme a ajouté. Les débuts de l’astronomie ont été la mesure et la prévision des positions des astres. Mais à côté de cela, on trouve aussi des conseils prophétiques : "quand Mercure sera visible au mois de Kislou, il y aura des voleurs dans le pays" (comme nos astrologues actuels, ils ne se mouillaient pas beaucoup !). Définition du calendrier Principes généraux Lever héliaque.

calendrier MESOPOTAMIENS Les calendriers Mésopotamiens (Assyrien, Babylonien et Chaldéen que nous allons examiner ont certainement eu une grosse influence sur les calendriers Egyptien, Hébreu, Islamique et Grec. La Mésopotamie, située approximativement à l'emplacement de l'Irak et d'une partie de la Syrie actuelle, était arrosée par le Tigre (885 km) et l'Euphrate (1300 km). Cette région de vallées et de plaines était encadrée au Nord par les montagnes d'Arménie, à l'Est par le massif du Zagros et à l'Ouest par le désert d'Arabie et la steppe de Syrie. Les anciens Mésopotamiens ne bénéficiaient pas d'un climat pluvieux mais l'utilisation de canaux d'irrigation leur permirent de profiter d'un sol fertile. Au IVème millénaire av. C'est à cette époque qu'on voit apparaître l'écriture cunéiforme sur des tablettes d'argile. Au début du IIIème millénaire av. Vers 2400 av. La ville d'Akkad est détruite vers 2160 av. Ur est prise vers 2003 av. A partir de 1900 av J. L'Empire assyrien annexe la Babylonie en 728 av.

Religion mésopotamienne Au cours de cette histoire longue et complexe, les Mésopotamiens n'ont jamais recherché l'abstraction ni établi de cloison entre les cultes et les différents aspects de leur vie sociale. Ils n'ont pas plus que les autres peuples de la Haute Antiquité élaboré un concept de « religion » : la religion de la Mésopotamie antique a donc été reconstruite par les travaux des historiens modernes à partir du XIXe siècle et la redécouverte de cette civilisation dont la plupart des traits avaient été oubliés. La redécouverte de la religion de l'ancienne Mésopotamie a longtemps été marquée par la recherche des parallèles et informations que celle-ci pouvait fournir sur la Bible, notamment sur ses origines. Les anciens Mésopotamiens vénéraient de nombreux dieux, conçus comme créateurs et ordonnateurs de l'univers et de l'humanité. Conditions d'étude[modifier | modifier le code] Les sources[modifier | modifier le code] Redécouverte et étude de la religion en Mésopotamie[modifier | modifier le code]

3300 avant JC - «L'Histoire commence à Sumer» « L'Histoire commence à Sumer » selon la formule célèbre de l'historien américain Samuel Noah Kramer. Située au sud de l'Irak actuel, Sumer est une région de l'antique Mésopotamie. Cette région du Moyen-Orient, très ensoleillée et manquant de pluies, doit son nom au fait qu'elle est traversée par deux grands fleuves, le Tigre et l'Euphrate. Le Croissant fertile Cliquez pour agrandir Cette carte montre le Croissant fertile (en vert bien sûr). Ourouk, première cité-État Vers 3 300 av. L'une des plus prestigieuses de ces cités-États est Ourouk (en anglais Uruk, Érek dans la Bible, aujourd'hui Warka). Ourouk est aussi à l'origine de la première écriture de l'histoire humaine. Our, la cité d'Abraham Sur les bords de l'Euphrate se développe au cours du millénaire suivant, la cité d'Our. La nécropole d'Our témoigne de la grandeur de la civilisation sumérienne. Ainsi la production textile prend-elle son essor jusqu'à atteindre des dimensions industrielles. Déclin et renaissance de Sumer

Tablettes de Kharsag : Légendes ou réalité Les tablettes Sumériennes de Kharsag ont été découvertes en Irak à Nippur, au 19ème siècle. Ces tablettes datent d’au moins 3 000 ans avant JC, et racontent des évènements beaucoup plus anciens, qu’il serait très difficile à dater. Cependant, il est fait mention, d’une façon très claire, que la colonie en question est matriarcale, autour de sa très respectée Reine/Déesse Ninmah ou Ninkharsag. Ninmah ou Ninkharsag « Déesse de Kharsag » Christian O’Brien et sa femme ont traduit ces textes en 1985, et curieusement, leurs contenus sont restés dans l’ombre, volontairement ou pas, ignorés et « boudés » des recherches archéologiques officielles, relégués au rang de simple folklore ou légende mésopotamienne. La cité céleste des dieux La colonie de Kharsag maîtrisait les systèmes d’irrigation et de retenu d’eau Extrait de la tablette 1 de Kharsag : « Ils se tournèrent (vers elle) lorsqu’elle se leva pour soutenir son projet. An parla de la Mère – la Dame brillante -, notre loyale reine. Like this:

Les mythes mésopotamiens undefined Cosmogonies, anthropogonies, et mythes sur l'ordre du monde La cosmogonie sumérienne L'anthropogonie sumérienne L'Atra-hasis L'Epopée de la création (Enuma Elish) Les Sept Sages Le Déluge Enki et l'ordre du Monde Mythes sur les dieux La descente d'Inanna aux Enfers Ninurta et Azag/Anzû Inanna et Enki Enki et Ninhursag Ereshkigal et Nergal L'Epopée d'Erra L'ordalie de Marduk Récits héroïques, épopées Enmerkar et le seigneur d'Aratta Gilgamesh et Agga L'Epopée de Gilgamesh Le mythe d'Etana Le mythe d'Adapa Oeuvres de pensée Le Monologue du Juste souffrant La Théodicée Le Dialogue du Pessimiste Autres Gimil-Ninurta et le maire de Nippur Dès que l'écriture mésopotamienne a atteint un stade lui permettant de mettre par écrit de véritables oeuvres littéraires, de nombreux mythes, issus jusqu'alors de la tradition orale, on put être mis par écrit (entre autres, car la littérature mésopotamienne ne se limite pas à cela). Les Sumériens sont les initiateurs de la civilisation mésopotamienne. Le Déluge

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